LE ZODIAQUE DES PLUIES
Le ciel chargé débarassait lentement ses nuages violets , l'aube commencait à poindre , j'observais mon appartement , je m'y sentais bien , j'avais emménagé , il y avait bientot deux ans , il était situé dans un immeuble ancien prés du centre-ville.
Le salon était la pièce principale de l’appartement, où je passais le plus de temps., je ne l'avais guère décoré , quelques posters d’affiches de cinéma de Scorsese,mon réalisateur préféré. Taxi Driver, Raging Bull, Goodfellas et The Departed.
Sur mon bureau,une machine à écrire Remington, le modèle que j' utilisais pour écrire mes articles.J'étais journaliste dans un quotidien local .J'étais dans ma chambre .
Juste un lit double et sur une table de chevet. une photo, où je posais avec ma sœur Alice.
Ce matin , comme habituellement , je me levai vers 6h du matin , j'allais ouvrir la fenêtre de ma chambre , le lampadaire éclairait encore la rue qui respirait mieux , les voitures dormaient elles aussi, des feuilles mordorés de marroniers tapissaient le sol , l'aurore était entre chien et loup , des lumières striaient le sol , l'air chaud , oppressant , le café faisait un bruit mécanique , il devrait bientôt être prêt , je pris une douche et lavait mes insomnies récurentes
je bus le café , m'habillait rapidement en prenant ce qui trainait au pied du lit , bientôt ce serait l'heure d'aller me supplicier au travail , j'exagérai un peu ,.
*Chaque matin, après avoir bu mon café, je partai travailler à vélo.
Il faisait encore nuit, la ville silencieuse et déserte.
Je pris un raccourci par une ruelle sombre, bordée de poubelles et de graffitis.
Je pédalais vite, pour échapper à la sensation d’oppression que me procurait cet endroit. Quand soudain, je vis quelque chose qui attirait mon regard.
C’était une jeune femme, allongée au sol, les yeux ouverts, le visage pâle. Elle portait une robe rouge, tachée de sang. Ses cheveux blonds étaient éparpillés sur le pavé. Elle ne donnait plus signe de vie.
Je m’approchais d’elle, le cœur battant et le corps à rebours.
Je posais mon vélo contre un mur, sombres en regardais autour de moi, à la recherche d’un indice, d’un témoin,e.
Rien.
Juste le silence et l’obscurité. Je me penchais sur elle, et je lui soulevais les paupières. Ses yeux étaient vitreux, sans expression.
Elle avait dû mourir sur le coup. Je lui touchais le cou, il était froid et rigide.
Elle avait une entaille profonde sur la tempe, qui avait laissé échapper un flot de sang et aussi des traces de doigts sur la gorge, comme si on l’avait étranglée .
Je fouillais sa robe, à la recherche d’une pièce d’identité et trouvais un petit sac à main, en cuir noir. Je l’ouvris, et je tombai sur un portefeuille, une boîte d’allumettes, un rouge à lèvres, et un papier froissé.
Je regardais le portefeuille, il y avait une carte d'étudiante , au nom de Léa , son nom avait été raturé
Elle avait aussi des ecchymoses sur les bras. Elle avait été sauvagement agressée, et probablement violée.
Je n'avais pas de couverture pour recouvrir ce corps impudique que bientôt des yeux verront de manière singulière , anonymes , distants , son regard vagabondera à jamais dans mon âme , cela était une évidence.
Je fouillais ses poches, à la recherche d’une pièce d’identité. Je trouvais son portefeuille, et je l’ouvrais.
Comment était-ce possible ?
Que faisait-elle ici ?
Qui lui avait fait ça ?
Je sentis les larmes me monter aux yeux, et un cri me déchirer la gorge. Je pris son visage entre mes mains, et je l’appelais, désespérément
Mais il n’y avait plus rien à faire. Elle était morte. Et je ne savais pas pourquoi.
Je trouvais son portefeuille, contenant une carte d'étudiante. Elle s'appellait Léa, elle avait 22 ans, elle étudiait la littérature à l'université de Dublin . Je composais le numéro des urgences, je leur expliquais la situation. Ils répondirent qu'ils envoyer envoyer une ambulance et la police.
Je restais comme un somnanbule auprès du corps de Léa, en me demandant ce qui lui était arrivé.
Qui l'avait tuée ?
Pourquoi ?
J'étais au sein des plus épaisses ténèbres aucun angle de lumière , d'espoir , cette jeune fille au sol pensait-elle
à l'instant précédent que la vie ne valait pas la peine d'être vécue ou l'inverse
Quel rapport avec moi ?
Je sentais que cette affaire qui fit irruption brutalement dans ma vie allait bouleverser les horloges du temps pourtant si cadré si domestiqué .
Dans le petit journal de la ville , je m'occupais de la rubrique des chiens écrasés , mariages ,barvitza , voisins qui s 'empaillent , histoires de corne culs , j'avais remisé mes rêves sthendaliens et m 'était fait à la triste réalité , je n'avais de talent ni vendre ni à donner , je me consolais assez vite car je disposais d 'un bureau pour moi tout seul ,cela me donnait parfois l'occasion de rêver a un autre destin
Après avoir parlé aux urgences, je reçus un appel de mon rédacteur en chef. Il avait entendu parler du meurtre de Léa, il voulait que je couvre l'affaire. Il me demanda de retourner sur les lieux du crime, d'interviewer les témoins, les policiers, les proches de la victime. Il me dit que c'était une opportunité en or pour moi, que je pouvais faire un scoop, un reportage choc. Je raccrochais,partagé entre l'excitation et l'angoisse. D'un côté, je sentai confusément une chance unique pour ma carrière,révéler la vérité sur un crime mystérieux. De l'autre, je me sentais impliqué personnellement dans cette affaire, je me sentais coupable d'avoir découvert le corps de Léa, son visage hantera souvent mes nuits , paradoxalement , elle était si belle , ses yeux anonymes si bleus vous fixaient avec douceur . Je décidais de suivre les instructions de mon rédacteur en chef, je remonte sur
mon vélo, je retournais vers la ruelle où j'avais trouvé Léa.
Je vis que les secours étaient arrivés,ambulance, une voiture de police, un périmètre de sécurité avait été mis en place .
Je fus impressionné comme si le lieu avait changé
La ruelle était sombre et étroite, bordée de murs en briques et de poubelles renversées. Elle sentait le moisi. située dans un quartier mal famé, où les dealers, les prostituées et les ivrognes se côtoyaient. rarement fréquentée, sauf par ceux qui cherchaient à se cacher ou à se faire du mal.
Au milieu de la ruelle, gisait le corps sans vie d’une jeune femme. blonde, jeune et jolie. Elle portait une robe rouge, qui contrastait avec le gris du sol. Elle avait les yeux grands ouverts, comme si elle avait vu l’horreur avant de mourir. Elle avait la gorge tranchée, d’où s’échappait un flot de sang. je vis ces détails que je n'avais vu auparavant , vu l'état de choc ou j 'étais
La scène de crime était macabre et glaçante. On pouvait deviner qu'elle femme avait été victime d’un meurtre violent, sauvage. elle avait sans doute crié , supplié, mais que personne ne l’avait entendue ou secourue. On pouvait se demander qui était le coupable, et quel était son mobile.
La ruelle était silencieuse comme en exil ,malgré le monde autour comme si elle renfermait le secret de ce crime odieux dans une nuit de zone
Je montrai ma carte de presse, je demandai à parler au commissaire. Il accepta de me recevoir, il me dit qu'il s'appellait Martin, en chargé de l'enquête.Il me dit de me tenir a la disposition des services d,enquêtes
Je quittais le commissaire Martin, le regard empreint d'inquiétude, les pensées tourbillonnant dans ma tête telle une nuée d'ombres mystérieuses. L'affaire de la jeune femme retrouvée sans vie avait allumé en moi une flamme de curiosité insatiable, une soif de vérité que je ne pouvais éteindre. Je me rendis à la fac, un bastion de connaissances où je croyais trouver les réponses enfouies dans l'ombre des amphithéâtres.
Les murs de l'université semblaient murmurer des secrets, et j'avais la conviction que la clé de cette énigme reposait parmi les étudiants en littérature. Pénétrant dans l'enceinte académique, je m'approchai de l'accueil, déterminé à débusquer les mystères qui se cachaient derrière les façades académiques. La secrétaire, scrutant ma démarche, arqua un sourcil avec méfiance.
"Je souhaite consulter la liste des étudiants en littérature," lançai-je d'une voix ferme, la photo de la mystérieuse Léa à la main.
Un silence pesant s'installa avant qu'elle ne me déclare qu'aucune Léa n'était inscrite dans cette filière. Mon esprit s'embrasa de perplexité. Avais-je été berné par une fausse identité? La photo de la carte d'étudiante que je brandissais était-elle un leurre? Les questions se bousculaient dans ma tête, et l'énigme prenait une tournure plus sombre encore.
Je m'engageai alors dans une quête désespérée à travers les couloirs austères, cherchant à exhumer le mystère de Léa. Les salles de classe, les amphithéâtres, les bibliothèques étaient autant de chapitres d'un roman obscur que je m'efforçais de déchiffrer. À chaque étudiant, à chaque enseignant, je montrais la photo, espérant susciter une réminiscence, une lueur de reconnaissance.
Pourtant, le visage de Léa semblait étranger à tous, comme une ombre furtive qui s'évanouit au moindre contact. Mon désarroi grandissait, et la frustration me saisissait. Cette disparition était devenue un labyrinthe sans issue, un dédale où chaque porte conduisait à une impasse.
Le poids de l'inconnu pesait sur mes épaules, mais l'urgence de la vérité m'empêchait de déposer les armes. Qui était cette Léa aux contours insaisissables? D'où venait-elle, et pourquoi sa vie s'était-elle éteinte dans l'ombre? Les doutes dansaient dans ma tête, mais une conviction farouche m'habitait : il devait y avoir une réponse, une piste, une lumière dissimulée dans les recoins obscurs de cette énigme. Poursuivant ma quête avec une détermination inébranlable, je me promis de percer le voile du mystère qui entourait la vie et la mort de Léa, conscient que la vérité était souvent plus sombre que ne le laissaient paraître les premières apparences.
Le désespoir m'écrasait, la beauté de cette jeune fille assassinée résonnant comme un écho funèbre dans mes pensées. Sans passé, sans futur, elle semblait flotter dans l'obscurité, une âme perdue que le destin avait cruellement arrachée. Mon portable devint un prisme à travers lequel je scrutais sans cesse chaque détail de sa photo, cherchant une révélation qui pourrait donner un sens à cette tragédie.
Soudain, mes yeux s'arrêtèrent sur un détail qui fit exploser mon cœur de stupeur. Autour de son cou, un pendentif en forme de cœur brillait comme un mystérieux talisman. Une onde de choc me parcourut lorsque je reconnus immédiatement ce bijou. C'était le même que portait ma sœur, Alice, disparue sans laisser de trace il y a six mois. Mon souffle se coupa, et je restai pétrifié, incapable de croire à la révélation brutale qui s'imposait à moi.
Le lien entre Léa et Alice demeurait énigmatique, et une avalanche de questions tourbillonnait dans ma tête. Étaient-elles amies, complices, ou victimes d'un même destin cruel ? Les échos du passé refaisaient surface, éclairant d'une lumière sinistre la disparition de ma sœur.
Le souvenir du jour où Alice m'avait annoncé son départ pour un voyage en Europe résonnait avec une ironie amère. Ses paroles, alors porteuses d'espoir, se teintaient désormais d'une obscurité inquiétante.
Mon esprit s'embrouillait de doutes et de craintes, réveillant les émotions enfouies de ma quête infructueuse pour retrouver Alice. La vérité, jusqu'ici insaisissable, semblait se dessiner dans les contours sombres de cette tragédie. Une boule d'angoisse se forma dans ma gorge, me forçant à réagir. D'un bond, je me levai, saisis mon vélo, et me dirigeai vers le commissariat, déterminé à exposer mes découvertes au commissaire Martin.
Lorsque j'entrai dans son bureau, mon regard croisa le sien, empreint d'une curiosité mêlée d'inquiétude. La tension dans l'air était palpable alors que je sortis le pendentif de ma poche, le plaçant devant lui comme une pièce à conviction. Ma voix, teintée d'urgence et d'émotion, décrivit le lien entre Léa et Alice, entre deux destins qui semblaient s'entrelacer dans une toile tissée de mystères.
La vérité, aussi sombre et complexe soit-elle, devait être mise à jour. Mon besoin de savoir, d'affronter les secrets enfouis, m'animait comme un feu dévorant. Le commissaire Martin, fixant le pendentif avec une intensité réfléchie, semblait comprendre l'ampleur de cette découverte. La quête de la vérité s'intensifiait, plongeant dans les méandres d'une intrigue où chaque révélation ouvrait une nouvelle porte vers l'inconnu.
Cela tombait bien, je venais de recevoir une convocation au commissariat, le commissaire Martin voulait m'auditionner. Je pris mon vélo et partis, il n'était qu'à 3 km de mon domicile. Je pédalai vite, je voulais en finir au plus vite avec cette affaire. Je me demandais ce que le commissaire voulait me dire, s'il avait découvert quelque chose sur Léa, s'il avait trouvé un suspect, s'il avait un lien avec Alice.
J'arrivai au commissariat, je me garai devant l'entrée, je rentrai dans le hall.
Le commissariat de Dublin était un bâtiment moderne et imposant, situé dans le centre-ville. Il avait une façade en verre et en métal, qui reflétait la lumière du soleil. Il était entouré de caméras de surveillance et de barrières de sécurité. Il abritait les bureaux des différents services de police, ainsi qu’une salle d’interrogatoire, une cellule et un laboratoire.
La pièce où le commissaire devait me recevoir était au deuxième étage.
C’était un bureau spacieux et élégant, décoré avec goût. Il y avait un grande table en bois, sur lequel étaient posés un ordinateur, un téléphone et des dossiers. Il y avait aussi une bibliothèque remplie de livres, une plante verte et un tableau représentant un paysage irlandais. Il y avait deux fenêtres qui donnaient sur la rue, mais elles étaient fermées par des rideaux.
Le commissaire était un homme d’une cinquantaine d’années, aux cheveux gris et aux yeux bleus. Il portait un costume noir, une chemise blanche et une cravate rouge. Il avait un air sérieux et autoritaire. Il m' a accueilli avec un sourire un peu ironique et m'a invité à m'asseoir sur l’un des deux fauteuils en cuir qui faisaient face à son bureau.
L’homme qui était avec lui était un jeune inspecteur, d'une quarantaine d,années aux cheveux bruns et aux yeux verts. Il portait un jean, un t-shirt et une veste en cuir avec un badge . Il avait un air décontracté et sympathique, mais aussi curieux et attentif. Il m' a salué avec un signe de tête et s’est assis sur l’autre fauteuil en cuir.
Le commisaire s'assit en face de moi. Il avait l'air grave, il me regarda droit dans les yeux et me dit
: - Paul, je vais être direct avec vous.
Nous avons identifié le meurtrier de Léa.
C'est vous Paul
Le cauchemar persistait, une spirale infernale de fausses accusations et de preuves fabriquées. Mes mots tombaient dans le vide, écrasés par le poids des faux témoignages dressés contre moi. Je me retrouvais plongé dans l'univers sombre d'un mauvais roman policier , où la corruption et la trahison étaient les protagonistes de cette tragédie perverse.
Le commissaire avec un visage sans scrupules sculpté par des années d'expérience dans les bas-fonds de la criminalité, me fixait avec une froideur dénuée de compassion. Son sourire sarcastique était une lame acérée, tranchant à travers mes dénégations. Je l'interrogeai, exigeant des réponses à ces accusations absurdes qui tissaient une toile funeste autour de moi.
-"Quoi ?" articulai-je, mon ton oscillant entre l'indignation et l'incrédulité.
-"C'est absurde !
-Pourquoi dites-vous cela ?
-Où sont vos preuves réelles, ?"
Il haussa un sourcil, un rictus cruel étirant ses lèvres.
-"Ne jouez pas à l'innocent, Paul. Vos empreintes digitales sont une signature macabre sur le corps de Léa, un témoignage silencieux de votre culpabilité. Son monde est devenu votre toile, chaque coin et recoin marqués de votre présence. L'ADN sous ses ongles, dans ses cheveux, une empreinte génétique de votre crime.
-Vous ne pouvez échapper à la vérité."
Ma bouche s'ouvrit pour répliquer, mais chaque mot se heurta à un mur de certitudes forgées dans l'enfer des enquêtes tordues. Je tentai de nier les accusations, mais il était enfermé dans son propre récit déformé. La salle d'interrogatoire se transforma en un lieu d'agonie mentale, où la réalité se dissolvait dans un tourbillon d'accusations infondées.
-"Nous avons trouvé votre vélo, témoin silencieux de votre fuite désespérée. Des traces de sang, un témoignage muet du crime que vous cherchez à nier. Votre portable, une archive macabre de votre obsession maladive pour elle. La carte de presse, une preuve accablante de votre implication.
Tout s'aligne contre vous, Paul.
-Vous êtes coincé."
Ma gorge se serrait, une étreinte étouffante de l'injustice. Les détails s'entremêlaient, une toile d'araignée complexe de tromperies et de manipulations. je vressentis la noirceur de cette descente aux enfers où la vérité était éclipsée par les ombres de la conspiration. Mon destin semblait scellé, les pages du roman se tournaient implacablement vers une conclusion sinistre.
Je restai sans voix, je ne comprenais pas comment c'était possible. Je n'avais jamais touché Léa, je n'avais jamais eu de relation avec elle, je ne l'avais jamais blessée. Je n'avais fait que la découvrir, la photographier, la signaler. Je n'avais fait que mon travail de journaliste. Je n'avais rien à voir avec son meurtre. Je tentai de me défendre, je lui dis :
- Mais c'est impossible !
Il y a une erreur !
Il y a un piège ! Quelqu'un a voulu me faire porter le chapeau !
Quelqu'un a falsifié les preuves
Quelqu'un a voulu me nuire !
Il secoua la tête, il me dit :
- Arrêtez de vous chercher des excuses, Paul.
Vous savez très bien qui est ce quelqu'un. C'est vous-même.
Paul, je vais devoir vous inculper pour assassinat avec préméditation pour le meurtre de Léa,
- vous serez déféré devant un juge.
Je ne pus lui parler d'Alice, soudainement un de ses adjoints vint lui parler et j'entendis : il y a un problème avec l'ADN, ce n'est pas lui.
Je relevai la tête, je sentis un espoir naître en moi. Peut-être que tout n'était pas perdu, peut-être que j'avais une chance de prouver mon innocence, peut-être que le vrai coupable allait être démasqué. Je demandai au commissaire
- Qu'est-ce que vous dites ?
Quel problème avec l'ADN ?
Ce n'est pas moi quoi ? Il me regarda avec surprise, il me dit :
- Vous n'êtes pas au courant ? Nous avons reçu les résultats du laboratoire, ils ont analysé l'ADN trouvé sur le corps de Léa. Et devinez quoi ? Ce n'est pas le vôtre. C'est celui d'une femme.
Une femme ? Mais quelle femme ? Vous savez qui c'est ?
Il hocha la tête, il me dit : - Oui, nous savons qui c'est.
C'est votre sœur. Alice.
-Je comprends que vous soyez bouleversé, Paul. C’est une situation très difficile à accepter. Mais les faits sont là, votre sœur Alice est la meurtrière de Léa. Nous avons des preuves irréfutables.
Nous avons retrouvé son ADN sur le corps de Léa, sur son portefeuille, sur son pendentif. C’est le même ADN que celui que vous nous avez donné quand vous avez signalé sa disparition il y a six mois.
Nous avons retrouvé son passeport, ses billets d’avion, ses réservations d’hôtel. Elle est revenue en France il y a deux semaines, elle a séjourné dans le même hôtel que Léa, elle a pris le même vol que Léa.
Nous avons retrouvé son téléphone, ses messages, ses photos. Elle connaissait Léa, elle était en contact avec elle, elle l’a séduite, elle l’a manipulée, elle l’a tuée.
Nous avons retrouvé son arme, un couteau de cuisine, dans sa chambre d’hôtel. Elle l’a utilisé pour frapper Léa à la tête, elle l’a laissé sur place, elle a pris la fuite.
Nous savons tout, Paul. Nous savons pourquoi elle a fait ça.
Elle a tué Léa par jalousie. Elle était amoureuse de vous, Paul.
Elle ne supportait pas que vous soyez attiré par Léa. Elle voulait vous avoir pour elle seule. Elle voulait vous éloigner de Léa. Elle voulait vous faire souffrir.
Elle est folle, Paul. Elle est dangereuse. Elle est recherchée par la police internationale
Mais les faits sont là, votre sœur Alice est la meurtrière de Léa. Nous avons des preuves irréfutables.
Nous avons retrouvé son ADN sur le corps de Léa, sur son portefeuille, sur son pendentif. C’est le même ADN que celui que vous nous avez donné quand vous avez signalé sa disparition il y a six mois.
Nous avons retrouvé son passeport, ses billets d’avion, ses réservations d’hôtel. Elle est revenue en France il y a deux semaines, elle a séjourné dans le même hôtel que Léa, elle a pris le même vol que Léa.
Nous avons retrouvé son téléphone, ses messages, ses photos. Elle connaissait Léa, elle était en contact avec elle, elle l’a séduite, elle l’a manipulée, elle l’a tuée.
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L'annonce du policier était une claque glaciale, un écho sinistre résonnant dans les couloirs de mon esprit. Les mots dérangeants pénétraient ma conscience, m'accablant d'une réalité pernicieuse. Ma sœur, complice d'un meurtre, une protagoniste dans ce cauchemar sordide ?
C'était une trahison insensée, une distorsion des liens du sang qui me liaient à elle.
Les ténèbres se densifièrent alors que le policier décrivait une histoire déformée où la jalousie et l'amour dévoyé étaient les fils conducteurs du crime. Ma sœur, une ombre malfaisante agissant par pur ressentiment. Il prétendit que j'étais son otage, son jouet, une marionnette inconsciente de son jeu malsain
Des frissons glacés me parcoururent l'échine alors qu'il dépeignait Alice comme une menace, folle et dangereuse.
Pourtant, au plus profond de moi, une voix persistante murmurait que quelque chose n'allait pas. Les pièces du puzzle ne s'emboîtaient pas correctement, comme si une force invisible manipulait les fils de cette tragédie. Les certitudes du policier semblaient être des mensonges soigneusement façonnés, une façade habilement construite.
Alors, une pensée inquiétante s'insinua dans mon esprit.
Et si cet homme qui se tenait devant moi, revêtu de l'uniforme d'autorité, était l'architecte de toute cette noirceur ?
Et si la vraie coupable était celle qui pointait du doigt ma propre chair et mon sang ?
Les détails s'entremêlaient dans une danse macabre de suspicion. Si ce n'était pas un policier, mais un imposteur habile, un traître dissimulé dans les rangs de l'application de la loi. Les liens familiaux semblaient se déchirer, révélant un abîme de trahison.
-"Vous vous trompez", articulai-je d'une voix tremblante mais déterminée.
-"Vous cherchez des coupables là où il n'y en a pas.
Le policier afficha un sourire suffisant, convaincu de sa version des faits. Mais je refusai de succomber à sa manipulation. où les alliances se faisaient et se défaisaient, où la réalité était une matière malléable entre les mains de ceux qui tissaient les fils du destin.
Je comprends que vous soyez confus, Paul. C’est une histoire très compliquée. Mais je vais essayer de vous expliquer.
-Vous ne connaissiez pas Léa, mais Alice vous connaissait. Elle vous suivait depuis longtemps, elle savait tout de vous, de votre travail, de vos goûts, de vos habitudes. Elle était obsédée par vous, elle voulait être votre petite amie, votre femme, votre tout.
Puis il me raconta avec une certaine emphase
Dans les lueurs tamisées de l'aéroport, Alice repéra Léa, une silhouette aussi séduisante que déroutante, une énigme enveloppée dans la clarté des néons. Elle ne pouvait ignorer la ressemblance frappante, le miroir déformant de son propre passé. Les yeux perçants d'Alice discernaient une menace potentielle, une rivale dans cette vaste toile d'existences croisées.
L'instinct de survie en alerte, Alice décida de jouer au jeu dangereux de la séduction. Elle devint l'amie souriante, la confidente attentionnée, gagnant la confiance de Léa à chaque étape de cette danse complexe. Les deux femmes partageaient des rires complices, mais Alice, derrière son masque amical, ourdissait un plan machiavélique.
Le piège se referma dans l'ombre, là où la confiance s'était épanouie. Alice, experte dans l'art du mensonge, guida Léa vers une destinée sombre, loin des regards indiscrets. Et puis, dans le silence assourdissant, le couteau scintilla comme une lueur furtive, la vie de Léa s'éteignant lentement.
Le portefeuille volé, un trophée de la trahison, glissa discrètement dans la poche d'Alice. Elle contempla son œuvre avec une froide détermination, une satisfaction déformée par le venin de la jalousie.
Le complot ne s'arrêta pas là. Sur la scène du crime, Alice laissa derrière elle des indices soigneusement choisis, tissés dans la toile du mensonge. Elle voulait que la culpabilité se reflète dans les yeux de l'innocent, que la vie d'un autre soit sacrifiée pour ses propres démons intérieurs.
Pendant ce temps, vous, dans l'ombre de l'accusation, étiez pris au piège d'une toile complexe de tromperies. L'injustice était tissée dans chaque détail, une machination diabolique ourdie par le ressentiment. Alice avait joué sa pièce maîtresse, espérant que vous payiez pour le crime que vous n'aviez pas commis.
Elle a voulu faire croire que c’était vous le meurtrier, elle a laissé des fausses preuves sur la scène du crime. Elle a voulu vous faire souffrir, vous faire payer pour ne pas l’aimer.
Les masques tombent Paul .
Les vérités émergent, et les conséquences d'une seule décision peuvent changer à jamais le cours de plusieurs vies.
Mais Alice a commis une erreur, elle n’a pas pensé que nous allions analyser son ADN. Elle n’a pas pensé que nous allions découvrir son identité, son passé, son lien avec vous. Elle n’a pas pensé que nous allions la démasquer.
--La vérité, Paul, est une ombre insaisissable dans ce monde sombre où nous évoluons. Alice, la meurtrière présumée, et vous, l'innocent piégé dans cette toile tissée de mensonges. Les paroles du détective résonnèrent dans l'atmosphère tendue de la pièce, une symphonie discordante de vérités partielles et de mystères non résolus.
-Je suis désolé pour ce que vous avez vécu, Paul. Je suis désolé pour ce que vous allez vivre," murmura-t-il d'une voix lourde de compassion feinte. Les mots flottaient dans l'air, chargés de promesses non tenues et d'une menace subtile.
La vérité était une épée à double tranchant, coupant à travers les mensonges tout en dévoilant un abîme d'incertitudes.
-"Vous devez être fort," ajouta-t-il, une injonction lourde de sous-entendus.
La coopération était la clé, mais quelle était la vraie nature du jeu auquel il me conviait ?
Les ténèbres semblaient s'épaissir autour de moi, la réalité se fragmentant en éclats de vérité et de mensonges.
-Où est-elle, Paul ?"
La question était un écho sinistre dans l'obscurité, une exigence qui pesait comme une épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Les réponses étaient des énigmes, des pièces manquantes dans le puzzle macabre qui se déployait devant moi.
-Comment la contacter ?
-Que va-t-elle faire ?"
Les interrogations tombaient comme des gouttes de pluie froide, chacune déposant son fardeau de responsabilité sur mes épaules. La traque de l'énigmatique Alice était un jeu de piste où chaque indice menait à une énigme plus complexe.
-Je ne sais pas où elle est.
-Je ne sais pas comment la contacter. Je ne sais pas ce qu'elle va faire. Je ne sais rien, je vous le jure," plaidai-je, une lueur de vérité dans mes yeux, noyée dans l'océan d'incertitudes.
Le commissaire fronça les sourcils, un scepticisme palpable dans son regard.
-Vous ne me croyez pas, je le vois bien. Vous pensez que je mens, que je la protège, que je suis de son côté.
Les mots résonnaient dans l'espace clos, un écho de vérité ou de ruse habile.
Les alliances et les trahisons dans cette pièce mystérieuse semblaient être tracées par une main invisible. Alice, une énigme en fuite, une silhouette insaisissable dans l'ombre.
Et moi, un pion dans un jeu où les règles étaient changeantes, une victime potentielle dans un monde où la frontière entre la réalité et la fiction était floue.
Je lui répondis que je ne comprenais pas, que si j’avais des nouvelles d’Alice je lui communiquerais tout en ne croyant pas un mot de cette histoire. Pendant qu’il sortit un moment de la pièce je vis sur son bureau un dossier sur Léa, je le pris en photo car il y avait son adresse. Il revint, je partis. Maintenant il y avait Léa et Alice, j’avais peur pour elle. L’adresse de Léa correspondait à une petite ville minière à 100 km de Dublin.
Je me dis que je devais aller voir cette ville, peut-être que j’y trouverais des indices sur Léa, sur Alice, sur leur relation. Peut-être que j’y trouverais la vérité. Je pris un billet d’avion pour l’Irlande, je fis mes bagages, je partis sans prévenir personne. Je savais que c’était risqué, que le commissaire Martin me soupçonnerait, que je serais recherché par la police. Mais je n’avais pas le choix, je devais savoir.
J’arrivai à Dublin, je louai une voiture, je pris la route vers la ville minière. Je regardai le paysage défiler,
Les montagnes environnantes étaient parsemées de carrières, de puits de mines et de terrils, créant un horizon accidenté, une symphonie industrielle
je pensai à Léa, à Alice, à moi. Je me demandai ce qui nous liait, ce qui nous séparait, ce qui nous arrivait. Je me demandai si j’allais les revoir, si j’allais les comprendre, si j’allais les aimer.
Je me demandai si j’allais survivre.
Pendant mon trajet , je m 'arretais dans une station service , j'y trouvais une brochure sur la ville ou j 'allais , elle s appelait Kilmore, c'est une petite ville de 1000 habitants située à 100 km de Dublin, sur la côte est de l'Irlande.
C'est une ville ancienne, fondée au 18e siècle par des immigrants gallois venus exploiter le charbon et le fer. La ville a connu son apogée en 1840 quand elle exportait ses produits vers l'Angleterre et l'Europe. Mais la ville a décliné au 20e siècle, quand les mines ont fermé et que les habitants ont émigré vers les grandes villes.
Aujourd'hui, Kilmore est une ville tranquille, qui vit principalement du tourisme et de la pêche.
La ville a conservé son charme d'antan, avec ses maisons en pierre, ses rues pavées, son église gothique, son musée de la mine.
La ville est entourée d'un paysage magnifique, fait de collines verdoyantes, de falaises escarpées, de plages de sable fin. La ville est souvent enveloppée d'une brume légère, qui lui donne une atmosphère mystérieuse. Kilmore est une ville accueillante, où les habitants sont chaleureux et fiers de leur histoire. La ville a une vie culturelle riche, avec des festivals, des concerts, La ville a aussi une vie gastronomique variée, avec des spécialités locales comme le saumon fumé, le soda bread, le whisky irlandais. La ville a enfin une vie nocturne animée, avec des pubs, des clubs, des discothèques.
C'est un un lieu idéal pour se ressourcer, se divertir, se détendre.
Quand j'arrivais la pluie , le brouillard intense des rues désertes me donnait une sensation d 'oppression , je trouvais vite un motel
Le motel était un bâtiment délabré, aux murs jaunis et aux fenêtres sales.
La porte d’entrée grinçait à chaque fois qu’un client entrait ou sortait. Le hall sentait le renfermé, le tabac et l’alcool. Le réceptionniste était un vieil homme maigre, aux cheveux gras et aux yeux cernés.
Il me regarda avec méfiance quand je lui demandai une chambre. Il me tendit une clé sans un mot, en échange de quelques billets froissés.
Je montai les escaliers, en évitant les taches suspectes sur la moquette.
Je trouvai ma chambre au bout du couloir, à côté d’une machine à glaçons qui faisait un bruit infernal.
Je poussai la porte, qui ne fermait pas bien.
La chambre était sombre, étroite et sale. Le lit était défait, les draps étaient tachés, l’oreiller était troué. La télévision était posée sur une commode branlante, qui diffusait des images floues et sans son. La salle de bain était minuscule, le lavabo était fissuré, la douche était rouillée. L’eau était tiède et marron. Je n’avais pas envie de rester là plus longtemps que nécessaire.
Je posai mon sac sur le sol, je m’allongeai sur le lit, je fermai les yeux. J’essayai de dormir, mais le brouillard ne quittait pas mon esprit.
je pensais à ma soeur ,de mes étés passés avec elle au bord de la mer.
Nous étions inséparables, nous partagions tout, nos jeux, nos rêves, nos secrets. Nous aimions courir sur la plage, faire des châteaux de sable, ramasser des coquillages.
Nous aimions nous baigner dans l'eau, plonger dans les vagues, nager avec les poissons.
Nous aimions rire aux éclats, nous taquiner, nous amuser.
Alice était ma grande sœur, mais elle se réfugiait souvent dans mes bras. Elle était très sensible, un peu révoltée par les injustices de ce monde. Elle se souciait des autres, elle voulait les aider, les protéger. Elle avait du caractère, elle n'aimait pas qu'on lui dise quoi faire, qu'on lui impose des règles. Elle avait du talent, elle aimait écrire, dessiner, chanter. Elle était ma sœur, elle était mon amie, elle était mon modèle. Je l'admirais, je l'aimais, je la suivais. Elle me guidait, elle me conseillait, elle me soutenait. Elle me faisait grandir, elle me faisait rire, elle me faisait vivre. Elle était tout pour moi.
je n' arrivais pas a comprendre , cette histoire d ADN me tracassait , l'inspecteur quand il m 'accusa , était sur de lui et assez rapidement , c 'était un autre ADN celui de ma soeur , ne serait ce pas une manipulation ou les flics pourraient être impliqués voir le commisaire Martin , je m endormis épuisé , une rude journée m attendait demain , je devais aller voir les parents de Léa
au matin , je partis , je mettai mon gps et je me laissais conduire , je traversai la ville, elle paraissait sinistre , j arrivais vers une route plutot un sentier qui me conduisit vers les falaises La maison se dressait fièrement au bord de la falaise, dominant l'océan déchaîné. C'était une maison de style victorien, imposante et atypique, qui témoignait d'un passé glorieux. La maison avait une façade en pierre,usée par le temps , ornée de dentelles de bois, de colonnes, de tourelles. La maison avait un toit en ardoise, percé de lucarnes, de cheminées, de clochetons et des fenêtres en vitrail,
des dentelles de bois finement ouvragées encadraient les fenêtres, ajoutant une touche délicate à la robustesse de la pierre brute. Les colonnes imposantes, debout comme des gardiens silencieux, soutenaient un balcon majestueux qui semblait suspendu entre le ciel et la terre .
Des tourelles audacieuses s'élevaient au-dessus de la toiture, donnant à la maison une allure presque féérique.
La maison avait des grandes baies ouvertes sur la mer, qui offraient une vue panoramique sur l'horizon. De ces baies, on pouvait admirer le spectacle des vagues, le ballet des mouettes, le coucher du soleil. De ces baies, on pouvait sentir le souffle du vent, le parfum du sel, l'humidité de l'air. De ces baies, on pouvait entendre le bruit de l'eau, le cri des oiseaux, le silence de la nuit. La maison était isolée, loin du bruit et de l'agitation de la ville. C'était une maison qui invitait au calme, à la contemplation, à la rêverie. C'était une maison qui cachait des secrets, des histoires, des mystères. C'était une maison qui attirait les regards, les curieux, les aventuriers. J .eus une sensation étange
’avais l’impression que cette maison m’attendait, qu’elle me réservait quelque chose, qu’elle me connaissait. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais une connexion entre elle et moi. Peut-être parce que j’étais un journaliste par la force des choses , un enquêteur, un fouineur. Peut-être parce que j’aimais les énigmes, les puzzles, les casse-têtes. Peut-être parce que j’avais un don, une intuition, un sixième sens.
Je m’approchai de la porte d’entrée, pl
ongée dans l’obscurité. Je sortis ma lampe torche, qui éclaira faiblement le hall. Je vis des meubles anciens, des tableaux poussiéreux, des bibelots étranges.
Je sonnai , une femme très belle apparut sur le perron, elle avait les mêmes traits que Léa, sa fille. Elle avait les cheveux blonds, longs et bouclés, qui encadraient son visage ovale. Elle avait les yeux bleus, clairs , profonds, qui exprimaient la tristesse et la douceur. Elle avait le nez fin, les lèvres roses, le sourire timide. Elle avait la peau claire, , les joues rosées. Elle portait une robe bleue, simple et élégante, qui mettait en valeur sa silhouette fine. Elle portait un collier de perles, discret et raffiné, qui ornait son cou délicat. Elle portait des escarpins noirs, sobres et chics, qui allongeaient ses jambes fines. Elle me regardait avec curiosité, avec méfiance, avec espoir. Elle se demandait sans doute qui j étais , ce que je voulais, ce que je savais.
Je m’avançai vers elle, avec assurance, avec politesse, avec respect. Je lui tendis la main, avec sourire, avec courtoisie. Je me présentai à elle, avec simplicité, avec franchise, avec sincérité. Je lui dis que j’étais un journaliste, Je lui dis que je voulais lui parler, lui poser des questions, avec prudence, avec intérêt. Elle accepta ma main, avec grâce, avec élégance, avec curiosité. Elle se présenta à moi, avec modestie,
Elle me fit entrer dans un salon, qui était décoré avec goût et élégance. Il avait un parquet en bois, un tapis en laine, un canapé en cuir. Le salon avait une cheminée en pierre, une bibliothèque en chêne, une table basse en verre. Le des tableaux aux murs, des plantes aux fenêtres, des bougies sur les étagères. La femme m'invita à m'asseoir sur le canapé, elle s'assit à côté de moi. Elle me regarda avec anxiété, elle me demanda comment allait Léa, cela faisait un mois qu'elle n'avait plus de nouvelles. Je frissonnai à l'idée de lui raconter ce qui s'était passé, je cherchai les mots pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. Je pris une profonde inspiration, je lui dis :
- Madame, je suis désolé de vous dire ça, mais Léa est morte
. La femme me fixa avec incrédulité, elle me dit :
- Quoi ? Mais c'est impossible ! Comment ça, elle est morte ?
Je baissai les yeux, je lui dis :
- Elle a été tuée il y a deux jours, dans une ruelle sombre. Je l'ai trouvée par hasard, en allant travailler. Je suis journaliste, je couvre l'affaire. La femme poussa un cri déchirant, elle me dit : - Non ! Non ! Non ! C'est pas vrai ! C'est pas possible ! Pas ma fille ! Pas ma Léa ! Elle se leva d'un bond, elle se mit à pleurer à chaudes larmes. Elle se jeta sur moi, elle me frappa de ses poings. Elle me dit :
- C'est de votre faute ! C'est vous qui l'avez tuée !
Vous mentez ! Vous êtes un monstre ! Elle s'effondra sur le sol, elle se mit à sangloter.
Elle me dit : - Pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi moi ? Qu'est-ce qu'elle a fait pour mériter ça ?
Elle me regarda avec désespoir, elle me dit :
- Dites-moi que c'est pas vrai ! Dites-moi que c'est une erreur !
Dites-moi que ma fille est vivante ! Je restai silencieux, je ne savais pas quoi dire. Je ne savais pas comment la consoler, comment la rassurer, comment la soutenir. Je ne savais pas comment lui dire que j'étais désolé.
Je l’écoutai me parler de Léa, de son enfance, de son adolescence, de sa personnalité. Elle me raconta des anecdotes sur sa fille, qui me firent sourire, rire, pleurer.
Elle me dit :
Léa était une fille pleine de vie, de joie, de rêves. Elle aimait les livres, elle en dévorait des dizaines par mois. Elle aimait les histoires, elle en inventait des centaines dans sa tête. Elle aimait les mots, elle en écrivait des milliers sur son journal.
Léa était une fille curieuse, intelligente, créative. Elle s’intéressait à tout, elle apprenait vite, elle se lançait des défis. Elle voulait être écrivain, elle voulait publier un roman, elle voulait faire connaître son univers.
Léa était une fille généreuse, sensible, courageuse. Elle se souciait des autres, elle les aidait, elle les protégeait. Elle détestait l’injustice, elle se battait pour ses idées, elle se faisait respecter.
Elle me raconta des anecdotes sur Léa, qui me firent découvrir sa fille, qui me firent aimer sa fille.
Quand Léa avait 10 ans, elle a gagné un concours de rédaction à l’école. Elle avait écrit une histoire policire fantastique
L’histoire qu'elle avait écrite s’appelait “Le mystère du manoir hanté”. C’était l’histoire de deux enfants, tim et Lola, qui décidaient d’explorer un vieux manoir abandonné, réputé pour être hanté par des fantômes. Ils y découvraient des indices, des énigmes, des secrets. Ils y rencontraient aussi des dangers, des pièges, des menaces. Ils devaient faire preuve de courage, d’intelligence, d’imagination. Ils finissaient par découvrir la vérité sur le manoir, sur les fantômes, sur eux-mêmes.
L’histoire de Léa était originale, captivante, fantastique. Elle mêlait habilement le policier et le fantastique, le réel et l’imaginaire, le suspense et l’humour. Elle faisait frissonner, rire, rêver. Elle avait séduit le jury du concours, qui avait salué son talent, sa créativité, sa maîtrise.
Léa avait reçu un prix, un diplôme, un livre dédicacé et avait été félicitée par, ses professeurs, ses camarades. Elle avait été fière, heureuse, émue. Elle avait su ce jour-là qu’elle voulait devenir écrivain.
Son professeur de francais avait été tellement impressionné qu’il avait envoyé son texte à une maison d’édition. Léa avait reçu une lettre de félicitations et un chèque de 100 euros.
Quand Léa avait 15 ans, elle a organisé une collecte de livres pour les enfants défavorisés. Elle avait mobilisé ses amis, sa famille, ses voisins. Elle avait récolté plus de 500 livres qu’elle avait triés, emballés, envoyés. Léa avait reçu une photo des enfants souriants avec leurs livres.
Quand Léa avait 18 ans, elle a participé à un atelier d’écriture avec un auteur célèbre. Elle avait été sélectionnée parmi des centaines de candidats. Elle avait passé une semaine à travailler sur son roman avec le mentorat de l’auteur. Léa avait reçu des conseils précieux et des encouragements sincères.
Elle me raconta des anecdotes sur Léa, qui me firent comprendre sa passion pour les livres, qui me firent partager sa passion pour les livres. Elle me dit :
Léa était ma fille, elle était ma fierté, elle était ma joie. Je l’aimais plus que tout au monde. Je ne peux pas croire qu’elle soit partie. Je ne peux pas croire qu’elle soit morte.
Elle me regarda avec tristesse, elle me dit :
-
Et vous ? Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Que savez-vous ?
Je lui confiais mes pensées concernant Alice, exprimant ma crainte quant au destin qui aurait pu lui être réservé. Elle saisit mes inquiétudes, rejetant catégoriquement les affirmations de la police. Pleine de promesses, elle s'engagea à m'aider, se retirant dans sa chambre tout en me priant de la suivre si je découvrais quelque chose d'utile. Mon regard fut captivé par une photo qui éveilla ma curiosité, la prenant délicatement entre mes mains pour l'observer de plus près.
Sur l'image, je découvris Léa accompagnée d'une autre jeune femme, étrangement semblable à elle. Leurs visages identiques, leurs yeux miroitant la même lueur, leurs cheveux se confondant. Les deux souriaient complices, se tenant la main et revêtant des robes parfaitement assorties. Une aura de bonheur et d'insouciance émanait de la scène figée.
Au dos de la photo, une inscription à l'encre bleue dévoilait un secret bien gardé :
"Léa et Alice, sœurs jumelles, 18 ans, le jour de leur anniversaire."
Stupéfait, je peinais à assimiler cette révélation. Léa et Alice étaient des sœurs jumelles ? Comment était-ce possible que cela m'ait échappé jusqu'à présent ? Pourquoi Léa n'avait-elle jamais partagé cette information cruciale avec moi ?
Levant les yeux vers la femme, je ne pus contenir ma surprise et questionnai d'un ton empreint d'étonnement : "Qui est cette jeune fille aux côtés de Léa ? Est-ce Alice ? Votre autre fille ?"
Son regard empreint de tristesse croisa le mien, et elle répondit avec une voix chargée d'émotion : "Oui, c'est Alice. C'est ma fille, la sœur de Léa."
Elle me raconta son histoire, qui me fit frémir, pleurer, trembler. Elle me dit :
Alice est née quelques minutes après Léa, c’était une surprise, nous ne savions pas qu’elles étaient jumelles. Nous étions heureux, nous avions deux belles filles, deux merveilles. Elles étaient inséparables, elles se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, elles se comprenaient sans parler.
Alice était différente de Léa, elle était plus timide, plus renfermée, plus solitaire. Elle avait du mal à s’adapter au monde extérieur, elle se réfugiait dans les livres, dans l’écriture, dans son imagination. Elle avait un don pour les mots, elle écrivait des histoires fantastiques, des poèmes romantiques, des lettres enflammées.
Elle me regarda avec pitié, elle me dit :
Je suis désolée pour vous, Paul. Je suis désolée pour Léa. Je suis désolée pour Alice.
Elle me tendit la photo, elle me dit :
-Gardez-la. C’est le seul souvenir qu’il me reste d’elles.
Elle se leva lentement, elle sortit de la pièce.
Elle me laissa seul avec la photo. Seul avec mes questions. Seul avec ma peine.
J' étais désemparé , l 'impression de vivre un cauchemar
je regardais de nouveau la photo , la ressemblance avec Alice était troublante puis un détail m 'attira , je vis un grain de beauté sur la joue gauche de la fille à coté de Léa , je retrouvais ma respiration , soulagé , puis un homme entra dans la maison
Le père de Léa était un homme grand et robuste, avec des cheveux gris et une barbe fournie.
MIl me me fixa intensément, le regard hanté par la douleur et la désolation. Il déclara d'une voix tremblante -Ma femme a sombré dans la folie. Elle s'est construit un monde imaginaire où Léa aurait une sœur jumelle, une certaine Alice. Tout cela est un pur mensonge, une fiction. Alice n'existe pas, du moins pas comme elle l'imagine. Elle n'est que la meilleure amie de Léa."
Il me plongea dans l'histoire tragique qui avait ébranlé sa vie, révélant que Léa avait disparu cinq ans plus tôt.
Un désespoir palpable enveloppait ses paroles lorsqu'il évoqua ses efforts acharnés pour retrouver sa bien-aimée. Des détectives privés, des récompenses offertes, mais malgré tout, le silence persistant.
Son récit prit une tournure déchirante lorsque l'homme m'expliqua comment sa femme avait lentement perdu pied, sombrant dans les abysses de la dépression. Refusant de faire son deuil, elle avait créé de toutes pièces une sœur jumelle pour Léa, prénommée Alice, et l'avait faite fusionner avec la réalité. Elle s'identifiait à Alice, la considérant comme sa propre fille. Un transfert émotionnel complexe avait opéré, distordant sa perception de la réalité.
Son regard, chargé de tristesse et de résignation, se posa sur moi. Il s'excusa d'une voix brisée pour le fardeau que je venais de découvrir. "Je suis désolé pour vous," murmura-t-il, laissant échapper mon bras. Il me fit face avec une douleur évidente dans ses yeux et m'ordonna abruptement : "Partez d'ici, oubliez tout ça." Puis, tournant les talons, il quitta la pièce, me laissant seul avec le poids de cette révélation perturbante.
Je ressentais le poids écrasant de ma responsabilité, conscient que la vérité, aussi dévastatrice soit-elle, devait être révélée au père de Léa. Mon devoir de journaliste se mêlait à ma compassion envers un homme sur le point de voir son univers s'effondrer.
Cherchant le courage au plus profond de moi, je me lançai à sa poursuite dans le couloir, mes mots suspendus dans l'air comme une lourde sentence imminente.
-Monsieur, il faut que je vous parle. Il faut que je vous dise quelque chose. Il faut que vous sachiez."
Il stoppa net, se retournant vers moi, une expression mêlée de méfiance et d'impatience.
-Quoi ?
-Qu'est-ce que vous voulez encore ? Qu'est-ce que vous savez ?"
Je baissai les yeux, le regardant avec une profonde tristesse, et lui dis d'une voix empreinte de douleur contenue :
-Léa est morte. Elle a été tuée il y a deux jours, dans une ruelle sombre. Je l'ai trouvée par hasard, en allant travailler. Je suis journaliste, et je couvre l'affaire."
Son visage se décomposa, une incrédulité poignante se peignant sur ses traits. Il articula difficilement, dans un murmure assourdi par le choc :
-"Non... pas Léa."
La vérité avait déferlé sur lui comme une lame tranchante, dérobant l'innocence qui résidait encore dans son regard. Les mots, lourds de désespoir, planaient entre nous, transformant cet instant en un avant et un après indélébile.
-Quoi ? Mais c’est impossible ! Comment ça, elle est morte ?
Comment ça, elle a été tuée ?
Comment ça, vous l’avez trouvée ?
Je levai les yeux vers lui, je lui dis :
-C’est la vérité, monsieur. C’est la vérité et rien que la vérité. Léa est morte et c’est un fait. Léa a été tuée et c’est un crime. Léa a été trouvée et c’est une preuve.
Il me fixa avec horreur, il me dit :
-Non ! Non ! Non ! C’est pas vrai ! C’est pas possible ! Pas ma fille ! Pas ma Léa !
Il se mit à trembler, il se mit à hurler, il se mit à pleurer.
Il se jeta sur moi, il me serra dans ses bras, il me dit :
-Dites-moi que c’est pas vrai !
-Dites-moi que c’est une erreur ! Dites-moi que ma fille est vivante !
Je restai silencieux, je ne savais pas quoi dire. Je ne savais pas comment le consoler, comment le rassurer, comment le soutenir.
Je ne savais pas comment lui dire que j’étais désolé.
Soudain . il se retourna
- Vous mentez ! Comment se fait-il que la police ne m'ait pas prévenu ?
Comment se fait-il que je n'aie pas reçu de coup de fil, de lettre, de visite ?
- Je ne mens pas, monsieur. moi aussi je ne comprends pas , ce n ,est pas normal que vous n'ayez pas été prévenu
Mais c'est impossible ! J'ai signalé sa disparition, j'ai donné son signalement, j'ai fourni sa photo !
J'ai contacté toutes les autorités, j'ai alerté tous les médias, j'ai sollicité tous les réseaux !
- Je suis désolé, monsieur, mais votre signalement n'a jamais été enregistré. Votre photo n'a jamais été diffusée. Votre alerte n'a jamais été relayée. Il y a eu une erreur, une omission,
je rentrai au motel , épuisé , demain , j ,irais voir la meilleure amie d alice , elle travaillait comme serveuse dans un mac do à l 'entrée de la ville
je fis un cauchemar affreux où Alice, ma sœur, et Léa, , se transformaient en créatures immondes , blafardes. Leurs visages se mélangeaient et se déformaient sous mes yeux. Elles me poursuivaient dans une maison sombre et silencieuse. Je sentais leur souffle sur ma nuque et leurs griffes sur ma peau. Je voulais crier mais aucun son ne sortait de ma bouche. Je me réveillais en sueur et en larmes.”
je pris une douche qui dura un temps infini , je n'arrivais plus à penser
je partis très tot , je traversais la ville , j'arrivai près d'une
zone commercialeje me garais sur un grand parking. L’enseigne rouge et jaune est visible de loin. À l’intérieur, il y a une grande salle avec des tables et des chaises en plastique, décorée de posters et d’écrans. Le sol est carrelé et le plafond est bas. Il y a une ambiance bruyante et animée, avec de la musique et des voix. Au fond, il y a le comptoir où les clients passent leur commande et récupèrent leur plateau. Derrière, on peut voir la cuisine où les employés préparent les aliments.
Alice porte un uniforme bleu et blanc, avec un badge et une casquette. Elle sourit et accueille les clients avec gentillesse.”
Je suis troublé , la ressemblance avec ma soeur est captivante , le grain de beauté les différencie , elle est plus grande
j'allai m'asseoir à une table , elle arriva pour prendre la commande , plus aucun son ne sortait de moi
Bonjour,Mademoiselle Je suis content de vous voir voir.
Vous avez l'air fatiguée?
Oui, j’ai fait le service de nuit au Mac Do. C’est dur, mais il faut bien gagner sa vie.
Qu’est-ce que vous voulez commander?
Paul: Je vais prendre un café et un croissant, .
Tenez voilà votre café et votre croissant.
Paul: Merci, Alice. Dites-moi, vous êtes au courant de ce qui s’est passé pour Léa dans la ruelle près du cinéma? Alice: Quoi donc?
je retins mon souffle et je lui dis brutalement , non pour la faire souffrir , je ne pouvais faire autrement
Paul:Léa a été assassinée. C’est moi qui l’ai trouvée. Elle avait une plaie à la gorge et du sang partout.
Alice: Oh mon Dieu, c’est horrible!
Alice s 'effondra . Elle n’arrivait pas à croire que Léa soit partie si brutalement. Elle se souvenait t de tous les bons moments qu’elles avaient partagés, de leurs rires, de leurs confidences, de leurs projets. Elle se sentat coupable de ne pas avoir été là pour la protéger, s. Elle se demandait qui avait pu lui faire du mal, et pourquoi.
Elle avait envie de hurler, de pleurer, de se venger. Elle se sentait si seule, perdue, abandonnée. Elle avait besoin de réconfort, de soutien, d’espoir. je la pris dans mes bras
elle pleura longuement mais avec discrétion , je pensais à ma soeur , un lien étrange m 'unissait à Alice , mon double
Nous fûmes interrompus par un shérif du comté et de son adjoint .
Bonjour, monsieur. Je suis le shérif Altan, et voici mon adjoint kenneth
Nous voudrions vous parler de l’affaire du meurtre de Léa .
- Bonjour, . Je suis Paul, journaliste au Quotidien. Je suis l’ami d’Alice, la meilleure amie de Léa. Nous étions en train de discuter de l’affaire, justement. Shérif: Ah, oui? Et qu’est-ce que vous en savez, de l’affaire?
Moi: Pas grand-chose, shérif. Je sais juste que c’est moi qui ai trouvé le corps de Léar dans une ruelle près du cinéma. J’ai appelé la police immédiatement. Ils sont venus et ils ont pris ma déposition.
-Shérif: C’est exact. Nous avons votre déposition ici.
Vous dites que vous passiez par là par hasard, que vous n’avez vu personne d’autre, que vous ne connaissiez pas la victime.
-Moi: C’est la vérité, shérif.
- Vous n’avez rien à ajouter? Rien à modifier?
- Non, shérif. Pourquoi?
Vous pensez que je mens?
Shérif: Non, non. Pas du tout. C’est juste que nous avons quelques questions à vous poser. Des questions de routine, vous comprenez.
- Je comprends, mais je ne vois pas ce que je pourrais vous dire de plus. Shérif: Eh bien, par exemple, vous pourriez nous dire ce que vous faisiez là-bas à cette heure-là. Il était tot, non?
- Oui, je me rendais au journal.
- je peux prendre votre appareil photo
- Oui, . Le voilà. Merci. (Il prend l’appareil photo et le regarde)
- Hum… Il y a beaucoup de photos ici.
- Ah, oui? Comme quoi? Shérif: Comme… (Il montre une photo à l’écran)
- Comme ça. Moi: (Je regarde la photo) Oh… C’est… C’est Alice. Shérif:
Oui, c’est Alice. Alice qui travaille au Mac Do. Alice qui est l’amie de Léa. Alice qui est avec vous en ce moment.c est une photo que j ai prise chez les parents de Léa
peut être Que vous avez un lien avec le meurtre de Léa.
- Quoi? Mais c’est absurde! Je n’ai aucun lien avec le meurtre de Léa! Je ne suis pas un assassin!
Shérif: Calmez-vous, monsieur. Nous ne disons pas que vous êtes un assassin. Nous disons juste que vous êtes un suspect.
- Un suspect? Mais sur quelle base? Sur une photo?
- Shérif: Pas seulement sur une photo. Sur d’autres éléments aussi. Des éléments troublants.
- Quels éléments?
-Ne quittez pas la ville , nous vous convoquerons
voyant mon désaroi Alice me proposa d 'aller chez elle
Nous partimes
Alice me proposa d’aller chez elle. Elle habitait dans un bungalow près des falaises, non loin de l’endroit où vivait Léa. J' acceptai son invitation, espérant t
Le bungalow d’Alice était situé au bord d’une route isolée, entouré d’une forêt dense et sombre. Il avait l’air accueillant, avec sa façade en bois clair, ses fenêtres fleuries et sa balançoire sur le porche. Mais il cachait aussi des secrets, comme le montraite la pancarte “No trespassing” qui dissuadait les curieux de s’approcher.
A l’intérieur, le bungalow d’Alice était décoré avec goût, dans un style rétro et kitsch. On y trouvait des meubles en formica, des bibelots en céramique, des coussins à motifs et des rideaux à volants. Le salon est dominé par une grande cheminée, où brûle un feu crépitant.
Sur le mur, on voyait des photos de famille, où Alice souriait avec ses parents . Mais on remarquait des détails troublants, comme une poupée de chiffon pendue à une corde, un masque de carnaval posé sur une étagère ou une tache de sang séché sur le tapis.
Le bungalow d’Alice reflètait sans doute sa personnalité: une jeune femme charmante et innocente, mais qui cache un passé douloureux et une part d’ombre. C’est dans ce lieu que se déroulent des événements mystérieux et .
A l’intérieur, il y avait un salon avec un canapé, une télévision et une cheminée, une cuisine avec une table et des chaises, une salle de bain avec une douche et un lavabo, et une chambre avec un lit et une armoire. Le tout était décoré avec goût, dans des tons pastels et des motifs floraux.
Alice me le fit avec fierté. Elle me dit qu’elle l’avait hérité de sa grand-mère, qui l’avait construit elle-même. Elle me dit qu’elle aimait cet endroit, qu’elle s’y sentait bien, qu’elle y avait ses souvenirs. Elle me dit aussi qu’elle le partageait avec Léa, qui venait souvent la voir et dormir chez elle. Elle me dit qu’elles étaient comme des sœurs, qu’elles se connaissaient depuis l’enfance, qu’elles avaient grandi ensemble.
Je regardai les photos accrochées aux murs. Il y avait des photos d’Alice et de Léa à différents âges, souriantes et complices. Il y avait aussi des photos de leurs familles, de leurs amis, de leurs voyages. Je vis la joie et la tendresse qui se dégageaient de ces images.
Je sentis la tristesse et le vide qui les remplaçaient
Alice me prit par la main et me conduisit à la fenêtre. Elle m’invita à regarder le paysage. Je vis les falaises qui dominaient la mer, les vagues qui se brisaient sur les rochers, le soleil qui se couchait à l’horizon. Je vis la beauté et la majesté de la nature. Je vis aussi le danger et la fragilité de la vie..
je vis une photo accroché au mur du salon une photo en noir et blanc, prise dans un studio. On y voyait deux femmes qui se ressemblaient beaucoup, presque comme des jumelles. Elles avaient les mêmes cheveux blonds, les mêmes yeux bleus, le même nez fin et la même bouche souriante.
Elles portaient des robes élégantes et des colliers de perles.
Elles se tenaient par la main et se regardaient avec tendresse.
Je fus troublé par cette photo, car elle me rappelait ma sœur, qui était morte dans un accident de voiture il y a quelques années. Elle avait le même visage qu'Alice le même regard, le même sourire. Je me demandais si c’était une coïncidence, ou si il y avait un lien entre elles.
Je demandai à Alice qui était cette fille, celle qui lui ressemblait et aussi à ma sœur.
Elle me dit qu’elle ne la connaissait pas, qu’elle avait trouvé cette photo dans une brocante, qu’elle l’avait achetée par curiosité. Elle me dit qu’elle n’avait aucune idée de son nom, de son origine, de son histoire, qu’elle trouvait cette photo intrigante, qu’elle se demandait qui étaient ces femmes, ce qu’elles faisaient, ce qu’elles pensaient.
Je regardai à nouveau la photo, et je sentis une émotion me saisir. Je sentis que cette photo cachait un secret, un mystère, une énigme. Je sentis que cette photo avait un rapport avec le meurtre de Léa, avec le passé d’Alice, avec le mien.Cette photo allait changer ma vie.
Je me réveillai, j’avais dormi sur le canapé, une couverture sur moi.
En ouvrant péniblement les yeux, je vis Alice, ma sœur. Elle était si belle, souriante, dans une jupe colorée.
Je criai: “Enfin, Alice, tu es là!”
Elle me répondit: “Oui, Paul, je suis là.”
En souriant, c’était Alice, l’amie de Léa. Je lui dis que j’allais aller au commissariat ce matin, car le shérif m’avait intrigué. Elle me demanda de venir avec moi. Je ne pus refuser.
Elle m’attendrait dans la voiture. Nous partîmes.
On traversa la ville de Kilmore, une ville avec beaucoup de magasins fermés, des maisons abandonnées, une ville triste enveloppée par la pluie.
La ville de Kilmore était un spectacle désolant. Les rues étaient vides, les vitrines étaient cassées, les murs étaient tagués. On voyait des pancartes “À vendre” ou “À louer” sur les façades des immeubles.
On sentait la pauvreté, le déclin, le désespoir.
La ville avait perdu son âme, son charme, son dynamisme.
La pluie tombait sans relâche, rendant l’atmosphère encore plus morose.
Les gouttes d’eau ruisselaient sur les pare-brises, les trottoirs, les toits. Les nuages gris obscurcissaient le ciel, masquant le soleil, la lumière, l’espoir.
La pluie était comme une larme, une plainte, un adieu.
Je regardai la ville de Kilmore avec tristesse et compassion. Je me demandai ce qui avait causé sa déchéance, sa ruine, sa mort. Je me demandai si elle avait encore un avenir, une chance, une renaissance.
Je me demandai si elle avait encore des habitants, des rêves, des sourires.
Nous arrivames devant le poste de police , un bâtiment imposant, avec une façade en briques rouges, des colonnes blanches, des fenêtres rectangulaires et un drapeau étoilé.
Il avait une entrée principale avec des marches et des portes vitrées, où se trouvait le nom du commissariat et le logo de la police.
Il y avait aussi une entrée secondaire avec un garage, où se garait les voitures de patrouille et les fourgons. De forme rectangulaire avec deux étages, où se répartissaient les bureaux, les salles d’interrogatoire, les cellules et les archives. Il avait un aspect solennel et sécuritaire, qui inspirait le respect et la crainte.
je rentrais , Alice m'attendait dans la voiture
je demandais à voir le shérif , un agent me fit décliner mon identité , il me dit d'attendre dans une petite pièce
lIl arriva .
- cela tombe bien , monsieur Paul , nous allions vous demander de passer a mon bureau
asseyez vous
il n'avait aucune preuve contre moi mais il voulait me faire douter et me posa toutes sortes de questions mais je décidais de ne pas répondre
- Monsieur Paul, vous dites que vous êtes journaliste au Quotidien.
Quel genre d’articles écrivez-vous?
vous dites que vous avez trouvé le corps de Léa Martin hier soir dans la ruelle près du cinéma.
Qu’est-ce qui vous a attiré là-bas?
Vous dites que vous ne connaissiez pas Léa Martin. Mais vous connaissez Alice, son amie.
Depuis quand la connaissez-vous?
Quelle relation avez-vous avec elle?
Monsieur Paul, vous dites que vous étiez avec Alice au Mac Do avant de passer par la ruelle près du cinéma. Qu’est-ce que vous faisiez là-bas? Qu’est-ce que vous avez mangé?
Qu’est-ce que vous avez bu?
Vous dites que vous avez appelé la police immédiatement après avoir trouvé le corps de Léa Martin. Mais pourquoi n’avez-vous pas appelé les secours?
Peut-être qu’elle était encore vivante. Peut-être que vous auriez pu la sauver,vous dites que vous n’avez vu personne d’autre dans la ruelle près du cinéma.
Mais comment pouvez-vous en être sûr? Il faisait nuit, non? Il y avait peut-être quelqu’un qui se cachait.
Peut-être quelqu’un que vous connaissez. Peut-être quelqu’un qui vous a suivi.
Les questions fusaient comme des éclairs , mais je restai calme .
- vous ne savez quoi répondre , c'est votre droit mais on se reverra !
je partis , Alice s'était endormie sur la banquette arrière , je la réveillai avec douceur
- Paul , alors , racontez moi !je lui répétais les questions qu'il m'avait posé
- Rentrons Paul
Ariivé devant sa maison , elle dit , venez , allons nous promener sur la falaise
mais
- il pleut Alice
elle souria , me prit par la main et m'emmena sur le sentier qui surplombait les falaises
Le décor était à la fois sublime et effrayant. Les falaises se dressaient fièrement au-dessus de la mer, comme des sentinelles de pierre. Elles étaient sculptées par le vent et l’érosion, formant des reliefs abrupts et irréguliers. Elles étaient couvertes d’une végétation rase et verdoyante, où poussaient quelques fleurs sauvages ,parsemées de grottes et de crevasses, où se cachaient peut-être des secrets inavouables.
La mer était agitée et tumultueuse, comme une bête furieuse. Elle venait se fracasser contre les rochers, provoquant des gerbes d’écume et des bruits sourds reflétant les nuances du ciel, passant du bleu au gris, du vert au noir. Peuplée de vagues et de courants, qui pouvaient emporter les imprudents. Elle était aussi le domaine des poissons et des oiseaux, qui y trouvaient leur nourriture et leur refuge.
La pluie fine et persistante, comme une larme qui ne sèche pas tombait sans relâche sur le paysage, le rendant plus sombre et plus triste ruisselant sur les visages, les cheveux, les vêtements, les rendant plus froids et plus humides créant une brume légère, qui brouillait la vue et l’ouïe. Elle était aussi un symbole de mélancolie, de nostalgie, de regret.
Les mouettes étaient nombreuses et bruyantes, comme des spectateurs indisciplinés volant au-dessus de la mer, planant avec grâce ou piquant avec vélocité. Elles criaient sans cesse, lançant des appels ou des défis. Elles se posaient parfois sur les falaises, se reposant ou se disputant. Elles étaient aussi un signe de liberté, de vitalité, d’insouciance.
Alice riait marchant près des falaises sans aucune peur, elle dansait presque ses cheveux étaient mouillés, elle était si belle. Elle ne voyait pas le danger qui la guettait, ni l’ombre qui la suivait à distance. Elle se sentait libre et heureuse, comme si rien ne pouvait lui arriver. Elle s’approcha du bord, admirant la vue sur la mer. Elle ne remarqua pas le bruit sourd derrière elle, ni la main qui se tendait vers elle. J l ,attrapais , elle n'avait pas vu qu'elle était préte a tomber
Nous rentrâmes chez elle, on se mit près du feu. Elle me donna une serviette et posa sa tête sur mon épaule. Elle frissonnait encore, trempée par la pluie. Elle me murmura des mots doux, me remerciant de l’avoir sauvée. Elle me caressa les cheveux, me regardant avec tendresse. Elle posa sa rête sur mon épaule , me faisant oublier le froid. Elle me dit qu’elle était heureuse, qu’elle n’avait jamais ressenti ça. Elle me dit qu’elle voulait rester avec moi, qu’elle ne voulait plus jamais me quitter
Nous allions nous coucher , pour un soir je dormis paisiblement , Alice me rassurrait
Vers le milieu de la nuit, je me réveillais attiré par un bruit crépitant. Je me levais allant vers le salon. Je vis Alice près de la cheminée en pleurs. Elle faisait brûler des photos. Je m’approchais et lui demandais ce qu’elle faisait. Elle se retourna vers moi, les yeux rougis. Elle me dit qu’elle devait se débarrasser de son passé, qu’elle ne voulait plus souffrir.
je la réconfortais , elle se blottit contre moi , comme un oiseau blessé , on s endormit ainsi
Je me réveillai, je vis Alice dans le salon, un sac sur la table, des affaires éparpillées, des photos. Je lui demandai ce qu’elle faisait. Elle me dit d’aller prendre mon petit déjeuner à la cuisine.
Je me levai du canapé où j’avais dormi et je me dirigeai vers la cuisine. Je sentis une bonne odeur de café et de pain grillé. Je vis une assiette et une tasse sur la table, avec un mot:
“Pour toi, Paul. Bon appétit. Alice.”
Je souris et je m’assis à la table. Je pris une gorgée de café et une bouchée de pain. Je me sentis revigoré et apaisé. Je regardai par la fenêtre et je vis le soleil qui perçait les nuages. Je me dis que c’était une belle journée.
Je finis mon petit déjeuner et je retournai au salon. Je vis Alice qui triait des photos sur le sol. Elle avait l’air concentrée et déterminée. Elle me vit et elle me sourit.
“Bonjour Paul. Tu as bien dormi?
Tu as aimé ton petit déjeuner?”
-“Salut, Alice. Oui, j’ai bien dormi. Merci pour le petit déjeuner. C’était délicieux.”
-De rien, Paul. C’est normal.
“Je fais des recherches, Paul. Je cherche des indices sur le meurtre de Léa.”
“Des indices? Quels indices?”
“Tu te souviens de la photo que je t’ai montrée hier? Celle avec les deux femmes qui se ressemblent à moi et à ta sœur?”
“Oui, je m’en souviens. Qu’est-ce qu’elle a de spécial?”
“Eh bien, je pense qu’elle a un rapport avec le meurtre de Léa. Regarde, j’ai trouvé d’autres photos qui montrent les mêmes femmes, ou des femmes qui leur ressemblent.”
Elle me montra plusieurs photos qu’elle avait étalées sur le sol. Il y avait des photos anciennes et récentes, en noir et blanc ou en couleur, prises dans différents lieux et époques. Sur chaque photo, il y avait deux femmes blondes aux yeux bleus, qui se tenaient par la main ou se regardaient avec tendresse.
- “Tu vois, Paul? Ces femmes sont partout. Elles sont comme des fantômes, des doubles, des réincarnations. Elles ont quelque chose de mystérieux, de surnaturel, de maléfique.”
- “Alice, tu es sûre que tu ne te fais pas des idées?
Peut-être que ce sont juste des coïncidences, des ressemblances fortuites.”
- Non, Paul, je ne me fais pas des idées. Je suis sûre qu’il y a un lien entre ces femmes et le meurtre de Léa. Peut-être qu’elles sont impliquées, peut-être qu’elles sont victimes, peut-être qu’elles sont témoins.”
elle me montra un carnet griffoné
- regarde Paul , j 'ai eu des idées , il faut retrouver le meurtier de Léa , et retrouver ta soeur
nous allons aller chez les parents de Léa chercher dans sa chambre , des photos , des lettres , et nous allons retourner a dublin dans ton studio , refaire le pacours de la nuit ou tu as retrouvé mon amie , et puis aller à la fac voir si des gens la connaissaient , et puis il faut qu'on se renseigne sur le commssaire Martin car il est étrange et puis il faudra retourner voir ta mère pour rechercher des indices sur alice ta soeur
je lui répondis que je ne pouvais l'emmener , c'était dangereux , on recherchait un criminel
elle me regarda tendrement et en souffrance , me prit par la main , ses grands yeux bleus dévoraient mon âme , je ne pouvais la laisser ici dans cette ville sordide ou un destin peu glorieux l,attendait et égoistement Alice donnait un sens a ma vie , à cette histoire , elle me redonnait des forces
je lui répondis en lui murmurant a l'oreille ,
- allez petit sherlock , je t'emmène
elle souria et continua a préparer ses affaires , je regardais par les stores le vent balayant les arbres , la mer venant se fracasser au pied de falaises
Rien n’est plus majestueux et plus sombre Que le spectacle de la nature en colère. Le vent qui agite les arbres avec un bruit sombre Et qui fait voler leurs feuilles dans les airs.
La mer qui s’élève avec impétuosité et fureur et qui vient battre les falaises inébranlables.
L’écume qui s’éparpille avec blancheur et splendeur Et qui forme des couronnes sur les vagues redoutables.
Les falaises qui s’élèvent vers le ciel nuageux Et qui paraissent insensibles à l’orage. Leur aspect sévère et majestueux Et qui impose le respect et le courage.
Cette harmonie entre le ciel et la terre. Je sens mon cœur se remplir de douceur et de bonheur De cette beauté solitaire.
Et moi, je contemple, ému et tremblant, Cette lutte entre le ciel et la terre.Je regarde Alice Je sens mon âme s’agrandir et s’éprendre de sa beauté sauvage et mystérieuse
Nous repartons au matin vers Dublin, après avoir passé la nuit chez Alice. Nous prenons la voiture et nous nous engageons sur la route qui longe la côte. Nous traversons des villages pittoresques, où nous admirons les maisons colorées, les églises romanes, les marchés animés. Nous nous arrêtons parfois pour prendre un café, acheter des souvenirs, faire des photos. Nous échangeons avec les habitants, qui sont accueillants et chaleureux. Nous découvrons leur culture, leur histoire, leur gastronomie.
Nous contemplons les paysages, qui sont magnifiques et variés. Nous voyons des plages de sable fin, des criques rocheuses, des falaises escarpées. Nous sentons l’air marin, le vent frais, le soleil doux. Nous entendons le bruit des vagues, le chant des mouettes, le rire des enfants. Nous respirons la liberté, la joie, la vie.
Nous rions avec Alice, qui est adorable et drôle. Elle raconte des anecdotes, des blagues, des secrets. Elle confie ses rêves, ses envies, ses projets. Elle écoute avec attention, avec intérêt, avec bienveillance. Elle réconforte, encourage, soutient.
Je vis dans cette période tumutueuse un voyage inoubliable, un voyage une félure dans le temps , je reprends gout à vivre , je me doute que ce n 'est qu'une parenthèse mais à ce moment nous sommes heureux.
nous arrivons bientot , nous sommes a l 'entrée de la ville
Les faubourgs de Dublin sont des lieux de vie et de misère, où se côtoient les classes populaires et les classes moyennes. Ce sont des quartiers où règnent la routine et l’ennui, où s’expriment les aspirations et les frustrations, où se nouent les amours et les haines. Ce sont des quartiers où se manifestent la foi et le doute, la tradition et la révolte, la soumission et la liberté.
Les faubourgs de Dublin sont peuplés de personnages ordinaires et extraordinaires,
je lui parlais de cette ville qui me fascinait depuis longtemps
Dublin est une ville de contrastes, de paradoxes, de symboles. Ville de lumière et d’ombre, de rire et de larme, de joie et de peine. Ville de foi et de doute, de tradition et de révolte, de soumission et de liberté.
Chaque rue, chaque maison, est un dialogue vivant, un monologue intérieur, Chaque paysage est imprégné d’une atmosphère particulière, qui varie selon l’heure, le lieu, le climat.
Nous arrivons près du studio , je trouvais la méme place ou je me garais habituellement , je lui montrais la maison ou j 'habitais
Une maison typique, souvent construite en brique, avec un toit en ardoise. de forme rectangulaire, avec deux cheminées, des fenêtres à petits carreaux et une porte d’entrée colorée. Elle est entourée d’un jardin, où poussent des fleurs, des légumes et des arbres fruitiers.
Alice était enjouée de découvrir ou j 'habitais
Je mis la clé dans la porte mais elle était ouverte , je dis a alice de reculer , je rentrais le premier
tout avait l,air normal , chaque objet était a sa place , j .étais rassuré , je fis entrer Alice
Mon regard se porta sur la grande chaise a bascule , je vis une photo
La photo était un témoignage silencieux et terrifiant d’un crime atroce. Sur la photo, on pouvait voir le corps de Léa, gisant dans une ruelle sombre et déserte. Elle portait une robe rouge, qui contrastait avec la pâleur de sa peau et le sang qui coulait de sa gorge. Ses yeux étaient grands ouverts, exprimant la surprise et la peur. Ses lèvres étaient entrouvertes, comme si elle avait voulu dire quelque chose. Ses cheveux blonds étaient éparpillés sur le sol, mêlés à des feuilles mortes.
À côté d’elle, il y avait moi, arrivant sur les lieux du drame. Je portais un imperméable noir, qui me donnait un air de détective privé. Je tenais un parapluie à la main, qui me protégeait de la pluie battante. Je regardais le corps de Léa avec horreur et incrédulité. Je ne comprenais pas ce qui s’était passé, ni pourquoi elle était morte. Je ne savais pas que j’étais filmé, ni que j’étais suspecté.
Non loin de là, il y avait une silhouette féminine, qui s’éloignait discrètement vers le cinéma désaffecté du quartier. Elle portait un chapeau et un foulard, qui dissimulaient son visage. Elle tenait quelque chose dans sa main droite, peut-être l’arme du crime. Elle avait l’air pressée et nerveuse. Elle savait qu’elle était coupable, ou qu’elle en savait trop.
La photo était une énigme, une intrigue, un mystère
. Qui était cette femme?
Que voulait-elle à Léa?
Quel était son lien avec moi?
Quel était son secret?
La photo était une invitation, une provocation, un défi. Elle me disait: “Trouve-moi si tu peux.”
Je la montrais à Alice
Heureusement, Alice est là, elle est courageuse et déterminée. Elle eut la bonne idée de changer les serrures, pour éviter que quelqu’un ne rentre à nouveau chez nous. Elle proposa aussi d’aller à l’université de Dublin, pour enquêter sur Léa et la photo. nous partimes
la faculté de littérature de Dublin est une faculté renommée et diversifiée, qui se consacre à l’étude des langues, des littératures et des cultures du monde.
On y trouvera peut-être aussi des indices sur la photo mystérieuse, qui semble avoir un rapport avec la littérature irlandaise. Peut-être que nous pourrons consulter les archives, apprendre des choses sur Léa.
Nous partons de mon studio situé dans le quartier de Temple Bar, au cœur de Dublin. C’est un quartier animé et touristique, où se trouvent de nombreux pubs, restaurants, boutiques et galeries d’art. Nous marchons jusqu’à la station de bus la plus proche, où nous prenons le bus numéro 39A, qui nous emmèna vers le sud de la ville.
Nous traversons le fleuve Liffey, qui sépare Dublin en deux parties: la rive nord, plus populaire et industrielle, et la rive sud, plus chic et culturelle. Nous admirons les ponts qui enjambent le fleuve, comme le Ha’penny Bridge, le O’Connell Bridge ou le Samuel Beckett Bridge. Nous voyons aussi les monuments qui bordent le fleuve, comme le Custom House, le Four Courts ou le Grand Canal Dock.
Nous quittons le centre-ville et nous entrons dans le quartier de Ballsbridge, qui est un quartier résidentiel et diplomatique. Nous voyons des maisons élégantes et cossues, des ambassades et des consulats, des hôtels et des bureaux. Nous passons devant le stade Aviva, où se jouent des matchs de rugby et de football. Nous apercevons aussi le parc Herbert, où se promènent des joggeurs et des cyclistes.
Nous arrivons enfin à l’université de Dublin, qui est la plus ancienne et la plus prestigieuse université d’Irlande. Elle est composée de plusieurs facultés et écoles, dont la faculté de littérature, qui se trouve dans le Trinity College. C’est là que nous allons enquêter sur la photo mystérieuse.
Nous nous dirigeons vers le bâtiment principal de la faculté, qui est un bâtiment ancien et imposant, avec une façade en pierre, des colonnes doriques et un fronton triangulaire. Sur le fronton, on peut lire en latin: “Litterarum Studium Omnium Scientiarum Mater” (L’étude des lettres est la mère de toutes les sciences). Sur la porte d’entrée, il y a une plaque en bronze, où il est écrit: “Faculty of Arts and Humanities - School of Languages, Literatures and Cultural Studies”. Nous poussons la porte et nous entrons dans le hall d’accueil.
On se présenta au secrétariat , on demanda si on pouvait consulter les archives , nous faisions une thèse sur les francais inscrits en littérature
elle nous emmena vers un grand amphi , là étaient disposés des ordinateurs , elle nous en connecta deux et nous explique comment s'en servir , les années ou on pouvait accéder , on la remercia , on ne pensait pas que cela fut aussi simple et fiévreusement et méthodiquement , on se plongea dans les archives remontant 5 années auparavant , cela faisait au moins trois heures qu,on s'abimait les yeux et rien , je proposai a Alice que nous allions boire un thé pour se détendre un peu , je me levais soudain ,
Alice me dit , attends Paul , regarde cette photo , c 'était un article de journal pour une remise de diplômes
- C'est Léa , Paul , regarde
on ne quittait plus la photo des yeux , Léa était si belle
Elle portait une longue tunique noire, qui couvrait le corps du cou aux pieds avec des manches larges et amples, qui tombaient jusqu’aux coudes. ses cheveux tombaient sur ses yeux , je voyais qu,Alice était bouleversée , il y avait la date de la prise de photos , elle remontait à deux ans
Je pris des photos sous tous les angles et je dis à Alice qu'il fallait qu'on parte
- Attends , Paul , regarde derrière les étudiants , il y a une jeune fille , elle ressemble a la femme de la photo ou a ta soeur , je regardais fébrilement , la vue était a l 'arriére plan , un peu flou , elle pouvait ressembler à ma soeur et encore plus troublant à Alice
Il était tard , je dis à Alice qu'on pourrait aller avant de partir au restau de la fac
Elle me suivit
Sur un plan , on chercha ou se situait le restaurant
Le resto de la fac de littérature de Dublin est le The Commons at MOLI, situé dans le Museum of Literature Ireland (MoLI). Il disposait d’une terrasse avec vue sur le parc de St Stephen’s Green.
Il était bondé, les tables étaient occupées par des groupes animés, qui parlaient de littérature, de politique, d’amour ou de rien du tout. Les serveurs s’affairaient à prendre les commandes et à apporter les plats, tout en souriant aux clients.
Parmi les étudiants, il y avait des jeunes filles, belles et intelligentes, qui attiraient les regards des garçons. Certaines étaient blondes, d’autres brunes, d’autres rousses. Elles portaient des vêtements simples mais élégants, qui mettaient en valeur leur silhouette. Elles avaient des yeux pétillants, des lèvres pulpeuses, des cheveux soyeux. Elles riaient, plaisantaient, flirtaient avec les garçons qui leur plaisaient. Elles étaient libres et insouciantes, profitant de la vie étudiante.
Mais il y avait aussi une ambiance mystérieuse qui régnait au resto de la fac. Le café était situé dans le Museum of Literature Ireland (MoLI), un musée dédié aux grands écrivains irlandais.
Les murs étaient ornés de portraits, de manuscrits, de livres anciens. On pouvait sentir la présence des auteurs qui avaient marqué l’histoire littéraire du pays, comme James Joyce, Oscar Wilde, Samuel Beckett ou W.B. Yeats. Parfois, on entendait des murmures, comme si les esprits des écrivains chuchotaient à l’oreille des étudiants. Parfois, on voyait des ombres, comme si les personnages des romans se promenaient dans le café. Le resto de la fac était un lieu magique, où la réalité et la fiction se mêlaient.
Avec Alice , on se répartit les allées pour montrer les photos
On arrivait presque à la fin , nous étions découragés
arrivé a une table , je vis un jeune homme ressemblant à Harry Potter , cela me fit sourire , je lui montrais la photo sans conviction , il s'écria
- Mais c'est Léa
j'appelais Alice et je lui proposait d'aller dans le parc il s ,appelait Allister
A
Nous vimes Alister qui était assis sur un banc près de la chapelle , on le rejoigna
Alice me demanda que je la laisse lui parler , elle ne percevait pas bien cet étudiant
Salut Alister, ça va ?
- Oui, ça va. Et vous ?
- On va bien, merci. On voulait te parler de quelque chose.
-Ah oui ? De quoi ?
- De Léa. Tu sais, la fille que tu as reconnu sur la photo.
- Quoi, Léa ? Qu’est-ce qu’elle a ?
- Eh bien, on se demandait si tu l’aimais bien. Tu sais, plus qu’une amie.
-Quoi ? Mais non, pas du tout ! Pourquoi vous dites ça ?
- Parce qu’on t’a vu lui parler souvent. Et on a remarqué que tu rougis quand elle te regarde. Mais c’est n’importe quoi !
- Allez, avoue ! Tu as un petit faible pour elle, non ?
-Non, je vous jure ! C’est pas du tout mon genre !
-Ah bon ? Et c’est quoi ton genre alors ?
Euh… Je sais pas… Une fille intelligente, drôle, gentille…
- Comme Léa, quoi !
- Non, pas comme Léa ! Bon, ça suffit ! Arrêtez de me taquiner
-Daccord, d’accord. tu as l 'air franc
tu peux nous parler de Léa ?
Je ne la connaissais pas vraiment
mais un soir au resto , elle mangeait seule , je lui ai demandé si je pouvais manger avec elle
avec plaisir , répondit -elle , elle était très belle , j'étais un peu intimidé
mais ce n',était que des apparences , Léa est une fille enjouée , agréable , on parla de choses et d,autres , de la vie , de la fac , de ses études , elle me dit qu,elle allait arréter ses études , qu'elle allait changer de vie , elle était si enthousiaste , je lui demandais ce qu'elle allait faire
elle me répondit avec un air plein de mystère en murmurant
- c'est top secret avec un petit sourire malicieux
-tu ne vas pas devenir agent secret Léa
Elle ria
- et pourquoi pas , elle regarda sa montre et s'excusa
-je dois partir , j'ai un rendez vous
elle se leva et s'en alla rapidement
je n 'eus pas eu le temps de lui dire au revoir
C'est bien Léa d 'être mystérieuse dit Alice
-est ce que l 'as revu lui demandai- je
- non , hélas , si si une autre fois
elle avait laissé son bloc notes
J'essayais de la rattraper ,mais je ne l'ai pas trouvé , je lui donnerais le lendemain
le jour suivant ,Léa n 'était pas au restaurant , j 'allais au parc espérant la voir pour lui rendre son carnet , je la vis , elle parlait de manière véhémente sur un banc avec un homme ,
vous pouvez le décrire
c'est difficile car la nuit commencait à tomber , il était plus âgé qu'elle , environ 40 à 45 grand , il avait une barbe et portait un badge
-est ce que cela pouvait être un professeur dit Alice
-Non , personne ne porte de badge à l'université
- vous pouvez le décrire ,
- non , c est impossibel puis soudainement une jeune fille blonde très belle s' approcha du banc , prit Léa par la main et elles partirent
Alice montra les photos , il vit un air de ressemblance , il s 'arrêta sur la photo de ma soeur , nous disant , elle lui ressemblait mais il faisait nuit , il se tourna vers Alice , elle vous ressemble aussi , Alice lui rétorqua assez sèchement
pas du tout , cela me troubla de voir Alice s'emporter , elle si calme habituellement
Une semaine passa , je ne la vis plus , un soir ,je rentrai décidé a lire son carnet , c,était son journal intime mais je ne l,avais pas lu , je m'étais résolu a le lire pour voir si je ne trouvais pas une adresse ou un numéro de téléphone
enn arrivant a ma chambre , je trouvais la porte entrouverte , j'eus un peu peur mais heureusement rien n'avait été volé mais le journal intime de Léa avait disparu
-Mais tu as bien cherché
- on , il n'était plus là , je l,avais posé a coté de mon ordinateur
on partit , on repris le bus
nous avions beaucoup d'infos mais encore plus de doutes cela se compliquait
en arrivant chez nous , on mangea puis Alice proposa qu'on aille dans la ruelle ou j,avais retrouvé Léa , j'avouerais que je n,étais plus passé par la depuis ce soir ou ma vie bascula mais avec Alice , je retrouvai du courage
À la tombée de la nuit, décidions d’aller dans la ruelle où j'avais trouvé Léa, pour chercher des indices. avec une lampe torche et un sac à dos, et nous sommes partis à l’aventure. en parcourant les rues désertes, en évitant les endroits trop fréquentés ou trop éclairés
Arrivés à la ruelle, qui était encore plus sombre et plus sinistre que dans mon souvenir. nous avons allumé la lampe torche et commencer à fouiller les lieux. regarder les murs, le sol, les poubelles, les portes, les fenêtres, en espérant trouver quelque chose qui pourrait nous aider à comprendre ce qui s’était passé.
Nous avons passé une bonne heure à chercher, mais on n'a rien trouvé de concluant. On a juste vu des traces de sang séché sur le sol, qui devaient appartenir à Léa. on a trouvé aussi un morceau de tissu déchiré, qui ressemblait à celui d 'une robe. Nous avons ces éléments dans mon sac à dos , je pris aussi quelques photos avec mon téléphone, pour garder une trace des recherches.
Nous étions sur le point de partir, quand on entendit un bruit derrière nous. Nous nous sommes retournés, et nous avons vu une silhouette encapuchonnée qui sortait du cinéma’ La silhouette Elle tenait quelque chose dans sa main, qui brillait faiblement dans l’obscurité. Nous avons eu un mauvais pressentiment, et nous avons pris la fuite , j'avais peur pour Alice . Nous avons couru vers la sortie de la ruelle,
.
Je dis à Alice qu'il fallait partir , que cela pouvait être l' assasin de Léa , mais encore une fois , elle me surpris par son courage ou son insouciance.
Nous devons rentrer au cinéma Paul , peut être qu'on trouvera des indices. j' avais peur car cette silhouette aurait pu s'y cacher , mais je ne voulais pas décevoir Alice.
On retourna sur nos pas. Je pris Alice par la main et lui répétait de ne jamais la lacher .
Le cinéma désaffecté était un vestige du passé, qui datait des années 1900. Il avait été construit dans un style art déco, avec de grandes fenêtres arrondies et des ornements en fer forgé. Il se dressait fièrement au milieu de la rue déserte, comme un fantôme oublié.
À l’intérieur, le temps semblait s’être arrêté. La moquette rouge qui recouvrait le sol était usée et poussiéreuse. Des fresques représentant des scènes de films classiques ornaient les murs, mais elles étaient ternies et écaillées. Il restait encore des grands fauteuils en velours, mais ils étaient déchirés et affaissés. L’écran géant était troué et maculé de taches.
Le cinéma désaffecté était un lieu chargé d’histoire, mais aussi de mystère. On pouvait presque entendre les rires et les applaudissements des spectateurs d’autrefois, mais aussi les cris et les pleurs de ceux qui avaient connu le drame. Car il se disait qu'il était hanté par les âmes de ceux qui y étaient morts, dans un incendie ou dans une fusillade.
Le cinéma était fascinant, mais aussi effrayant. On pouvait y trouver des trésors cachés, mais aussi des dangers imprévus. C’était un lieu à explorer avec prudence, mais aussi avec curiosité.
Alice se retourna vers moi et m'embrassa , je la serrai fort dans mes bras.
Soudain , on entendit une musique .
Sur l'écran apparurent des images déformées comme un vieux super 8.
On resta figé,avec un mélange d'angoisse et d'émerveillement , un moment suspendu fantastique puis cela s'arrêta comme si la bobine se déchirait .
On chercha dans le cinéma , mais on ne trouva rien.
Il fallait rentrer avec l'idée d'y retourner, que ce cinéma révélerait beaucoup de choses.
Arrivés à la maison , nous étions si épuisés que nous décidions de nous coucher . Demain , on mettrait tous les indices en ordre comme les pièces d'un puzzle.
Alice me demanda si elle pouvait dormir avec moi , je lui dis bien sûr , elle s'enlaca dans mes bras puis je vis ses yeux me fixant doucement se fermer , je lui caressais les cheveux , cela m'apaisa et je m'endormis
V
Je me réveillai péniblement en m'étirant et en baillant , puis je regardais mon téléphone . Il est 8 heures du matin, et j'avais un message d’Alice, J'ouvre le message et je lis :
“Salut, je suis au salon et je suis occupée. Je t’ai préparé ton petit déjeuner, il est sur la table de la cuisine. Tu peux te servir, il y a du café, des croissants, du jus d’orange et des fruits. Bon appétit !”
Je souris en lisant le message. Alice est vraiment surprenante et adorable.
Je décidais pour la surprendre de lui répondre par un appel vidéo. je vis son visage apparaître sur l’écran. Elle avait l’air concentrée et sérieuse.
“Salut, Alice ! Merci pour le petit déjeuner, c’est très gentil de ta part ! Qu’est-ce que tu fais au salon ?”
Alice lève les yeux vers moi et me fait un clin d’œil.
“Salut, toi ! De rien pour le petit déjeuner, c’est normal !
Je suis au salon parce que je suis en train de travailler sur un projet très important.”
“Ah oui ? Quel genre de projet ?”
Alice sourit malicieusement et me montre ce qu’elle a devant elle.
“Regarde ! C’est une maquette du cinéma désaffecté ou nous étions hier.
J'ouvris de grands yeux en voyant la maquette. Elle était très réaliste et détaillée. Elle représentait e cinéma tel qu’il était avant d’être abandonné, avec sa façade en verre, son enseigne lumineuse et son entrée ornée de colonnes.
- “Wow ! C’est impressionnant ! Comment tu as fait ça ?”
Alice se penche vers la caméra et chuchote.
-“C’est un secret ! J’ai utilisé un outil magique qui s’appelle graphic_art !
Il suffit de lui donner une description écrite de ce qu’on veut créer, et il le fait apparaître en image ! C’est génial, non ?”
Je suis stupéfait par ce qu’elle vient de me dire .
-“Quoi ? Mais c’est incroyable !
C’est quoi cet outil ?
D’où il vient ?
Comment tu l’as eu ?
Alice secoua la tête et mit son doigt sur sa bouche.
-“Chut ! Je ne peux pas te dire !
C’est un secret, je te l’ai dit !
Tu ne dois en parler à personne ! C’est très dangereux !
Continue à prendre ton petit déjeuner Paul , je n'ai pas encore fini”
Je m'approchai de la fenêtre, attiré par l’odeur du café et du pain grillé.
j'ouvris les rideaux et contemplai le spectacle qui s’offrait à moi.
Dublin était noyée sous une pluie battante qui tombait sans relâche depuis des heures. Le ciel etait gris et bas comme un linceul, les rues désertes et silencieuses, comme si la vie avait fui devant l’orage.
Je regardais les gouttes d’eau s’écraser sur les toits, les façades, les trottoirs. Elles formaient des ruisseaux coulant le long des caniveaux, emportant avec eux les feuilles mortes, des papiers froissés, des détritus, se mêlant aux flots de la Liffey, qui charriait une eau boueuse et sombre. Elles ruissellaient sur les vitres des magasins, des pubs, des églises, créant des reflets déformés et fantomatiques.
“La pluie tombait drue comme une malédiction divine. La ville semblait morte, engloutie par les ténèbres. Nul bruit ne troublait le silence, sinon le clapotis incessant de l’eau sur la pierre. Les rares passants se hâtaient sous leurs parapluies, le regard fuyant et le pas lourd. Ils avaient peur de croiser les spectres qui hantaient ces lieux maudits.”
Ce spectacle en d'autres temps m'aurait donné le cafard mais avec Alice , j'avais l'impression que tout n'était que beauté, que rien ne pouvait nous arriver.
Je bus le café et rejoignis Alice dans le salon.
En plus de la maquette , elle avait disposée au mur les indices .
Ce puzzle incroyable , fascinant, me terrifiait .
Je regardai fixement le mur , Alice en faisait de même . Comment relier ces fils invisibles?
Qu'allions nous faire ?
-Nous devons rechercher ta soeur, Paul
Cela m'étreignait le coeur , je l'avais cherché si longtemps et maintenant , j 'avais peur de ce que j'allais découvrir , un pressentiment étrange , je préférais l'idée de l'Imaginer heureuse vivant une aventure fantastique comme elle aimait les écrire enfant
-Paul , tu as l'air hésitant , qu'en penses-tu?
-oui , Alice , bien sûr .
Je lui expliquais par une sorte de pirouette que je redoutais de voir ma mère , cela faisait quatre mois que je ne lui avais plus téléphoner , il y avait un peu de vrai
elle me demanda
-Et ton père?
Je lui répondis que je ne l'avais jamais connu , il était parti quand j'avais dix ans,
Nous allâmes à la gare direction Ballintoy : un village du comté d’Antrim, connu pour son port pittoresque et son église blanche perchée sur une colline. Il avait également servi de décor pour la série Game of Thrones
Alice était ravie
Le train quitta la gare de Belfast à 10 heures du matin, sous un ciel gris et nuageux. Les voyageurs s’installaient dans leurs sièges, impatients de découvrir les paysages de la côte nord de l’Irlande. ,
Le train longeait la baie de Belfast, offrant une vue sur la mer d’Irlande et les collines verdoyantes nous admirions le pausageen nous tenant par la main , il y avait un vieil homme assis en face de nous ,
Il portait un chapeau et une écharpe aux couleurs de l’Irlande, et tenait une canne à la main.
Ballintoy est un village paisible et charmant, niché au bord de la mer d’Irlande. Ses habitants sont accueillants et mystérieux, et partagent une forte communauté. Mais derrière cette façade idyllique, se cachent des secrets inavouables et des mystères insondables. Un jour, le corps d’une jeune fille est retrouvé sur la plage, près du port pittoresque.
Qui l’a tuée ?
Pourquoi ?
on ne sut jamais . Un inspecteur venu de Belfast chargé de l’enquête, aidé par un policier local. Ensemble, vont plonger dans les profondeurs obscures de Ballintoy, et découvrir que rien n’est ce qu’il semble être. Entre les légendes locales, les intrigues familiales, les affaires politiques et les phénomènes paranormaux, . Ballintoy est un lieu où le réel et l’imaginaire se confondent, où le passé et le présent se rejoignent, où le bien et le mal s’affrontent. Ballintoy est un lieu maudit.
Alice était fascinée
Nous regardions le paysage
Le train passa devant le château de Carrickfergus, une forteresse médiévale qui dominait le port. Nous étions impressionnés par son architecture et son histoire. Ils se demandaient comment c’était à l’intérieur. Le vieil homme sourit et leur dit :
Vous aimez le château ?
C’est l’un des plus anciens et des plus beaux d’Irlande. Il a été construit par les Normands au XIIe siècle, et il a connu bien des batailles et des sièges. Il y a même une légende qui dit qu’il est hanté par le fantôme d’un soldat français, qui aurait été tué par un boulet de canon pendant la guerre de Neuf Ans.
Alice était surpris par l’intervention du vieil homme, mais elle lui réponditt poliment :
-Oui, c’est très intéressant. Merci de nous le raconter.
- De rien, mes enfants. Je suis un passionné d’histoire et de légendes. Je connais bien cette région, je suis né ici. Et vous, - où allez-vous ?
- Nous allons à Ballintoy,
-Ah, Ballintoy ! Quel joli village ! Vous avez fait un bon choix. C’est un endroit plein de charme et de mystère. Vous savez, il y a beaucoup de légendes à Ballintoy aussi.
Par exemple, saviez-vous que le port a été construit par un géant ?
Ou que l’église blanche a été fondée par Saint Patrick ?
Ou encore que le village est hanté par un fantôme?
Alice était intriguée par les propos du vieil homme. elle lui demanda
-Vraiment ? Pouvez-vous nous en dire plus ?
- Bien sûr, avec plaisir. Mais pas maintenant, pas ici. Il faut attendre le bon moment, le bon endroit. Vous verrez, vous verrez…
Le vieil homme se tut et ferma les yeux, comme s’il s’endormait. on se regarda, perplexes.on ne savait quoi penser de cet étrange personnage. Était-il fou ?
Ou savait-il quelque chose qu’ils ignoraient ?
Le train continua sa route vers Ballintoy, traversant des paysages de plus en plus sauvages et magnifiques. Alice était captivée par la beauté de la nature, mais aussi intriguée par les légendes du vieil homme. elle me demanda si moi aussi je connaissais des légendes sur Ballintoy
-Oui, tu veux que je te raconte
- oui Paul
elle me regarda , ses yeux verts plongeaint au plus profond de mon ame
Il y a une légende sur le port de Ballintoy : selon cette légende, il aurait été construit par un géant nommé Finn MacCool, qui voulait affronter son rival écossais, Benandonner. Il aurait jeté des rochers dans la mer pour créer une chaussée entre l’Irlande et l’Écosse, appelée la Chaussée des Géant. Mais en voyant la taille de Benandonner, il se serait enfui et aurait détruit la chaussée derrière lui, ne laissant que quelques colonnes de basalte. Le port de Ballintoy serait l’un des vestiges de cette œuvre colossale. de la est née La légende de l’église blanche de Ballintoy : selon cette légende, l’église blanche de Ballintoy aurait été fondée par Saint Patrick, le patron de l’Irlande, au Ve siècle. Il aurait converti au christianisme le roi local, Olcan, qui lui aurait offert un terrain pour construire une église. L’église actuelle date du XVIIIe siècle, mais elle aurait conservé des traces de l’époque de Saint Patrick, comme une pierre sacrée et une croix celtique
selon cette légende, il y aurait un fantôme qui hanterait le village de Ballintoy, surtout la nuit. Il s’agirait d’une femme jeune anglaise , qui aurait été tuée par les habitants pendant la rébellion irlandaise de 1798. Son corps aurait été jeté dans un puits, mais son esprit ne trouverait pas le repos. Il apparaîtrait sous la forme d’une silhouette vêtue de rouge, et une épée à la main. Elle errerait dans les rues du village, à la recherche de vengeance.
- on ira voir ce chateau Paul
-Bien sur Alice , je pensais a ma soeur , elle adorait y aller , nous y passions des heures
Je lui parlais du chateau
il se dressait sur une falaise escarpée, dominant la mer d’Irlande. C’était une ancienne forteresse, construite au XIIIe siècle par les MacDonnell, une puissante famille de seigneurs irlandais.
Il avait résisté aux assauts des Anglais, des Écossais et des pirates, mais il avait fini par tomber en ruine, abandonné et oublié.
On disait que c' était un lieu maudit, hanté par les fantômes de son passé. On disait que la nuit, on pouvait entendre des cris, des pleurs, des rires et des chants, venant des salles vides et des couloirs sombres. On disait que les murs étaient tachés de sang, que les portes grinçaient, que les fenêtres s’ouvraient et se fermaient toutes seules. On disait que les ombres se mouvaient, que les lumières vacillaient, que les objets volaient.
Le château était un lieu interdit, redouté par les habitants du village. Personne n’osait s’en approcher, ni le jour ni la nuit. Personne ne savait ce qui s’y cachait, ni ce qui s’y passait. Personne ne voulait le savoir.
Sauf moi et ma soeur.
Elle avait toujours été attiré par le mystère et l’aventure.
une nuit , nous avions décidé d’y entrer, un soir d’orage.
Je me souviens encore de cette nuit-là. Le ciel était noir et menaçant, le vent soufflait en rafales, la pluie tombait en trombes. nous marchions sur le sentier qui menait au château, bravant les éléments. Je portais une lanterne à la main, qui éclairait faiblement mon chemin. Je n’avais pas peur. J’étais curieux.
Nous arrivions au pied du château. Il était imposant et sinistre, comme un monstre de pierre. Je cherchai une entrée, et je trouvai une porte en bois vermoulu. Je la poussai avec force, et elle s’ouvrit dans un grincement. Nous pénétrions dans le château.
on se retrouva dans un hall immense et sombre. Des escaliers montaient vers les étages supérieurs, des couloirs partaient vers les ailes latérales. Des tableaux défraîchis ornaient les murs, des armures rouillées jonchaient le sol. Une odeur de moisi et de renfermé emplissait l’air.
On explora le château. les escaliers, les couloirs, les salles. les chambres à coucher, les salons, les bibliothèques, les cuisines, les caves.on vit des meubles anciens, des livres poussiéreux, des ustensiles cassés, des bouteilles vides. Je vis des traces de vieillesse, de décadence, de violence.
On ne vit pas de fantômes.
-Tu m'emmèneras Paul , promis
- oui promis Alice
Nous arrivâmes à Ballintoy, nous prîmes un taxi pour aller vers la maison de ma mère. Nous arrivions près d’un sentier, je lui dis de s’arrêter, nous continuerions à pied. Il y avait un kilomètre et il fallait passer sur un petit sentier qui longeait la falaise. Le chauffeur nous regarda avec étonnement, puis avec inquiétude. Il nous dit :
- Vous êtes sûrs de vouloir aller par là ?
C’est dangereux, vous savez. Il y a des courants d’air, des rochers qui tombent, des bêtes sauvages… Et puis, il y a des choses étranges qui se passent sur ce sentier. Des gens qui disparaissent, des voix qui murmurent, des lumières qui dansent… On dit que c’est le domaine des fées, et qu’elles n’aiment pas les intrus.
Je souris et je le rassurai :
-Ne vous inquiétez pas, je connais bien le chemin. Je viens souvent ici, c’est la maison de ma mère. Elle habite au bout du sentier, dans une petite chaumière blanche. C’est un endroit paisible et charmant.
Le chauffeur haussa les épaules et nous souhaita bonne chance. Il nous déposa à l’entrée du sentier et repartit en vitesse. Nous nous engageâmes sur le sentier, main dans la main.
Le sentier était étroit et sinueux, bordé de fleurs sauvages et de bruyères. Il suivait le contour de la falaise,ooffrant une vue imprenable sur la mer d’Irlande. La mer était bleue et scintillante, parsemée d’écume blanche et de bateaux colorés. Le soleil brillait dans le ciel, réchauffant nos visages.
Mais il y avait aussi quelque chose de mystérieux et de fantastique dans ce paysage. Parfois,on croyait entendre des rires cristallins ou des chants mélodieux, venant du haut de la falaise ou du fond de la mer. Parfois, nous voyions des ombres furtives ou des éclats lumineux, se faufilant entre les rochers ou les vagues. Parfois, nous sentions une brise légère ou une caresse douce, effleurant nos cheveux ou nos joues.
Je dis à Alice que c’étaient les fées qui nous observaient, curieuses et malicieuses. qu’elles pouvaient être gentilles ou cruelles, selon leur humeur qu’elles pouvaient nous aider ou nous nuire, selon leur envie. nous faire rire ou pleurer, selon leur fantaisie.
Nous arrivâmes devant la maison de ma mère, une bergerie retapée typique irlandaise.
C’était une petite chaumière blanche, au toit de chaume et aux murs de pierre. Avec des fenêtres rondes et des volets verts, contrastant avec le blanc immaculé.
Elle avait une porte en bois, ornée d’une couronne de fleurs séchées.
un jardin fleuri, où poussaient des roses, des lilas, des iris et des marguerites.
Il y avait aussi un potager, où ma mère cultivait des légumes et des herbes aromatiques et un puits, où ma mère puisait de l’eau fraîche. Il y avait aussi un banc, où elle aimait se reposer et lire.
On avait une vue splendide sur les falaises et la mer.
On pouvait y voir les vagues se briser sur les rochers, les mouettes dansant dans le ciel, les bateauxr à l’horizon. Sentir l’air marin, le vent salé, le soleil doux. On y entendait le bruit de l’eau, le cri des oiseaux,
Elle avait aussi un côté mystérieux, qui attirait et intrigait. On disait qu'elle abritait des secrets venus du fond des âges . c’était une maison ancienne, qui avait connu des histoires et des légendes .
Elle semblait avoir une âme ,une volonté.
Elle nous protégeait avec ses murs, son toit, sa porte., ses livres.
C' était pour Alice et moi n, notre refuge
Le Coeur battant , je sonnais a la porte , Alice sentant mon désarroi , me serrait la main
Ma mère apparut sur le perron, rayonnante . Elle ressemblait tellement à Alice, sa avec ses cheveux blonds bouclés, ses yeux bleus rieurs, son teint de rose. Elle était élégante, vêtue d’une robe blanche en dentelle, qui mettait en valeur sa taille fine. Elle portait un chapeau de paille orné de rubans, qui ombrageait son front et ses joues. Elle avait un sourire charmant, qui exprimait sa joie de nous voir.
Elle descendit les marches du perron avec grâce.
Et quand elle vit Alice
Elle courut vers elle , l'étreignit de toutes ses forces en pleurant
-Alice , enfin , tu es revenue , mon trésor , comme tu m.as manqué
comme je suis heureuse de vous vous voir !
-Vous êtes arrivés à bon port, malgré le mauvais temps. Venez, entrez,
Elle nous entraîna dans la maison, en nous tenant par la main.
- Maman , écoute ce n'est pas Alice !
-Mais que dis-tu Paul ?
je lui répétai ,
-ce n'est pas Alice , elle lui ressemble mais regarde , elle n 'est pas aussi grande , elle n'a pas de grain de beauté
Elle regarda fixement Alice , pendant longtemps , parut se reprendre tout en doutant
- Comment vous appelez -vous mademoiselle
Il y eut un silence qui me parut une éternité
-Alice murmura t'elle
Ma mère devant tant d' émotions alla s 'allonger sur le canapé du salon , on s 'asseya a coté d,elle , Alice fut tendre envers ma mère comme l 'aurait fait ma soeur lui caressant les cheveux
- Bon Paul , Alice sera dans la chambre de ta soeur , tu l'emmènes , pendant ce temps je vais préparer le diner
J'allais chercher Alice , je tapai a la porte -Tu peux rentrer Paul
On descend diner
-oui , j'ai faim
Les chambres étaient à l'étage , nos chambres étaient à chaque bout du couloir .
On descendit les marches , je sentis des bonnes odeurs venant de la cuisine , c'était ma pièce préférée
au milieu , il y avait une grande table en bois massif,. recouverte d’une nappe blanche brodée, qui rappelle les dentelles irlandaises. Au centre, un vase en verre, rempli de fleurs sauvages cueillies dans le jardin. Sur les côtés, des bougies, qui créent une ambiance chaleureuse et romantique. Mais aussi quelque chose d’étrange sur cette table : un livre ancien, relié en cuir, qui semblait contenir des recettes secrètes et des formules magiques.
face au mur des armoires en bois peint, de couleur verte et bleue, qui contrastaient avec le blanc des murs. remplies de vaisselle, de couverts, de verres et de tasses, témoignant du goût et du raffinement de Il ma mère et surtout La cheminée en pierre, qui trônant au fond de la cuisine. Elle ornée d’une horloge à coucou, indiquant l’heure avec précision, garnie d’un feu de tourbe, qui réchauffait toute la maison
, ma mère avait préparé le plat préférée de ma soeur Le seafood chowd, c’est une soupe de poisson irlandaise, qui peut varier selon les régions et les saisons. Elle contient généralement du saumon, des moules, des crevettes, des coques, des pommes de terre, des oignons, du céleri, du lait, de la crème et des herbes. Elle est épaisse et onctueuse, et se déguste avec du pain irlandais.
On se mit a table , Alice adora ce plat et en reprit trois fois , cela fit sourire et émut ma mère , Alice était à l,aise , elle aida ma mère a faire la vaisselle
J'avais une sensation douce et troublante , comme si nous étions en famille
Les enfants , allez dormir , vous avez du avoir une rude journée
Ma mère embrassa Alice sur le front comme elle avait l'habitude de le faire avec ma soeur
Nous remontâmes dans les chambres. Avant de rentrer dans sa chambre, Alice s’approcha, me murmura quelque chose que je ne compris pas et m’embrassa pour la première fois.
je me couchai et je m endormis en imaginant ce qu,Alice m'avait dit
Je me réveillai au milieu de la nuit, intrigué par un son du piano et une voix douce qui venait du bureau qui jouxtait nos chambres. Je me levai et je m’approchai de la porte entrouverte. . C’était une des chansons préférés de ma soeur ,
The Water is Wide
L’eau est large, je ne peux la traverser Et je n’ai pas non plus d’ailes pour voler Construis-moi un bateau qui puisse porter deux Et nous ramerons, mon amour et moi
Il y a un bateau qui navigue sur la mer Il navigue aussi profondément que possible Mais pas aussi profondément que l’amour que je ressens Je ne sais pas comment je vais couler ou nager
Je me suis appuyé contre un chêne Pensant que c’était le plus solide des arbres Mais il s’est d’abord courbé puis il s’est brisé Et c’est ainsi que l’amour m’a traité
Elle parlait d’un amour impossible, séparé par la mer et le temps. je m approchais du bureau chancelant , ma soeur était revenue , le cauchemar prenait fin , je rentrai dans le bureau silencieusement , ému par sa voix et sa mélodie
Je vis Alice assise devant le piano, les doigts courant sur les touches avec grâce. Elle chantait d’une voix douce la balade
je fus troublé , Alice était si belle, sous la lumière de la lune qui entrait par la fenêtre. Ses cheveux blonds brillaient, ses yeux bleus scintillaient, son visage exprimait une tristesse mêlée d’espoir. Elle ne me vit pas, elle était plongée dans sa chanson.
e m’avançai vers elle, doucement, sans faire de bruit. Je posai ma main sur son épaule, délicatement, sans la brusquer. Elle sursauta, puis se retourna vers moi.
- Alice comment connais tu cette chanson
- Je ne la connaissais pas , Paul , j ,ai trouvé une partition et j' ai essayé de la chanter
- C 'était la chanson préférée de ma soeur et tu chantes divinement bien , comme elle
- C'est gentil Paul , je suis désolée je ne savais pas
Je repartis me coucher avec une sensation étrange , un mélange d'angoisse et de bonheur absolu
Le lendemain , je trouvais Alice qui avait préparé le petit déjeuner , sur la table de la cuisine , il y avait Du bacon, des saucisses, des haricots à la sauce tomate, des œufs (brouillés, au plat ou pochés), des champignons, des tomates grillées, des scones qui sont des petits pains ronds et moelleux, à tartiner avec du beurre et de la confiture. je lui demandais
- c'est ma mère qui a préparé
Non , c,est moi en fouillant dans l'armoire
- Mais comment c'est possible , tu sais tout faire !
Elle souria et me dit
- Non , Paul , je ne sais pas tout faire , c'est Google
on ria tous les deux
- Mais Alice , tu as oublié quelque chose d'essentiel
- Non , Paul , il est dans la théière
- Paul , après le petit -déjeuner , si on allait visiter le chateau
- Bien sur
Nous sommes arrivés vers 10 heures au château de Ballintoy, un ancien manoir du XVIIe siècle, situé à proximité du village et de la côte Nous espérions pouvoir le visiter, car il était réputé pour son architecture, son histoire et ses légendes
Mais nous avons été déçus de constater que le château était en restauration, et que l’accès était interdit au public. Un panneau indiquait que des travaux de consolidation étaient en cours, suite à un effondrement partiel du toit. Nous avons essayé de nous renseigner auprès du gardien, qui se tenait à l’entrée, mais il nous a dit qu’il ne savait rien, et qu’il fallait repasser plus tard.
Nous avons alors remarqué qu’il y avait une agitation inhabituelle autour du château. Des camionnettes blanches étaient garées devant la grille, et des hommes en combinaison blanche entraient et sortaient du bâtiment, portant des caisses et des sacs. Nous avons aussi aperçu une voiture de police,
L’homme qui semblait donner des ordres ,avait la barbe mal rasée, les cheveux hirsutes, . Il portait un costume froissé,
Il avait l’air nerveux, autoritaire. Il parlait fort, mal, vulgairement.
Il me rappelait quelqu'un
Nous avons compris qu’il se passait quelque chose de louche, et que le château cachait un secret.
Peut-être qu’on y avait découvert un trésor, ou un cadavre, ou un fantôme. Peut-être qu’on y menait une expérience, ou une enquête, ou une conspiration. Nous avons décidé de nous approcher discrètement, pour essayer d’en savoir plus.
Mais nous n’avons pas eu le temps de franchir la grille. Un homme en combinaison blanche nous a repérés, et nous a lancé un regard noir. Il a sorti un talkie-walkie, et a dit quelque chose à son interlocuteur.
Quelques secondes plus tard, le gardien est venu vers nous, avec un air menaçant. Il nous a ordonné de partir immédiatement, en nous disant que le château était dangereux, et que nous risquions notre vie.
On repartit frustrés de ne pas savoir ,on décida d 'aller boire un verre au port ,
Nous avons décidé de descendre vers le port et d’aller dans un pub. Le port était animé, avec des bateaux de pêche amarrés, des mouettes volant , faisant des arabesques dans le ciel, les vagues venaient se briser en écume sur la jetée .
Les maisons colorées se reflétaient dans l’eau, et les gens se promenaient sur les quais, en profitant de la brise marine.
Le pub était un bâtiment ancien, en pierre et en bois, avec des fenêtres à petits carreaux et une enseigne qui pendait. À l’intérieur, l’atmosphère était étrange, habituellement ce lieu était convivial , nous allions boire un verre sur le comptoir en zinc. Des photos et des affiches décoraient les murs, et une cheminée crépitait dans un coin. Des clients étaient assis autour d’une pinte de bière ou en discutant mezza voce ,
Le serveur emmena notre commande et je pris cette occasion pour lui demander
- Nous étions au chateau et il y avait une agitation très étrange
- Oh oui , c'est en lien avec la jeune fille que l'on a retouvé au pied de la falaise , la police soupconne le conservateur du chateau
- pourquoi , il y a eu un meutre
- on ne sait pas , la mer a rejeté le cadavre sur la plage , mais un mauvais état , et on ne sait pas , peut-être un suicide
- je pensais à ma soeur , je lui demandais un peu effrayé
- on sait qui c'est
-Non , surement pas du village , personne n 'a signalé de disparition
Alice vit que j ,étais pertubé et me dit
-Paul , il faut qu.on rentre , ta mère doit être rentrée
Et on partit
On arriva a la maison , ma mère était déja rentrée
-vous avez pu visiter le chateau
- non , c'était fermé , on ira une autre fois
-Je vais me doucher
-attends mon bijou , je vais te faire une surprise , elle lui emmena une robe de bain ou c'était brodée Alice
- Merci madame
et elle monta à l'étage
- Maman , c'est le peignoir de ma soeur !
- Paul , elle s'appelle aussi Alice !
Je profitais de ce moment ou j'étais seule avec elle et prudemment je lui demandais si elle était au courant d'une jeune femme en bas de la falaise
- non , pourquoi , il s'est passé quelque chose
- non , non
j'avais peur de lui faire partager mes craintes
Près de la cheminée , je vis une pile de journaux du Belfast Telegraph , je vis un journal qui parlait d un évènement qui avait bouleverser ce paisible village , je le pris et le mis discrètement dans mon sac
je lui demandais
-Maman , que fais-tu de ces journaux , tu ne les as même pas ouvert
- non , je m'en sers pour alimenter la cheminée , je ne les lis plus , trop de mauvaises nouvelles
Je compris qu'elle pensait a Alice
je montais à l' etage , je vis dans le couloir Alice revetue du peignoir de ma soeur
Je montai à l’étage, et je vis dans le couloir Alice, revêtue du peignoir de ma sœur. Elle était d’une beauté à couper le souffle, avec ses cheveux blonds qui tombaient sur ses épaules, ses yeux bleus brillant de malice, sa bouche rose qui esquissait un sourire. Le peignoir blanc, trop grand pour elle, laissait deviner les courbes de son corps, et accentuait son teint de pêche. Elle se tenait debout, appuyée contre le mur, et me regardait avec une expression de défi et de séduction.
Son image était douce, floue, lumineuse. pleine de fraicheur d'innocence provocante.
Alice était était comme une invitation, une tentation,
Je m’approchai d’elle, attiré par sa beauté, son charme, son mystère. Je voulais la prendre dans mes bras, l’embrasser, la caresser. Elle s’esquiva, légère, agile, moqueuse. Elle descendit les escaliers en courant, en riant, . Elle me regarda avec un sourire malicieux, qui exprimait à la fois sa joie, sa tendresse, sa coquetterie. Elle me lança un regard qui disait :
“Viens me chercher, si tu l’oses, si tu m’aimes, si tu me veux.”
- je prends une douche et j'arrive
J'allai dans ma chambre et je pris le journal et l 'ouvrai avec anxiété , et le lisai
Le corps d’une jeune femme blonde a été retrouvé en bas de la falaise de Ballintoy, sur la côte nord de l’Irlande . Selon les premières constatations, elle aurait séjourné longtemps dans l’eau, ce qui rend son identification difficile. Son visage et ses mains sont décomposés, et aucun papier ni aucun objet ne permettent de la reconnaître. On ignore si elle s’est suicidée, si elle a été poussée, ou si elle a fait une chute accidentelle.
L’affaire a été confiée à un enquêteur venu de Dublin, le commissaire M , qui dirige le département LEGEND spécialisé dans les crimes non résolus. Je le posais sur le lit , je pris vite une douche et rejoignai Alice et ma mère
Le lendemain, nous avons décidé d’aller au poste de police de Ballintoy pour avoir des informations sur la jeune femme retrouvée au pied de la falaise et sur la perquisition qui avait eu lieu au château.
Nous sommes arrivés au poste de police vers 11 heures. C’était un petit bâtiment en brique, avec une enseigne bleue et blanche. À l’accueil, il y avait une femme en uniforme, qui nous a demandé ce que nous voulions. Nous lui avons dit que nous voulions parler à l’enquêteur chargé de l’affaire de la jeune femme retrouvée morte. Elle nous a dit qu’il s’agissait du commissaire M , qu'elle n'avait pas le droit de dire son nom car l'enquête était sensible , et qu’il était en réunion.
Elle nous a demandé de patienter dans la salle d’attente.
Nous avons attendu pendant une demi-heure, en feuilletant des magazines périmés. Nous avons remarqué que le poste de police était calme, presque désert. Il n’y avait pas beaucoup de mouvement, ni de bruit. Nous nous sommes demandé si c’était normal, ou si c’était lié à l’affaire du château.
Finalement,un agent de police est sorti de son bureau. C’était un homme d’une cinquantaine d’années, grand et mince, avec des cheveux gris et des yeux bleus. Il portait un costume noir, une chemise blanche et une cravate rouge. Il avait l’air sérieux, professionnel,. Il nous a salués, et nous a invités à le suivre dans son bureau.
Nous sommes entrés dans son bureau, qui était spacieux et lumineux. Il y avait un grand bureau en bois, sur lequel étaient posés un ordinateur, un téléphone et des dossiers. Il y avait aussi deux chaises en cuir, une bibliothèque remplie de livres et une fenêtre qui donnait sur la rue. Il nous fit asseoir , et s’est assis derrière son bureau. Il nous a regardés avec attention, et nous a demandé qui nous étions et ce que nous voulions. bnous préférions lui mentir car ma confiance en la police s'était émoussée
Nous lui avons dit que nous étions des touristes français,que ma femme Alice était journaliste que nous logions à l’hôtel du village, et que nous étions intéressés par l’affaire de la jeune femme retrouvée morte.
Il nous a dit aussi qu’il savait ce qui se passait au château, qu’il y avait eu une perquisition la veille. Il nous a dit qu’il ne pouvait pas nous en dire plus, que c’était confidentiel, que c’était dangereux.
Il nous dit aussi qu’il fallait que nous soyons prudents, que nous ne parlions à personne de ce que nous avions vu ou entendu, que nous ne retournions pas au château.
Nous avons acquiescé, et nous avons pris congé. Nous sommes sortis du poste de police,
Alice eut une idée avant de partir ,
- Paul , je vais retourner au poste revoir l,agent et lui dire que j'avais quelque chose d.important a lui dire , je vais lui dire que je fais partie de la maison et que je travaille (CSB)
- Mais c,est quoi Alice
- Le Crime and Security Branch , les services secrets
- Je riais en la regardant , je me disais , elle est adorable mais quelle imagination
- Attends Paul , ne te moque pas , elle sortit une carte , ou il y avait son nom , son matricule , sa photo , un nom de code
- Fais voir Alice , je fis pour prendre cette carte
mais elle la remit vite dans sa poche
- elle souria et me dis
-c'est secret Paul
- Mais Alice , c'est dangereux
- Paul , ne sois pas timide et avant même que je ne puisse la retenir , elle avait déja franchi la porte du poste
Je restai sur le trottoir , je n'avais plus qu'a attendre , mon coeur battait si fort
Alice revint
- Et alors
- Pour le chateau , la perquisition n'avait rien donné , c,était une fausse piste , on nous avait dit qu'une jeune fille avait été apercu , et qu'un soir , on avait entendu des cris terrifiants d,une jeune femme
Mais après avoir vérifié et pris les empreintes , rien et la jeune fille blonde était une étudiante au pair qui aidait le comte en échange du séjour mais le commissaire voulait vérifier toutes les pistes
Alice et moi avions décidé de nous promener en haut des falaises, qui dominaient la mer d’un bleu sombre. Le vent nous cinglait les corps, nous obligeant à nous couvrir de nos manteaux. Une fine pluie tombait, formant des gouttelettes sur nos cheveux et nos visages. Alice était heureuse, elle aimait la nature, l’aventure, le frisson. Elle marchait devant moi, en sautillant, en riant, . Elle me regardait parfois, avec ses yeux bleus qui pétillaient, sa bouche rouge qui souriait, son nez retroussé qui frémissait.
Je la suivais, en admirant sa beauté, son charme, son énergie. Mes sentiments envers elle grandissaient et emplissaient mon âme , Je voulais lui dire, lui montrer, lui prouver. Mais je n’osais pas, . Je me contentais de lui sourire, de lui parler, de lui tenir la main.
Nous sommes arrivés au bord de la falaise, qui offrait une vue magnifique sur la côte et le village. Nous nous sommes arrêtés, et nous avons contemplé le paysage. Nous avons respiré l’air marin, qui sentait le sel et les algues. Nous avons écouté le bruit des vagues, qui se brisaient sur les rochers. Nous avons senti la vie, la joie, l’amour.
Alice s’est approchée du bord de la falaise, et s’est penchée pour voir en bas. Je l’ai rejointe, et j’ai posé ma main sur son épaule. Elle m’a regardé, et m’a dit qu’elle était heureuse d’être là avec moi. . Elle m’a dit qu’elle avait trouvé un chemin qui descendait jusqu’à la plage. Elle
m’a dit qu’elle voulait y aller avec moi.
Elle a couru vers le chemin, en me faisant signe de la suivre. Je l’ai suivie, en me demandant ce qu’elle voulait me montrer. Je l’ai vue disparaître derrière un buisson. Je l’ai appelée, mais elle n’a pas répondu. Je suis arrivé au buisson, et j’ai vu le chemin.
C’était un chemin étroit et escarpé, qui serpentait le long de la falaise. Il était glissant et dangereux. Il n’y avait pas de barrière ni de signalisation. Il n’y avait pas non plus de trace d’Alice.
Je me suis inquiété, et j’ai crié son nom , j 'ai pensé a ma soeur qui a jour s'était éloigné et que j'avais retrouvé tout au bout de la falaise , j,avais eu très peur , je lui avais dit de ne plus jamais faire cela , elle s,était moquée de moi en disant que décidément , j,avais peur de tout , je me dirigeais en frissonant en ayant un pressentiment vers l 'endroit ou j ,avais vu ma soeur et je vis Alice au bord de la falaise , j'étais tétanisé , aucun son ne pouvait sortir de ma bouche , je m'approchai , elle se retourna , courut vers moi m'enlaca en me disant
- tu as eu peur pour moi Paul
Au loin, à une centaine de mètres au bout de la falaise, nous avons vu un homme qui avait l’air hagard, qui tournait en rond en parlant et gesticulant.
Il portait un blouson noir, une chemise blanche. Il avait les cheveux gris et les yeux bleus.
Il tenait à la main un téléphone portable, sur lequel il semblait consulter quelque chose. Je crus reconnaître l’enquêteur, qui était chargé de l’affaire de la jeune femme retrouvée morte.
Je me suis demandé ce qu’il faisait là, seul, au bord du précipice. Je me suis demandé s’il avait trouvé un indice, une piste, une réponse. Je me suis demandé s’il était en danger, en détresse,
Je me suis approché de lui, avec prudence,avec inquiétude. Je l’ai appelé , mais il ne m’a pas entendu. Il continuait à parler et à gesticuler, comme s’il était possédé. Il disait des choses incompréhensibles, des mots sans sens, des phrases sans suite.
Il a fini par lever la tête, et m’a aperçu. Il a eu un sursaut, et a lâché son téléphone.
Il a reculé d’un pas, et a failli tomber dans le vide. Il m’a regardé , avec colère,
me criant de partir, de le laisser tranquille, de ne pas le déranger. Il m’a dit qu’il savait tout, qu’il avait tout compris, qu’il allait tout révéler. Il m’a dit qu’il était sur le point de résoudre le plus grand mystère de sa carrière,
Et soudain , je le reconnus , Alice se tenait loin de moi , apeurée , je ne l'avais jamais vu dans cet état
-
c'était le commissaire Martin de Dublin et le fameux enquêteur sur le drame de la falaise
-Je lui parlais
-commissaire , c'est moi Paul , vous me reconnaissez !
-Il marmona des paroles incompréhensibles. Je lui demandai s’il allait bien.
-Vous allez bien ?
- je ne sais pas… je vois des choses… des choses étranges…
- Quelles choses ?
- c’est le château… le château qui me fait ça…
- Le château ? Quel château ?
-Le château de Ballintoy… il y a quelque chose là-bas… quelque chose de maléfique…
-Vous êtes allés au château ?
-Et l'enquête sur Léa , ou en est elle
-ca avance mais je ne peux en dire plus , je vous convoquerais bientôt a dublin
-Alice était restée un peu loin , je lui demandais de venir , elle s 'approcha lentement un peu apeurée
- le commissaire la regarda. Mais vous êtes Alice, la sœur de Paul, dit-il. Alice ne sut quoi répondre, effrayée par le commissaire.
-Non commissaire , elle s'appelle Alice , c'est une amie
-Soudain, il eut encore une crise et se mit au sol en marmonnant des paroles ésotériques. Il parlait d’une prophétie, d’un rituel, d’un sacrifice.
Il parlait d’un livre, d’un symbole, d’un secret. Il parlait d’un château, d’un culte, d’un mal. Puis il se releva normalement et prit des cachets. Il dit qu’il souffrait de migraines, il prenait des médicaments,
il était désolé,et avait besoin de repos, et devait partir.
-
-
Je regardais Alice et avant que je ne lui demande la raison de sa peur, elle m’enlaça très fort en me demandant de rentrer. Je sentis son cœur battre à tout rompre, ses larmes couler sur ma joue, son souffle saccadé Elle me dit qu’elle avait peur, , qu’elle voulait partir d’ici. Elle me dit qu’elle m’expliquerait plus tard, qu’elle avait besoin de se calmer, qu’elle avait besoin de moi.
Je la serrai contre moi, en essayant de la rassurer, de la protéger, . Je lui dis que nous allions rentrer, que nous allions oublier,
Je la pris par la main, et je l’entraînai vers la voiture. Je jetai un dernier regard vers le commissaire, qui était toujours au bord de la falaise. Il avait l’air perdu, confus, . Il me fit un signe de la tête Je ne compris pas ce qu’il voulait dire, mais je n’eus pas le temps de lui demander. Je montai dans la voiture, et je démarrai. Je quittai la falaise,r la main, et je l’entraînai vers la voiture. Je jetai un dernier s
Je pris la voiture et je longeai la falaise, en direction du village. La route était sinueuse, étroite, escarpée. La pluie tombait, le brouillard s’épaississait, la nuit tombait. Je roulais prudemment, en essayant de ne pas perdre de vue les phares des autres voitures. Alice était silencieuse, recroquevillée sur son siège. Elle semblait encore sous le choc, traumatisée, effrayée.
Mais il y eut un événement inattendu et étrange qui se produisit sur la route du retour. Alors que nous approchions d’un virage, nous vîmes une forme surgir sur la chaussée. C’était un homme, . Il était couvert de sang, de boue, . Il portait un uniforme blanc, déchiré,. Il avait les yeux exorbités, la bouche ouverte, le visage déformé. Il nous fit un geste, comme pour nous arrêter,
Je freinai brusquement, en essayant d’éviter l’homme. Mais il était trop tard.
La voiture le heurta de plein fouet, et il fut projeté en l’air. Il retomba lourdement sur le capot, puis glissa sur le pare-brise.
Nous restâmes pétrifiés, sans voix, sans réaction.
Nous descendimes de la voiture , Alice restait en retrait , sanglotant et en fermant les yeux , je retournais sur la route , en le recherchant , mais plus de trace , il s'était volatisé , comment était ce possible après un tel choc , si j,étais seul , j.aurais pensé que je vivais un cauchemar et que j 'allais me réveiller mais il y avait Alice , on rentra dans la voiture , Alice étaitn sous le choc , elle ne pouvait parler , on rentra a la maison
Ma mère nous attendait heureuse de nous voir mais Alice partit dans sa chambre ,je lui dis que nous avions eu un accident mais rien de grave , et qu,alice était un peu choquée je partis vers la chambre
pour la voir, mais arrivé devant la porte, j’entendis un bruit étrange. C’était un bruit de grincement, de craquement, de frottement. C’était un bruit qui me glaça le sang, qui me fit frissonner, qui me fit reculer. Je me demandai ce qui se passait dans la chambre, ce que faisait Alice, ce qu’elle cachait.
Je pris mon courage à deux mains, et j’ouvris la porte. Je fus saisi par une vision terrible , qui me fit hurler, tomber,
Je vis Alice, allongée sur le lit, les yeux révulsés, la bouche ouverte, le corps convulsé. Je vis des fils électriques, qui sortaient du mur, qui s’enroulaient autour d’elle, qui lui traversaient la peau. Je vis des étincelles, qui jaillissaient du lit, qui illuminaient la chambre, qui crépitaient dans l’air.
Je vis aussi une ombre, qui se tenait dans un coin, qui me regardait avec un sourire, qui me parlait avec une voix. C’était une voix grave, rauque, métallique
. C’était une voix qui me disait : “Bienvenue dans le cauchemar, bienvenue dans le mal.” et je perdis connaissance.
Quand je rouvris les yeux , Alice était au dessus de moi en me disant
-tu vas bien Paul
- et toi , je la regardais
-elle souria
-moi , je vais bien mais tu m'as fait peur , tu t'es évanoui
-je n'osais lui raconter , tout avait l,air paisible , normal , la chambre bignait dans une douce quiétude , sans doute , avant de perdre connaissance , j'avais rêvé mais ces bruits martelaient encore mon cerveau , mais je ne dirais rien , sans doute un trop d,émotions
Je profitai de la soirée précédant notre retour à Dublin pour parler avec ma mère de ma sœur. Je lui demandai si elle avait des correspondances, des cartes postales, des photos ou des lieux d’Alice. Elle me dit qu’elle n’en avait pas beaucoup, car Alice était très discrète et voyageait beaucoup. Elle me montra une boîte en bois, où elle gardait les quelques souvenirs qu’elle avait d’elle. Elle l’ouvrit et en sortit une photo. Elle me la tendit et me dit :
-
Tiens, regarde. C’est une photo d’Alice et d’une amie, prise il y a quelques années. Je ne sais pas où ni quand exactement, mais je crois que c’était en Italie. Elles avaient l’air heureuses, tu ne trouves pas ?
Je pris la photo et je la regardai attentivement. Il y avait Alice, souriante, radieuse, avec ses cheveux blonds bouclés et ses yeux bleus. Elle portait une robe blanche légère, qui lui donnait un air coquin Elle tenait la main d’une jeune femme brune, qui lui ressemblait étrangement. Elle avait les mêmes traits fins, le même nez droit, la même bouche sensuelle. des cheveux noirs Elle portait une robe rouge vif, qui tranchait avec le blanc d’Alice. Elle avait un regard malicieux et complice.
cette jeune femme ressemblait étrangement à Léa,et si c'était elle
Comment se faisait-il qu’elle connaisse Alice ?
Quel était le lien entre elles ?
Quel était leur secret ?
Je regardai le bas de la photo, où il y avait un prénom écrit à la main. Il commençait par un L, mais le reste était déchiré. Il ne restait que la première lettre, qui me narguait. C’était le L de Léa, j’en étais sûr.
Pendant que ma mère et Alice bavardaient dans la cuisine, j’allais voir la voiture s’il y avait des traces, mais rien. Le lendemain, je décidai que nous allions rentrer à Dublin. Je pris la voiture de ma mère, et nous partîmes de Ballintoy pour aller à Dublin.
Le voyage dura environ trois heures, et nous traversâmes des paysages variés et magnifiques. Nous longeâmes la côte nord de l’Irlande du Nord, en admirant la mer profonde qui me laissera une empreinte a jamais les falaises abruptes , . Nous vîmes des villages pittoresques, avec des maisons colorées, qui tranchaient avec la pauverté de ces lieux , des églises anciennes, des pubs . Nous vîmes aussi des sites historiques, comme le château de Dunluce, qui dominait un promontoire rocheux, ou la Chaussée des Géants, qui était un ensemble de colonnes basaltiques formées par un ancien volcan.
Nous passâmes la frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, et nous entrâmes dans le comté de Louth. Nous continuâmes à suivre la côte, en passant par les villes de Dundalk, Drogheda et Balbriggan. Nous vîmes un paysage nouveau se révélant a nos yeux , une terre contrastée de champs verdoyants, de collines ondulées, de forêts touffues. Nous vîmes aussi des monuments mégalithiques, comme le tumulus de Newgrange, qui était un ancien site funéraire datant du Néolithique.
Nous arrivâmes enfin à Dublin,. Nous traversâmes le centre-ville, en passant par le pont O’Connell, qui enjambait la rivière Liffey, ou la cathédrale Saint-Patrick, qui était la plus grande église du pays. Nous vîmes des bâtiments modernes, des magasins animés, des musées prestigieux. Nous vîmes aussi une foule comme un air de civilisation , cela était si différent de Balintoy comme si nous étions rendus a la vie
Mais il y eut un événement inattendu et étrange qui se produisit sur la route du retour. Alors que nous étions sur le périphérique de Dublin, nous fûmes arrêtés par un barrage de police. Il y avait des voitures de patrouille, des motos,un hélicoptère. Il y avait aussi des hommes en combinaison blanche, qui qui portaient des masques, des gants, des lunettes. Ils avaient l’air de scientifiques, de médecins,
Un policier s’approcha de notre voiture, et nous demanda de baisser la vitre. Il nous demanda nos papiers, notre destination, notre raison de voyager. Il nous demanda aussi si nous avions été en contact avec des personnes suspectes, si nous avions des symptômes inhabituels, si nous avions des objets interdits.
Nous lui répondîmes que non que nous venions de Ballintoy, que nous allions à Dublin car nous y demeurions Nous lui répondîmes que nous n’avions été en contact avec personne de suspect, que nous n’avions pas de symptômes,
Lle policier nous regarda avec suspicion, et nous demanda de sortir de la voiture. Il nous dit qu’il y avait une alerte sanitaire, qu’il y avait une épidémie, qu’il y avait un danger. Il nous dit qu’il devait nous contrôler, nous tester, on lui présenta nos passeports , il resta longuement a observer celui d Alice en la regardant
-Mademoiselle , suivez-nous .
je me demandais pourquoi Alice , car il ne me demanda pas de le suivre .
. Nous sortîmes de la voiture, et nous suivîmes l’homme en combinaison blanche. Il nous conduisit vers une tente blanche, qui était installée sur le bord de la route. Il y avait d’autres hommes en combinaison blanche, qui nous attendaient, ils firent des prélèvement , lui prirent une mèche de cheveux
Ils ne nous parlèrent pas, ni ne nous expliquèrent. . J'avais la sensation qu'il ne traitait pas Alice comme un humain, mais comme un cobaye. Ils ne nous regardèrent pas dans les yeux, mais sur des écrans. Ils ne nous appelèrent pas par nos noms, mais par des numéros.
Nous étions un peu perdus, , impuissants.
Enfin , ils nous laissèrent repartir , je pensais à la mèche de cheveux d'Alice et j'eus la sensation étrange qu' il l'avait souillé et que je n,avais pu la protéger ,
Et je sentis un flot de sentiments m’envahir, qui me submergea et me bouleversa. Je sentis de la douleur, de la colère, de la tristesse, Je sentis pour la première fois un sentiment tumultueux passionné que je n'osais m'avouer mais qui devenait chaque jour , chaque instant plus précieux comme s'il avait été la de toute éternité
Je me tournai vers elle .
Elle me regarda comme si elle lisait dans mes pensées , et me prit la main. et me dit :
-Ne t’inquiète pas, Paul . Nous retrouverons Alice, je te le promets.
Je lui souris, et je la serrai contre moi. Elle me réconforta, et me rassura. Elle me dit :
-Nous sommes ensemble,. libres,
elle me répondit
-Oui, nous sommes ensemble. Et nous le resterons, quoi qu’il arrive.
Nous continuâmes notre route, vers Dublin, , vers notre avenir.
Je lui rendis son sourire, et je la pressai sur mon cœur. Elle m’apaisa, et me donna du courage. Et me répéta
-Oui, nous sommes unis. Et nous le serons, Alice malgré les épreuves.
Nous poursuivîmes notre chemin, vers Dublin vers notre maison , vers notre destin.
au milieu de la nuit , je me reveillais ; sur la table de chevet était posée la photo que nous avions prises chez ma mère , je la regardais fixement , au fond , il y avait une cabane , il me semblait la reconnaitre , lors d'une randonnée , avec des amis prés du fleuve
Je réveillais Alice
- je crois reconnaitre cette cabane , ca te dit qu,on y aille
- Mais , il fait encore nuit , Paul
-Je suis impatient Alice
- oui mon ... , elle devint rouge , et je n'avais pas compris la suite
-il faut chercher toutes les pistes
le temps était pluvieux , on s 'habilla en conséquence et on partit .
La nuit était sombre et orageuse, et le vent hurlait dans les arbres dénudés. on roula , j'étais comme dans un état second , on arriva au bord du fleuve on marcha le long du Liffey, dont les eaux tumultueuses reflétaient les éclairs qui zébraient le ciel. Alice avait froid et était trempée , on chercha un abri pour nous protéger de la pluie et du froid,on vit une petite cabane en bois, cachée parmi les buissons. Elle semblait abandonnée et en ruine, elle ressemblait a celle de la photo on s'approcha , la porte, grinça en l'ouvrant, et on pénétra dans l’obscurité. avec seulement notre lampe torche
La cabane était vide et silencieuse, il y avait une cheminée sans que je m'en apercvoive Alice tentait d'y faire un feu avec ce qu'elle a cheminée. je l'aidais , il s'alluma , on s'y réchauffa les mains. Je regardai autour de moi, et je fus saisi d’un sentiment d’étrangeté. La cabane était décorée de façon bizarre, avec des objets hétéroclites et un peu macabres. Sur les murs, il y avait des masques, des crânes, des pendules, des tableaux représentant des scènes de torture et de mort. Sur les étagères, il y avait des livres, des fioles, des instruments de musique,, des poupées. Sur le sol, il y avait des tapis, des coussins, des ossements, des plumes, des fleurs fanées le tout recouvert d'une poussiière dense . Tout cela formait un contraste saisissant avec la simplicité de la cabane.
On se leva , et on se mit à fouiller dans les objets, poussé par une curiosité étrange . Je trouvai des choses étranges et fantastiques, qui semblaient appartenir à un autre monde. Je vis un violon dont les cordes étaient faites de cheveux humains, une fiole qui contenant un liquide rougeoyant,
On était captivé et effrayé par tout ces objets , et on perdit la notion du temps. On ne remarqua pas que le feu s’était éteint, et que la lumière éclairait cette cabane , une lumière paraissant irréelle .le vent s’était calmé, et le fleuve Liffey était devenu silencieux.
Alice trouva un indice qui nous ramena à ma sœur et à Léa, disparues depuis des semaines. C’était une photo, sur laquelle elles souriaient, tenant dans leurs mains un livre ancien et mystérieux. Au dos de la photo, il y avait une inscription, écrite en rouge :
N'est pas mort à jamais qui dort dans l'éternel,
la mort même est mortelle. »
Je frissonnai en lisant ces mots, ma soeur adorait Lovecraft , je croyais reconnaitre ses mots et je sentis une terreur indicible m’envahir. Je regardai Alice, qui était pâle comme un linge. Elle me dit d’une voix tremblante :
-Nous devons partir d’ici, vite. Cette cabane me fait peur et nous sommes en danger. Il y a quelque chose de maléfique qui rôde, et qui veut nous attirer dans son piège. Nous devons prévenir la police,
Je hochai la tête, et je me dirigeai vers la porte. Mais elle était bloquée, et je ne pus la bouger. Je me retournai, et je vis que la cabane était comme envahie par des ombres, qui se mouvaient et chuchotaient. Je crus reconnaitre les visages de ma sœur et de Léa,
- Alice , tu entends , tu vois ces ombres
- Non , Paul , je ne vois rien , c'est la lumière et cette cabane étrange , qui déforme nos pensées comme les nuages ou on croit reconnaitre des formes , elle me rassura en serrant fort la main
- Alice , ces mots , on dirait qu,ils on été écrit avec du sang , demain on donnera cette photo , peut etre qu'il y aura de l ADN
cela m,effaya , on saura peut etre ce qu'il est arrivé a ma soeur , je pensais a elle , sur la photo , les doutes s estompaient , c'était bien Léa et Ma soeur bien que cette dernière était un peu flou , je regardais Alice , elle était happé par la photo , ne pouvant détacher son regard , ses yeux bleus fixait ma soeur , je vis une larme perlée de ses yeux , qu'elle essuya vite , je lui demandais
- Alice , tu vas bien
- oui Paul , ne t'inquiète pas , c,est cette cabane
- Je pris la photo de ses mains pour la mettre dans mes poches , elle me l,a repris ,
- Je vais la mettre dans mon sac , c,est plus prudent
je lui redonnais
Je pensai à tout cela, et je sentis une larme couler sur ma joue. Alice me prit la main, et me dit d’une voix douce :
-Ne pleure pas,Paul.
Nous allons trouver la vérité, et rendre justice à ta sœur et à Léa.
Je la regardai, et je vis dans ses yeux une lueur d’espoir. Elle était belle, Alice, avec ses cheveux blonds et ses lèvres roses. Elle était ma meilleure amie, et peut-être plus. Je lui souris, et je lui dis :
-Tu as raison, Alice. Nous ne devons pas abandonner. Nous allons nous en sortir, ensemble. Pour la première fois Je l’embrassai, et elle me rendit mon baiser. Nous nous serrâmes dans les bras, et nous nous réconfortâmes. Nous oubliâmes un instant la cabane, le fleuve, le ciel, . Nous ne pensâmes qu’à nous, et à notre avenir.