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LE ZODIAQUE DES PLUIES

a woman wearing a hat and holding an umbrella, in the style of photo taken on film, film g
couverture du roman

Le ciel chargé débarassait  lentement ses nuages violets , l'aube commencait à poindre  , j'observais mon appartement , je m'y sentais bien , j'avais emménagé , il y avait bientot deux ans ,  il était situé dans un immeuble ancien prés du centre-ville. 

Le salon était la pièce principale de l’appartement, où je passais le plus de temps.,   je ne l'avais guère décoré  , quelques posters d’affiches de cinéma de Scorsese,mon réalisateur préféré.  Taxi Driver, Raging Bull, Goodfellas et The Departed.

Sur mon  bureau,une machine à écrire Remington, le modèle que j' utilisais  pour écrire mes  articles.J'étais  journaliste dans un quotidien local .J'étais dans ma chambre .

Juste un lit double  et  sur une table de chevet. une photo, où je posais avec ma sœur Alice. 

Ce matin , comme habituellement , je me levai vers 6h du matin , j'allais ouvrir la fenêtre de ma chambre , le lampadaire éclairait encore la rue qui  respirait mieux , les voitures dormaient elles aussi, des feuilles mordorés de marroniers tapissaient  le sol , l'aurore était entre chien et loup , des lumières striaient le sol , l'air chaud , oppressant , le café faisait un bruit mécanique , il devrait bientôt être prêt , je pris une douche et lavait mes insomnies récurentes 

je bus le café , m'habillait rapidement en prenant ce qui trainait au pied du lit , bientôt ce serait l'heure d'aller me supplicier au travail , j'exagérai un peu  ,.

*Chaque matin, après avoir bu mon café, je partai travailler à vélo.

Il faisait encore nuit, la ville silencieuse et déserte.

Je pris un raccourci par une ruelle sombre, bordée de poubelles et de graffitis.

Je pédalais vite, pour échapper à la sensation d’oppression que me procurait cet endroit. Quand soudain, je vis quelque chose qui attirait mon regard.

C’était une jeune femme, allongée au sol, les yeux ouverts, le visage pâle. Elle portait une robe rouge, tachée de sang. Ses cheveux blonds étaient éparpillés sur le pavé. Elle ne donnait plus signe de vie.

Je m’approchais d’elle, le cœur battant et le corps à rebours.

Je posais mon vélo contre un mur, sombres en regardais autour de moi, à la recherche d’un indice, d’un témoin,e.

Rien.

Juste le silence et l’obscurité. Je me penchais sur elle, et je lui soulevais les paupières. Ses yeux étaient vitreux, sans expression.

Elle avait dû mourir sur le coup. Je lui touchais le cou, il était froid et rigide.

Elle avait une entaille profonde sur la tempe, qui avait laissé échapper un flot de sang et aussi des traces de doigts sur la gorge, comme si on l’avait étranglée .

Je fouillais sa robe, à la recherche d’une pièce d’identité et trouvais un petit sac à main, en cuir noir. Je l’ouvris, et je tombai sur un portefeuille, une boîte d’allumettes, un rouge à lèvres, et un papier froissé.

Je regardais le portefeuille, il y avait une carte d'étudiante , au nom de Léa , son nom avait été raturé

Elle avait aussi  des ecchymoses sur les bras. Elle avait été sauvagement agressée, et probablement violée.

Je n'avais pas de couverture pour recouvrir ce corps impudique que bientôt des yeux verront de manière singulière ,  anonymes , distants , son regard vagabondera  à jamais dans mon âme , cela était une évidence.

Je fouillais ses poches, à la recherche d’une pièce d’identité. Je trouvais son portefeuille, et je l’ouvrais.

Comment était-ce possible ?

Que faisait-elle ici ?

Qui lui avait fait ça ? 

Je sentis les larmes me monter aux yeux, et un cri me déchirer la gorge. Je pris son visage entre mes mains, et je l’appelais, désespérément 

Mais il n’y avait plus rien à faire. Elle était morte. Et je ne savais pas pourquoi.

Je trouvais son portefeuille, contenant  une carte d'étudiante. Elle s'appellait  Léa, elle avait  22 ans, elle étudiait  la littérature à l'université de Dublin . Je composais le numéro des urgences, je leur expliquais la situation. Ils répondirent qu'ils envoyer envoyer une ambulance et la police.    

Je restais comme un somnanbule  auprès du corps de Léa, en  me demandant  ce qui lui était  arrivé.

Qui l'avait  tuée ?

Pourquoi ?

J'étais au sein des plus épaisses ténèbres aucun angle de lumière , d'espoir , cette jeune fille au sol pensait-elle

à l'instant précédent que la vie ne valait pas la peine d'être vécue ou l'inverse

Quel rapport avec moi ?

Je sentais  que cette affaire qui fit irruption brutalement dans ma vie allait bouleverser les horloges du temps pourtant si cadré si domestiqué .

Dans le petit journal de la ville , je m'occupais de la rubrique des chiens écrasés , mariages ,barvitza , voisins qui s 'empaillent , histoires de corne culs , j'avais remisé mes rêves sthendaliens et m 'était fait à la triste réalité  , je n'avais  de talent ni vendre ni à donner  , je me consolais assez vite car je disposais d 'un bureau pour moi tout seul ,cela me donnait parfois l'occasion de rêver a un autre destin

  

Après avoir parlé aux urgences, je reçus un appel de mon rédacteur en chef. Il avait  entendu parler du meurtre de Léa, il voulait  que je couvre l'affaire. Il me demanda de retourner sur les lieux du crime, d'interviewer les témoins, les policiers, les proches de la victime. Il me dit que c'était  une opportunité en or pour moi, que je pouvais  faire un scoop, un reportage choc. Je raccrochais,partagé entre l'excitation et l'angoisse. D'un côté, je sentai confusément une chance unique pour ma carrière,révéler la vérité sur un  crime mystérieux. De l'autre, je me sentais impliqué personnellement dans cette affaire, je me sentais coupable d'avoir découvert le corps de Léa, son visage hantera souvent mes nuits , paradoxalement , elle était si belle , ses yeux anonymes si bleus vous fixaient avec douceur   . Je décidais de suivre les instructions de mon rédacteur en chef, je remonte sur

mon vélo, je retournais vers la ruelle où j'avais  trouvé Léa.

Je vis que les secours étaient arrivés,ambulance, une voiture de police, un périmètre de sécurité avait été mis en place .

Je fus impressionné comme si le lieu avait changé  

La ruelle était sombre et étroite, bordée de murs en briques et de poubelles renversées. Elle sentait le moisi. située dans un quartier mal famé, où les dealers, les prostituées et les ivrognes se côtoyaient.  rarement fréquentée, sauf par ceux qui cherchaient à se cacher ou à se faire du mal.

Au milieu de la ruelle, gisait le corps sans vie d’une jeune  femme. blonde, jeune et jolie. Elle portait une robe rouge, qui contrastait avec le gris du sol. Elle avait les yeux grands ouverts, comme si elle avait vu l’horreur avant de mourir. Elle avait la gorge tranchée, d’où s’échappait un flot de sang. je vis ces détails que je n'avais vu auparavant , vu l'état de choc ou j 'étais 

La scène de crime était macabre et glaçante. On pouvait deviner qu'elle femme avait été victime d’un meurtre violent, sauvage. elle avait  sans doute  crié , supplié, mais que personne ne l’avait entendue ou secourue. On pouvait se demander qui était le coupable, et quel était son mobile.

La ruelle était silencieuse comme en exil ,malgré le monde autour  comme si elle renfermait  le secret de ce crime odieux dans une nuit de zone 

 Je montrai ma carte de presse, je demandai à parler au commissaire. Il accepta de me recevoir, il me dit qu'il s'appellait  Martin,  en chargé de l'enquête.Il me dit de me tenir a la disposition des services d,enquêtes  

mystère

Je quittais le commissaire Martin, le regard empreint d'inquiétude, les pensées tourbillonnant dans ma tête telle une nuée d'ombres mystérieuses. L'affaire de la jeune femme retrouvée sans vie avait allumé en moi une flamme de curiosité insatiable, une soif de vérité que je ne pouvais éteindre. Je me rendis à la fac, un bastion de connaissances où je croyais trouver les réponses enfouies dans l'ombre des amphithéâtres.

Les murs de l'université semblaient murmurer des secrets, et j'avais la conviction que la clé de cette énigme reposait parmi les étudiants en littérature. Pénétrant dans l'enceinte académique, je m'approchai de l'accueil, déterminé à débusquer les mystères qui se cachaient derrière les façades académiques. La secrétaire, scrutant ma démarche, arqua un sourcil avec méfiance.

"Je souhaite consulter la liste des étudiants en littérature," lançai-je d'une voix ferme, la photo de la mystérieuse Léa à la main.

Un silence pesant s'installa avant qu'elle ne me déclare qu'aucune Léa n'était inscrite dans cette filière. Mon esprit s'embrasa de perplexité. Avais-je été berné par une fausse identité? La photo de la carte d'étudiante que je brandissais était-elle un leurre? Les questions se bousculaient dans ma tête, et l'énigme prenait une tournure plus sombre encore.

Je m'engageai alors dans une quête désespérée à travers les couloirs austères, cherchant à exhumer le mystère de Léa. Les salles de classe, les amphithéâtres, les bibliothèques étaient autant de chapitres d'un roman obscur que je m'efforçais de déchiffrer. À chaque étudiant, à chaque enseignant, je montrais la photo, espérant susciter une réminiscence, une lueur de reconnaissance.

Pourtant, le visage de Léa semblait étranger à tous, comme une ombre furtive qui s'évanouit au moindre contact. Mon désarroi grandissait, et la frustration me saisissait. Cette disparition était devenue un labyrinthe sans issue, un dédale où chaque porte conduisait à une impasse.

Le poids de l'inconnu pesait sur mes épaules, mais l'urgence de la vérité m'empêchait de déposer les armes. Qui était cette Léa aux contours insaisissables? D'où venait-elle, et pourquoi sa vie s'était-elle éteinte dans l'ombre? Les doutes dansaient dans ma tête, mais une conviction farouche m'habitait : il devait y avoir une réponse, une piste, une lumière dissimulée dans les recoins obscurs de cette énigme. Poursuivant ma quête avec une détermination inébranlable, je me promis de percer le voile du mystère qui entourait la vie et la mort de Léa, conscient que la vérité était souvent plus sombre que ne le laissaient paraître les premières apparences.

aventures

Le désespoir m'écrasait, la beauté de cette jeune fille assassinée résonnant comme un écho funèbre dans mes pensées. Sans passé, sans futur, elle semblait flotter dans l'obscurité, une âme perdue que le destin avait cruellement arrachée. Mon portable devint un prisme à travers lequel je scrutais sans cesse chaque détail de sa photo, cherchant une révélation qui pourrait donner un sens à cette tragédie.

Soudain, mes yeux s'arrêtèrent sur un détail qui fit exploser mon cœur de stupeur. Autour de son cou, un pendentif en forme de cœur brillait comme un mystérieux talisman. Une onde de choc me parcourut lorsque je reconnus immédiatement ce bijou. C'était le même que portait ma sœur, Alice, disparue sans laisser de trace il y a six mois. Mon souffle se coupa, et je restai pétrifié, incapable de croire à la révélation brutale qui s'imposait à moi.

Le lien entre Léa et Alice demeurait énigmatique, et une avalanche de questions tourbillonnait dans ma tête. Étaient-elles amies, complices, ou victimes d'un même destin cruel ? Les échos du passé refaisaient surface, éclairant d'une lumière sinistre la disparition de ma sœur.

Le souvenir du jour où Alice m'avait annoncé son départ pour un voyage en Europe résonnait avec une ironie amère. Ses paroles, alors porteuses d'espoir, se teintaient désormais d'une obscurité inquiétante.

Mon esprit s'embrouillait de doutes et de craintes, réveillant les émotions enfouies de ma quête infructueuse pour retrouver Alice. La vérité, jusqu'ici insaisissable, semblait se dessiner dans les contours sombres de cette tragédie. Une boule d'angoisse se forma dans ma gorge, me forçant à réagir. D'un bond, je me levai, saisis mon vélo, et me dirigeai vers le commissariat, déterminé à exposer mes découvertes au commissaire Martin.

Lorsque j'entrai dans son bureau, mon regard croisa le sien, empreint d'une curiosité mêlée d'inquiétude. La tension dans l'air était palpable alors que je sortis le pendentif de ma poche, le plaçant devant lui comme une pièce à conviction. Ma voix, teintée d'urgence et d'émotion, décrivit le lien entre Léa et Alice, entre deux destins qui semblaient s'entrelacer dans une toile tissée de mystères.

La vérité, aussi sombre et complexe soit-elle, devait être mise à jour. Mon besoin de savoir, d'affronter les secrets enfouis, m'animait comme un feu dévorant. Le commissaire Martin, fixant le pendentif avec une intensité réfléchie, semblait comprendre l'ampleur de cette découverte. La quête de la vérité s'intensifiait, plongeant dans les méandres d'une intrigue  où chaque révélation ouvrait une nouvelle porte vers l'inconnu.

thriller

Cela tombait bien, je venais de recevoir une convocation au commissariat, le commissaire Martin voulait m'auditionner. Je pris mon vélo et partis, il n'était qu'à 3 km de mon domicile. Je pédalai vite, je voulais en finir au plus vite avec cette affaire. Je me demandais ce que le commissaire voulait me dire, s'il avait découvert quelque chose sur Léa, s'il avait trouvé un suspect, s'il avait un lien avec Alice.

J'arrivai au commissariat, je me garai devant l'entrée, je rentrai dans le hall. 

Le commissariat de Dublin était un bâtiment moderne et imposant, situé dans le centre-ville. Il avait une façade en verre et en métal, qui reflétait la lumière du soleil. Il était entouré de caméras de surveillance et de barrières de sécurité. Il abritait les bureaux des différents services de police, ainsi qu’une salle d’interrogatoire, une cellule et un laboratoire.

La pièce où le commissaire devait me  recevoir était au deuxième étage.

C’était un bureau spacieux et élégant, décoré avec goût. Il y avait un grande table  en bois, sur lequel étaient posés un ordinateur, un téléphone et des dossiers. Il y avait aussi une bibliothèque remplie de livres, une plante verte et un tableau représentant un paysage irlandais. Il y avait deux fenêtres qui donnaient sur la rue, mais elles étaient fermées par des rideaux.

Le commissaire était un homme d’une cinquantaine d’années, aux cheveux gris et aux yeux bleus. Il portait un costume noir, une chemise blanche et une cravate rouge. Il avait un air sérieux et autoritaire. Il m' a accueilli avec un sourire un peu ironique et m'a invité à m'asseoir sur l’un des deux fauteuils en cuir qui faisaient face à son bureau.

L’homme qui était avec lui était un jeune inspecteur,  d'une quarantaine d,années aux cheveux bruns et aux yeux verts. Il portait un jean, un t-shirt et une veste en cuir avec un badge . Il avait un air décontracté et sympathique, mais aussi curieux et attentif. Il m' a salué avec un signe de tête et s’est assis sur l’autre fauteuil en cuir.

Le commisaire  s'assit en face de moi. Il avait l'air grave, il me regarda droit dans les yeux et me dit

: - Paul, je vais être direct avec vous.

Nous avons identifié le meurtrier de Léa.

C'est vous Paul 

pays

 

Le cauchemar persistait, une spirale infernale de fausses accusations et de preuves fabriquées. Mes mots tombaient dans le vide, écrasés par le poids des faux témoignages dressés contre moi. Je me retrouvais plongé dans l'univers sombre d'un mauvais roman policier , où la corruption et la trahison étaient les protagonistes de cette tragédie perverse.

Le commissaire avec un visage sans scrupules sculpté par des années d'expérience dans les bas-fonds de la criminalité, me fixait avec une froideur dénuée de compassion. Son sourire sarcastique était une lame acérée, tranchant à travers mes dénégations. Je l'interrogeai, exigeant des réponses à ces accusations absurdes qui tissaient une toile funeste autour de moi.

-"Quoi ?" articulai-je, mon ton oscillant entre l'indignation et l'incrédulité.

-"C'est absurde !

-Pourquoi dites-vous cela ?

-Où sont vos preuves réelles,  ?"

Il haussa un sourcil, un rictus cruel étirant ses lèvres.

-"Ne jouez pas à l'innocent, Paul. Vos empreintes digitales sont une signature macabre sur le corps de Léa, un témoignage silencieux de votre culpabilité. Son monde est devenu votre toile, chaque coin et recoin marqués de votre présence. L'ADN sous ses ongles, dans ses cheveux, une empreinte génétique de votre crime.

-Vous ne pouvez échapper à la vérité."

Ma bouche s'ouvrit pour répliquer, mais chaque mot se heurta à un mur de certitudes forgées dans l'enfer des enquêtes tordues. Je tentai de nier les accusations, mais il était enfermé dans son propre récit déformé. La salle d'interrogatoire se transforma en un lieu d'agonie mentale, où la réalité se dissolvait dans un tourbillon d'accusations infondées.

-"Nous avons trouvé votre vélo, témoin silencieux de votre fuite désespérée. Des traces de sang, un témoignage muet du crime que vous cherchez à nier. Votre portable, une archive macabre de votre obsession maladive pour elle. La carte de presse, une preuve accablante de votre implication.

Tout s'aligne contre vous, Paul.

-Vous êtes coincé."

Ma gorge se serrait, une étreinte étouffante de l'injustice. Les détails s'entremêlaient, une toile d'araignée complexe de tromperies et de manipulations. je vressentis la noirceur de cette descente aux enfers où la vérité était éclipsée par les ombres de la conspiration. Mon destin semblait scellé, les pages du roman se tournaient implacablement vers une conclusion sinistre.

doute

Je restai sans voix, je ne comprenais pas comment c'était possible. Je n'avais jamais touché Léa, je n'avais jamais eu de relation avec elle, je ne l'avais jamais blessée. Je n'avais fait que la découvrir, la photographier, la signaler. Je n'avais fait que mon travail de journaliste. Je n'avais rien à voir avec son meurtre. Je tentai de me défendre, je lui dis :

- Mais c'est impossible !

Il y a une erreur !

Il y a un piège ! Quelqu'un a voulu me faire porter le chapeau !

Quelqu'un a falsifié les preuves

Quelqu'un a voulu me nuire !

Il secoua la tête, il me dit :

- Arrêtez de vous chercher des excuses, Paul.

Vous savez très bien qui est ce quelqu'un. C'est vous-même.

Paul, je vais devoir vous inculper pour assassinat avec préméditation pour le meurtre de Léa,

- vous serez déféré devant un juge.

Je ne pus lui parler d'Alice, soudainement un de ses adjoints vint lui parler et j'entendis : il y a un problème avec l'ADN, ce n'est pas lui.

Je relevai la tête, je sentis un espoir naître en moi. Peut-être que tout n'était pas perdu, peut-être que j'avais une chance de prouver mon innocence, peut-être que le vrai coupable allait être démasqué. Je demandai au commissaire

- Qu'est-ce que vous dites ?

Quel problème avec l'ADN ?

Ce n'est pas moi quoi ? Il me regarda avec surprise, il me dit :

- Vous n'êtes pas au courant ? Nous avons reçu les résultats du laboratoire, ils ont analysé l'ADN trouvé sur le corps de Léa. Et devinez quoi ? Ce n'est pas le vôtre. C'est celui d'une femme.

Une femme ? Mais quelle femme ? Vous savez qui c'est ?

Il hocha la tête, il me dit : - Oui, nous savons qui c'est.

C'est votre sœur. Alice.

émotion

-Je comprends que vous soyez bouleversé, Paul. C’est une situation très difficile à accepter. Mais les faits sont là, votre sœur Alice est la meurtrière de Léa. Nous avons des preuves irréfutables.

Nous avons retrouvé son ADN sur le corps de Léa, sur son portefeuille, sur son pendentif. C’est le même ADN que celui que vous nous avez donné quand vous avez signalé sa disparition il y a six mois.

Nous avons retrouvé son passeport, ses billets d’avion, ses réservations d’hôtel. Elle est revenue en France il y a deux semaines, elle a séjourné dans le même hôtel que Léa, elle a pris le même vol que Léa.

Nous avons retrouvé son téléphone, ses messages, ses photos. Elle connaissait Léa, elle était en contact avec elle, elle l’a séduite, elle l’a manipulée, elle l’a tuée.

Nous avons retrouvé son arme, un couteau de cuisine, dans sa chambre d’hôtel. Elle l’a utilisé pour frapper Léa à la tête, elle l’a laissé sur place, elle a pris la fuite.

Nous savons tout, Paul. Nous savons pourquoi elle a fait ça.

Elle a tué Léa par jalousie. Elle était amoureuse de vous, Paul.

Elle ne supportait pas que vous soyez attiré par Léa. Elle voulait vous avoir pour elle seule. Elle voulait vous éloigner de Léa. Elle voulait vous faire souffrir.

Elle est folle, Paul. Elle est dangereuse. Elle est recherchée par la police internationale

 Mais les faits sont là, votre sœur Alice est la meurtrière de Léa. Nous avons des preuves irréfutables.

Nous avons retrouvé son ADN sur le corps de Léa, sur son portefeuille, sur son pendentif. C’est le même ADN que celui que vous nous avez donné quand vous avez signalé sa disparition il y a six mois.

Nous avons retrouvé son passeport, ses billets d’avion, ses réservations d’hôtel. Elle est revenue en France il y a deux semaines, elle a séjourné dans le même hôtel que Léa, elle a pris le même vol que Léa.

Nous avons retrouvé son téléphone, ses messages, ses photos. Elle connaissait Léa, elle était en contact avec elle, elle l’a séduite, elle l’a manipulée, elle l’a tuée.

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 fond noir
suspense

L'annonce du policier était une claque glaciale, un écho sinistre résonnant dans les couloirs de mon esprit. Les mots dérangeants pénétraient ma conscience, m'accablant d'une réalité pernicieuse. Ma sœur, complice d'un meurtre, une protagoniste dans ce cauchemar sordide ?

C'était une trahison insensée, une distorsion des liens du sang qui me liaient à elle.

Les ténèbres se densifièrent alors que le policier décrivait une histoire déformée où la jalousie et l'amour dévoyé étaient les fils conducteurs du crime. Ma sœur, une ombre malfaisante agissant par pur ressentiment. Il prétendit que j'étais son otage, son jouet, une marionnette inconsciente de son jeu malsain

Des frissons glacés me parcoururent l'échine alors qu'il dépeignait Alice comme une menace, folle et dangereuse.

Pourtant, au plus profond de moi, une voix persistante murmurait que quelque chose n'allait pas. Les pièces du puzzle ne s'emboîtaient pas correctement, comme si une force invisible manipulait les fils de cette tragédie. Les certitudes du policier semblaient être des mensonges soigneusement façonnés, une façade habilement construite.

Alors, une pensée inquiétante s'insinua dans mon esprit.

Et si cet homme qui se tenait devant moi, revêtu de l'uniforme d'autorité, était l'architecte de toute cette noirceur ?

Et si la vraie coupable était celle qui pointait du doigt ma propre chair et mon sang ?

Les détails s'entremêlaient dans une danse macabre de suspicion. Si ce n'était pas un policier, mais un imposteur habile, un traître dissimulé dans les rangs de l'application de la loi. Les liens familiaux semblaient se déchirer, révélant un abîme de trahison.

-"Vous vous trompez", articulai-je d'une voix tremblante mais déterminée.

-"Vous cherchez des coupables là où il n'y en a pas. 

Le policier afficha un sourire suffisant, convaincu de sa version des faits. Mais je refusai de succomber à sa manipulation.  où les alliances se faisaient et se défaisaient, où la réalité était une matière malléable entre les mains de ceux qui tissaient les fils du destin.

rebondissements

Je comprends que vous soyez confus, Paul. C’est une histoire très compliquée. Mais je vais essayer de vous expliquer.

-Vous ne connaissiez pas Léa, mais Alice vous connaissait. Elle vous suivait depuis longtemps, elle savait tout de vous, de votre travail, de vos goûts, de vos habitudes. Elle était obsédée par vous, elle voulait être votre petite amie, votre femme, votre tout.

 Puis il me raconta avec une certaine emphase

Dans les lueurs tamisées de l'aéroport, Alice repéra Léa, une silhouette aussi séduisante que déroutante, une énigme enveloppée dans la clarté des néons. Elle ne pouvait ignorer la ressemblance frappante, le miroir déformant de son propre passé. Les yeux perçants d'Alice discernaient une menace potentielle, une rivale dans cette vaste toile d'existences croisées.

L'instinct de survie en alerte, Alice décida de jouer au jeu dangereux de la séduction. Elle devint l'amie souriante, la confidente attentionnée, gagnant la confiance de Léa à chaque étape de cette danse complexe. Les deux femmes partageaient des rires complices, mais Alice, derrière son masque amical, ourdissait un plan machiavélique.

Le piège se referma dans l'ombre, là où la confiance s'était épanouie. Alice, experte dans l'art du mensonge, guida Léa vers une destinée sombre, loin des regards indiscrets. Et puis, dans le silence assourdissant, le couteau scintilla comme une lueur furtive, la vie de Léa s'éteignant lentement.

Le portefeuille volé, un trophée de la trahison, glissa discrètement dans la poche d'Alice. Elle contempla son œuvre avec une froide détermination, une satisfaction déformée par le venin de la jalousie.

Le complot ne s'arrêta pas là. Sur la scène du crime, Alice laissa derrière elle des indices soigneusement choisis, tissés dans la toile du mensonge. Elle voulait que la culpabilité se reflète dans les yeux de l'innocent, que la vie d'un autre soit sacrifiée pour ses propres démons intérieurs.

Pendant ce temps, vous, dans l'ombre de l'accusation, étiez pris au piège d'une toile complexe de tromperies. L'injustice était tissée dans chaque détail, une machination diabolique ourdie par le ressentiment. Alice avait joué sa pièce maîtresse, espérant que vous payiez pour le crime que vous n'aviez pas commis.

 Elle a voulu faire croire que c’était vous le meurtrier, elle a laissé des fausses preuves sur la scène du crime. Elle a voulu vous faire souffrir, vous faire payer pour ne pas l’aimer.

Les masques tombent Paul .

Les vérités émergent, et les conséquences d'une seule décision peuvent changer à jamais le cours de plusieurs vies.

Mais Alice a commis une erreur, elle n’a pas pensé que nous allions analyser son ADN. Elle n’a pas pensé que nous allions découvrir son identité, son passé, son lien avec vous. Elle n’a pas pensé que nous allions la démasquer.

frayeurs

--La vérité, Paul, est une ombre insaisissable dans ce monde sombre où nous évoluons. Alice, la meurtrière présumée, et vous, l'innocent piégé dans cette toile tissée de mensonges. Les paroles du détective résonnèrent dans l'atmosphère tendue de la pièce, une symphonie discordante de vérités partielles et de mystères non résolus.

-Je suis désolé pour ce que vous avez vécu, Paul. Je suis désolé pour ce que vous allez vivre," murmura-t-il d'une voix lourde de compassion feinte. Les mots flottaient dans l'air, chargés de promesses non tenues et d'une menace subtile.

La vérité était une épée à double tranchant, coupant à travers les mensonges tout en dévoilant un abîme d'incertitudes.

-"Vous devez être fort," ajouta-t-il, une injonction lourde de sous-entendus.

La coopération était la clé, mais quelle était la vraie nature du jeu auquel il me conviait ?

Les ténèbres semblaient s'épaissir autour de moi, la réalité se fragmentant en éclats de vérité et de mensonges.

-Où est-elle, Paul ?"

La question était un écho sinistre dans l'obscurité, une exigence qui pesait comme une épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Les réponses étaient des énigmes, des pièces manquantes dans le puzzle macabre qui se déployait devant moi.

-Comment la contacter ?

-Que va-t-elle faire ?"

Les interrogations tombaient comme des gouttes de pluie froide, chacune déposant son fardeau de responsabilité sur mes épaules. La traque de l'énigmatique Alice était un jeu de piste où chaque indice menait à une énigme plus complexe.

-Je ne sais pas où elle est.

-Je ne sais pas comment la contacter. Je ne sais pas ce qu'elle va faire. Je ne sais rien, je vous le jure," plaidai-je, une lueur de vérité dans mes yeux, noyée dans l'océan d'incertitudes.

Le commissaire fronça les sourcils, un scepticisme palpable dans son regard.

-Vous ne me croyez pas, je le vois bien. Vous pensez que je mens, que je la protège, que je suis de son côté. 

Les mots résonnaient dans l'espace clos, un écho de vérité ou de ruse habile.

Les alliances et les trahisons dans cette pièce mystérieuse semblaient être tracées par une main invisible. Alice, une énigme en fuite, une silhouette insaisissable dans l'ombre.

Et moi, un pion dans un jeu où les règles étaient changeantes, une victime potentielle dans un monde où la frontière entre la réalité et la fiction était floue.

frissons
doubles

Je lui répondis que je ne comprenais pas, que si j’avais des nouvelles d’Alice je lui communiquerais tout en ne croyant pas un mot de cette histoire. Pendant qu’il sortit un moment de la pièce je vis sur son bureau un dossier sur Léa, je le pris en photo car il y avait son adresse. Il revint, je partis. Maintenant il y avait Léa et Alice, j’avais peur pour elle. L’adresse de Léa correspondait à une petite ville minière à 100 km de Dublin.

Je me dis que je devais aller voir cette ville, peut-être que j’y trouverais des indices sur Léa, sur Alice, sur leur relation. Peut-être que j’y trouverais la vérité. Je pris un billet d’avion pour l’Irlande, je fis mes bagages, je partis sans prévenir personne. Je savais que c’était risqué, que le commissaire Martin me soupçonnerait, que je serais recherché par la police. Mais je n’avais pas le choix, je devais savoir.

J’arrivai à Dublin, je louai une voiture, je pris la route vers la ville minière. Je regardai le paysage défiler,

Les montagnes environnantes étaient parsemées de carrières, de puits de mines et de terrils, créant un horizon accidenté, une symphonie industrielle

je pensai à Léa, à Alice, à moi. Je me demandai ce qui nous liait, ce qui nous séparait, ce qui nous arrivait. Je me demandai si j’allais les revoir, si j’allais les comprendre, si j’allais les aimer.

Je me demandai si j’allais survivre.

Pendant mon trajet , je m 'arretais dans une station service , j'y trouvais une brochure sur la ville ou j 'allais , elle s appelait  Kilmore, c'est une petite ville de 1000 habitants située à 100 km de Dublin, sur la côte est de l'Irlande.

C'est une ville ancienne, fondée au 18e siècle par des immigrants gallois venus exploiter le charbon et le fer. La ville a connu son apogée en 1840 quand elle exportait ses produits vers l'Angleterre et l'Europe. Mais la ville a décliné au 20e siècle, quand les mines ont fermé et que les habitants ont émigré vers les grandes villes.

Aujourd'hui, Kilmore est une ville tranquille, qui vit principalement du tourisme et de la pêche.

La ville a conservé son charme d'antan, avec ses maisons en pierre, ses rues pavées, son église gothique, son musée de la mine.

La ville est entourée d'un paysage magnifique, fait de collines verdoyantes, de falaises escarpées, de plages de sable fin. La ville est souvent enveloppée d'une brume légère, qui lui donne une atmosphère mystérieuse. Kilmore est une ville accueillante, où les habitants sont chaleureux et fiers de leur histoire. La ville a une vie culturelle riche, avec des festivals, des concerts, La ville a aussi une vie gastronomique variée, avec des spécialités locales comme le saumon fumé, le soda bread, le whisky irlandais. La ville a enfin une vie nocturne animée, avec des pubs, des clubs, des discothèques.

C'est un  un lieu idéal pour se ressourcer, se divertir, se détendre.

Quand j'arrivais  la pluie , le brouillard intense des rues désertes me donnait une sensation d 'oppression , je trouvais vite un motel 

amour

Le motel était un bâtiment délabré, aux murs jaunis et aux fenêtres sales.

La porte d’entrée grinçait à chaque fois qu’un client entrait ou sortait. Le hall sentait le renfermé, le tabac et l’alcool. Le réceptionniste était un vieil homme maigre, aux cheveux gras et aux yeux cernés.

Il me regarda avec méfiance quand je lui demandai une chambre. Il me tendit une clé sans un mot, en échange de quelques billets froissés.

Je montai les escaliers, en évitant les taches suspectes sur la moquette.

Je trouvai ma chambre au bout du couloir, à côté d’une machine à glaçons qui faisait un bruit infernal.

Je poussai la porte, qui ne fermait pas bien.

La chambre était sombre, étroite et sale. Le lit était défait, les draps étaient tachés, l’oreiller était troué. La télévision était posée sur une commode branlante, qui diffusait des images floues et sans son. La salle de bain était minuscule, le lavabo était fissuré, la douche était rouillée. L’eau était tiède et marron. Je n’avais pas envie de rester là plus longtemps que nécessaire.

Je posai mon sac sur le sol, je m’allongeai sur le lit, je fermai les yeux. J’essayai de dormir, mais le brouillard ne quittait pas mon esprit.

je pensais à ma soeur ,de mes  étés passés avec elle au bord de la mer.

Nous étions inséparables, nous partagions tout, nos jeux, nos rêves, nos secrets. Nous aimions courir sur la plage, faire des châteaux de sable, ramasser des coquillages.

Nous aimions nous baigner dans l'eau, plonger dans les vagues, nager avec les poissons.

Nous aimions rire aux éclats, nous taquiner, nous amuser.

Alice était ma grande sœur, mais elle se réfugiait souvent dans mes bras. Elle était très sensible, un peu révoltée par les injustices de ce monde. Elle se souciait des autres, elle voulait les aider, les protéger. Elle avait du caractère, elle n'aimait pas qu'on lui dise quoi faire, qu'on lui impose des règles. Elle avait du talent, elle aimait écrire, dessiner, chanter. Elle était ma sœur, elle était mon amie, elle était mon modèle. Je l'admirais, je l'aimais, je la suivais. Elle me guidait, elle me conseillait, elle me soutenait. Elle me faisait grandir, elle me faisait rire, elle me faisait vivre. Elle était tout pour moi.

je n' arrivais pas a comprendre , cette histoire d ADN me tracassait , l'inspecteur quand il m 'accusa , était sur de lui et assez rapidement , c 'était un autre ADN celui de ma soeur , ne serait ce pas une manipulation ou les flics pourraient être impliqués voir le commisaire Martin ,  je m endormis épuisé , une rude journée m attendait demain , je devais aller voir les parents de Léa   

mensonges

au matin , je partis , je mettai mon gps et je me laissais conduire , je traversai la ville, elle paraissait sinistre , j arrivais vers une route plutot un sentier qui me conduisit vers les falaises  La maison se dressait fièrement au bord de la falaise, dominant l'océan déchaîné. C'était une maison de style victorien, imposante et atypique, qui témoignait d'un passé glorieux. La maison avait une façade en pierre,usée par le temps , ornée de dentelles de bois, de colonnes,  de tourelles. La maison avait un toit en ardoise, percé de lucarnes, de cheminées, de clochetons et des fenêtres en vitrail,

des dentelles de bois finement ouvragées encadraient les fenêtres, ajoutant une touche délicate à la robustesse de la pierre brute. Les colonnes imposantes, debout comme des gardiens silencieux, soutenaient un balcon majestueux qui semblait suspendu entre le ciel et la terre .

Des tourelles audacieuses s'élevaient au-dessus de la toiture, donnant à la maison une allure presque féérique.

La maison avait des grandes baies ouvertes sur la mer, qui offraient une vue panoramique sur l'horizon. De ces baies, on pouvait admirer le spectacle des vagues, le ballet des mouettes, le coucher du soleil. De ces baies, on pouvait sentir le souffle du vent, le parfum du sel, l'humidité de l'air. De ces baies, on pouvait entendre le bruit de l'eau, le cri des oiseaux, le silence de la nuit. La maison était isolée, loin du bruit et de l'agitation de la ville. C'était une maison qui invitait au calme, à la contemplation, à la rêverie. C'était une maison qui cachait des secrets, des histoires, des mystères. C'était une maison qui attirait les regards, les curieux, les aventuriers. J .eus une sensation étange

’avais l’impression que cette maison m’attendait, qu’elle me réservait quelque chose, qu’elle me connaissait. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais une connexion entre elle et moi. Peut-être parce que j’étais un journaliste par la force des choses , un enquêteur, un fouineur. Peut-être parce que j’aimais les énigmes, les puzzles, les casse-têtes. Peut-être parce que j’avais un don, une intuition, un sixième sens.

Je m’approchai de la porte d’entrée, pl

ongée dans l’obscurité. Je sortis ma lampe torche, qui éclaira faiblement le hall. Je vis des meubles anciens, des tableaux poussiéreux, des bibelots étranges. 

Je sonnai , une femme  très belle apparut sur le perron, elle avait les mêmes traits que Léa, sa fille. Elle avait les cheveux blonds, longs et bouclés, qui encadraient son visage ovale. Elle avait les yeux bleus, clairs , profonds, qui exprimaient la tristesse et la douceur. Elle avait le nez fin, les lèvres roses, le sourire timide. Elle avait la peau claire, , les joues rosées. Elle portait une robe bleue, simple et élégante, qui mettait en valeur sa silhouette fine. Elle portait un collier de perles, discret et raffiné, qui ornait son cou délicat. Elle portait des escarpins noirs, sobres et chics, qui allongeaient ses jambes fines. Elle me regardait avec curiosité, avec méfiance, avec espoir. Elle se demandait sans doute qui j étais , ce que je voulais, ce que je savais. 

Je m’avançai vers elle, avec assurance, avec politesse, avec respect. Je lui tendis la main, avec sourire, avec courtoisie. Je me présentai à elle, avec simplicité, avec franchise, avec sincérité. Je lui dis que j’étais un journaliste,  Je lui dis que je voulais lui parler, lui poser des questions, avec prudence, avec intérêt. Elle accepta ma main, avec grâce, avec élégance, avec curiosité. Elle se présenta à moi, avec modestie,

Elle me fit entrer dans un salon, qui était décoré avec goût et élégance. Il avait un parquet en bois, un tapis en laine, un canapé en cuir. Le salon avait une cheminée en pierre, une bibliothèque en chêne, une table basse en verre. Le  des tableaux aux murs, des plantes aux fenêtres, des bougies sur les étagères. La femme m'invita à m'asseoir sur le canapé, elle s'assit à côté de moi. Elle me regarda avec anxiété, elle me demanda comment allait Léa, cela faisait un mois qu'elle n'avait plus de nouvelles. Je frissonnai à l'idée de lui raconter ce qui s'était passé, je cherchai les mots pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. Je pris une profonde inspiration, je lui dis :

- Madame, je suis désolé de vous dire ça, mais Léa est morte

. La femme me fixa avec incrédulité, elle me dit :

- Quoi ? Mais c'est impossible ! Comment ça, elle est morte ?

Je baissai les yeux, je lui dis :

- Elle a été tuée il y a deux jours, dans une ruelle sombre. Je l'ai trouvée par hasard, en allant travailler. Je suis journaliste, je couvre l'affaire. La femme poussa un cri déchirant, elle me dit : - Non ! Non ! Non ! C'est pas vrai ! C'est pas possible ! Pas ma fille ! Pas ma Léa ! Elle se leva d'un bond, elle se mit à pleurer à chaudes larmes. Elle se jeta sur moi, elle me frappa de ses poings. Elle me dit :

- C'est de votre faute ! C'est vous qui l'avez tuée !

Vous mentez ! Vous êtes un monstre ! Elle s'effondra sur le sol, elle se mit à sangloter.

Elle me dit : - Pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi moi ? Qu'est-ce qu'elle a fait pour mériter ça ?

Elle me regarda avec désespoir, elle me dit :

- Dites-moi que c'est pas vrai ! Dites-moi que c'est une erreur !

Dites-moi que ma fille est vivante ! Je restai silencieux, je ne savais pas quoi dire. Je ne savais pas comment la consoler, comment la rassurer, comment la soutenir. Je ne savais pas comment lui dire que j'étais désolé.

Je l’écoutai me parler de Léa, de son enfance, de son adolescence, de sa personnalité. Elle me raconta des anecdotes sur sa fille, qui me firent sourire, rire, pleurer.

Elle me dit :

Léa était une fille pleine de vie, de joie, de rêves. Elle aimait les livres, elle en dévorait des dizaines par mois. Elle aimait les histoires, elle en inventait des centaines dans sa tête. Elle aimait les mots, elle en écrivait des milliers sur son journal.

Léa était une fille curieuse, intelligente, créative. Elle s’intéressait à tout, elle apprenait vite, elle se lançait des défis. Elle voulait être écrivain, elle voulait publier un roman, elle voulait faire connaître son univers.

Léa était une fille généreuse, sensible, courageuse. Elle se souciait des autres, elle les aidait, elle les protégeait. Elle détestait l’injustice, elle se battait pour ses idées, elle se faisait respecter.

Elle me raconta des anecdotes sur Léa, qui me firent découvrir sa fille, qui me firent aimer sa fille. 

Quand Léa avait 10 ans, elle a gagné un concours de rédaction à l’école. Elle avait écrit une histoire policire fantastique 

Lhistoire qu'elle avait écrite s’appelait “Le mystère du manoir hanté”. C’était l’histoire de deux enfants, tim  et Lola, qui décidaient d’explorer un vieux manoir abandonné, réputé pour être hanté par des fantômes. Ils y découvraient des indices, des énigmes, des secrets. Ils y rencontraient aussi des dangers, des pièges, des menaces. Ils devaient faire preuve de courage, d’intelligence, d’imagination. Ils finissaient par découvrir la vérité sur le manoir, sur les fantômes, sur eux-mêmes.

L’histoire de Léa était originale, captivante, fantastique. Elle mêlait habilement le policier et le fantastique, le réel et l’imaginaire, le suspense et l’humour. Elle faisait frissonner, rire, rêver. Elle avait séduit le jury du concours, qui avait salué son talent, sa créativité, sa maîtrise.

Léa avait reçu un prix, un diplôme, un livre dédicacé et avait  été félicitée par, ses professeurs, ses camarades. Elle avait été fière, heureuse, émue. Elle avait su ce jour-là qu’elle voulait devenir écrivain.

réalité

 Son professeur de francais avait été tellement impressionné qu’il avait envoyé son texte à une maison d’édition. Léa avait reçu une lettre de félicitations et un chèque de 100 euros.

Quand Léa avait 15 ans, elle a organisé une collecte de livres pour les enfants défavorisés. Elle avait mobilisé ses amis, sa famille, ses voisins. Elle avait récolté plus de 500 livres qu’elle avait triés, emballés, envoyés. Léa avait reçu une photo des enfants souriants avec leurs livres.

Quand Léa avait 18 ans, elle a participé à un atelier d’écriture avec un auteur célèbre. Elle avait été sélectionnée parmi des centaines de candidats. Elle avait passé une semaine à travailler sur son roman avec le mentorat de l’auteur. Léa avait reçu des conseils précieux et des encouragements sincères.

Elle me raconta des anecdotes sur Léa, qui me firent comprendre sa passion pour les livres, qui me firent partager sa passion pour les livres. Elle me dit :

Léa était ma fille, elle était ma fierté, elle était ma joie. Je l’aimais plus que tout au monde. Je ne peux pas croire qu’elle soit partie. Je ne peux pas croire qu’elle soit morte.

Elle me regarda avec tristesse, elle me dit :

  • Et vous ? Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Que savez-vous ?

fantastique

Je lui confiais mes pensées concernant Alice, exprimant ma crainte quant au destin qui aurait pu lui être réservé. Elle saisit mes inquiétudes, rejetant catégoriquement les affirmations de la police. Pleine de promesses, elle s'engagea à m'aider, se retirant dans sa chambre tout en me priant de la suivre si je découvrais quelque chose d'utile. Mon regard fut captivé par une photo qui éveilla ma curiosité, la prenant délicatement entre mes mains pour l'observer de plus près.

Sur l'image, je découvris Léa accompagnée d'une autre jeune femme, étrangement semblable à elle. Leurs visages identiques, leurs yeux miroitant la même lueur, leurs cheveux se confondant. Les deux souriaient complices, se tenant la main et revêtant des robes parfaitement assorties. Une aura de bonheur et d'insouciance émanait de la scène figée.

Au dos de la photo, une inscription à l'encre bleue dévoilait un secret bien gardé :

"Léa et Alice, sœurs jumelles, 18 ans, le jour de leur anniversaire."

Stupéfait, je peinais à assimiler cette révélation. Léa et Alice étaient des sœurs jumelles ? Comment était-ce possible que cela m'ait échappé jusqu'à présent ? Pourquoi Léa n'avait-elle jamais partagé cette information cruciale avec moi ?

Levant les yeux vers la femme, je ne pus contenir ma surprise et questionnai d'un ton empreint d'étonnement : "Qui est cette jeune fille aux côtés de Léa ? Est-ce Alice ? Votre autre fille ?"

Son regard empreint de tristesse croisa le mien, et elle répondit avec une voix chargée d'émotion : "Oui, c'est Alice. C'est ma fille, la sœur de Léa."

fond noir

Elle me raconta son histoire, qui me fit frémir, pleurer, trembler. Elle me dit :

Alice est née quelques minutes après Léa, c’était une surprise, nous ne savions pas qu’elles étaient jumelles. Nous étions heureux, nous avions deux belles filles, deux merveilles. Elles étaient inséparables, elles se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, elles se comprenaient sans parler.

Alice était différente de Léa, elle était plus timide, plus renfermée, plus solitaire. Elle avait du mal à s’adapter au monde extérieur, elle se réfugiait dans les livres, dans l’écriture, dans son imagination. Elle avait un don pour les mots, elle écrivait des histoires fantastiques, des poèmes romantiques, des lettres enflammées.

Elle me regarda avec pitié, elle me dit :

Je suis désolée pour vous, Paul. Je suis désolée pour Léa. Je suis désolée pour Alice.

Elle me tendit la photo, elle me dit :

-Gardez-la. C’est le seul souvenir qu’il me reste d’elles.

Elle se leva lentement, elle sortit de la pièce.

Elle me laissa seul avec la photo. Seul avec mes questions. Seul avec ma peine.

apparences

J' étais désemparé , l 'impression de vivre un cauchemar 

je regardais de nouveau la photo , la ressemblance avec Alice était troublante puis un détail m 'attira , je vis un grain de beauté sur la joue gauche de la fille à coté de Léa , je retrouvais ma respiration , soulagé , puis un homme entra dans la maison 

Le père de Léa était un homme grand et robuste, avec des cheveux gris et une barbe fournie.

MIl me me fixa intensément, le regard hanté par la douleur et la désolation. Il déclara d'une voix tremblante -Ma femme a sombré dans la folie. Elle s'est construit un monde imaginaire où Léa aurait une sœur jumelle, une certaine Alice. Tout cela est un pur mensonge, une fiction. Alice n'existe pas, du moins pas comme elle l'imagine. Elle n'est que la meilleure amie de Léa."

Il me plongea dans l'histoire tragique qui avait ébranlé sa vie, révélant que Léa avait disparu cinq ans plus tôt.

Un désespoir palpable enveloppait ses paroles lorsqu'il évoqua ses efforts acharnés pour retrouver sa bien-aimée. Des détectives privés, des récompenses offertes, mais malgré tout, le silence persistant.

Son récit prit une tournure déchirante lorsque l'homme m'expliqua comment sa femme avait lentement perdu pied, sombrant dans les abysses de la dépression. Refusant de faire son deuil, elle avait créé de toutes pièces une sœur jumelle pour Léa, prénommée Alice, et l'avait faite fusionner avec la réalité. Elle s'identifiait à Alice, la considérant comme sa propre fille. Un transfert émotionnel complexe avait opéré, distordant sa perception de la réalité.

Son regard, chargé de tristesse et de résignation, se posa sur moi. Il s'excusa d'une voix brisée pour le fardeau que je venais de découvrir. "Je suis désolé pour vous," murmura-t-il, laissant échapper mon bras. Il me fit face avec une douleur évidente dans ses yeux et m'ordonna abruptement : "Partez d'ici, oubliez tout ça." Puis, tournant les talons, il quitta la pièce, me laissant seul avec le poids de cette révélation perturbante.

fond noir

Je ressentais le poids écrasant de ma responsabilité, conscient que la vérité, aussi dévastatrice soit-elle, devait être révélée au père de Léa. Mon devoir de journaliste se mêlait à ma compassion envers un homme sur le point de voir son univers s'effondrer.

Cherchant le courage au plus profond de moi, je me lançai à sa poursuite dans le couloir, mes mots suspendus dans l'air comme une lourde sentence imminente.

-Monsieur, il faut que je vous parle. Il faut que je vous dise quelque chose. Il faut que vous sachiez."

Il stoppa net, se retournant vers moi, une expression mêlée de méfiance et d'impatience.

-Quoi ?

-Qu'est-ce que vous voulez encore ? Qu'est-ce que vous savez ?"

Je baissai les yeux, le regardant avec une profonde tristesse, et lui dis d'une voix empreinte de douleur contenue :

-Léa est morte. Elle a été tuée il y a deux jours, dans une ruelle sombre. Je l'ai trouvée par hasard, en allant travailler. Je suis journaliste, et je couvre l'affaire."

Son visage se décomposa, une incrédulité poignante se peignant sur ses traits. Il articula difficilement, dans un murmure assourdi par le choc :

-"Non... pas Léa."

La vérité avait déferlé sur lui comme une lame tranchante, dérobant l'innocence qui résidait encore dans son regard. Les mots, lourds de désespoir, planaient entre nous, transformant cet instant en un avant et un après indélébile.

fond noir

-Quoi ? Mais c’est impossible ! Comment ça, elle est morte ?

Comment ça, elle a été tuée ?

Comment ça, vous l’avez trouvée ?

Je levai les yeux vers lui, je lui dis :

-C’est la vérité, monsieur. C’est la vérité et rien que la vérité. Léa est morte et c’est un fait. Léa a été tuée et c’est un crime. Léa a été trouvée et c’est une preuve.

Il me fixa avec horreur, il me dit :

-Non ! Non ! Non ! C’est pas vrai ! C’est pas possible ! Pas ma fille ! Pas ma Léa !

Il se mit à trembler, il se mit à hurler, il se mit à pleurer.

Il se jeta sur moi, il me serra dans ses bras, il me dit :

-Dites-moi que c’est pas vrai !

-Dites-moi que c’est une erreur ! Dites-moi que ma fille est vivante !

Je restai silencieux, je ne savais pas quoi dire. Je ne savais pas comment le consoler, comment le rassurer, comment le soutenir.

Je ne savais pas comment lui dire que j’étais désolé.

peurs

Soudain . il se retourna  

- Vous mentez ! Comment se fait-il que la police ne m'ait pas prévenu ?

Comment se fait-il que je n'aie pas reçu de coup de fil, de lettre, de visite ?

- Je ne mens pas, monsieur. moi aussi je ne comprends pas , ce n ,est pas normal  que vous n'ayez pas été prévenu 

Mais c'est impossible ! J'ai signalé sa disparition, j'ai donné son signalement, j'ai fourni sa photo !

J'ai contacté toutes les autorités, j'ai alerté tous les médias, j'ai sollicité tous les réseaux !

- Je suis désolé, monsieur, mais votre signalement n'a jamais été enregistré. Votre photo n'a jamais été diffusée. Votre alerte n'a jamais été relayée. Il y a eu une erreur, une omission,

je rentrai au motel , épuisé , demain , j ,irais voir la meilleure amie d alice , elle travaillait comme serveuse dans un mac do à l 'entrée de la ville  

je fis un cauchemar affreux où Alice, ma sœur, et Léa,  , se transformaient en créatures immondes , blafardes. Leurs visages se mélangeaient et se déformaient sous mes yeux. Elles me poursuivaient dans une maison sombre et silencieuse. Je sentais leur souffle sur ma nuque et leurs griffes sur ma peau. Je voulais crier mais aucun son ne sortait de ma bouche. Je me réveillais en sueur et en larmes.”

je pris une douche qui dura un temps infini , je n'arrivais plus à penser 

histoire vraie

je partis très tot , je traversais la ville , j'arrivai près d'une 

 zone commercialeje me garais  sur un grand  parking. L’enseigne rouge et jaune est visible de loin. À l’intérieur, il y a une grande salle avec des tables et des chaises en plastique, décorée de posters et d’écrans. Le sol est carrelé et le plafond est bas. Il y a une ambiance bruyante et animée, avec de la musique et des voix. Au fond, il y a le comptoir où les clients passent leur commande et récupèrent leur plateau. Derrière, on peut voir la cuisine où les employés préparent les aliments.

Alice porte un uniforme bleu et blanc, avec un badge et une casquette. Elle sourit et accueille les clients avec gentillesse.”

Je suis troublé , la ressemblance avec ma soeur est captivante , le grain de beauté les différencie , elle est plus grande 

j'allai m'asseoir à une table , elle arriva pour prendre la commande , plus aucun son ne sortait de moi 

Bonjour,Mademoiselle Je suis content de vous voir voir.

Vous avez l'air  fatiguée?

 Oui, j’ai fait le service de nuit au Mac Do. C’est dur, mais il faut bien gagner sa vie.

Qu’est-ce que vous voulez commander?

Paul: Je vais prendre un café et un croissant, .

Tenez  voilà votre café et votre croissant.

Paul: Merci, Alice. Dites-moi, vous êtes  au courant de ce qui s’est passé pour Léa dans la ruelle près du cinéma? Alice: Quoi donc?

je retins mon souffle et je lui dis brutalement , non pour la faire souffrir , je ne pouvais faire autrement

Paul:Léa  a été assassinée. C’est moi qui l’ai trouvée. Elle avait une plaie à la gorge et du sang partout.

Alice: Oh mon Dieu, c’est horrible!

Alice s 'effondra . Elle n’arrivait  pas à croire que Léa soit partie si brutalement. Elle se souvenait t de tous les bons moments qu’elles avaient  partagés, de leurs rires, de leurs confidences, de leurs projets. Elle se sentat coupable de ne pas avoir été là pour la protéger, s. Elle se demandait qui avait pu lui faire du mal, et pourquoi.

Elle avait  envie de hurler, de pleurer, de se venger. Elle se sentait si seule, perdue, abandonnée. Elle avait  besoin de réconfort, de soutien, d’espoir. je la pris dans mes bras 

elle pleura longuement mais avec discrétion , je pensais à ma soeur , un lien étrange m 'unissait à Alice , mon double 

Nous fûmes interrompus par un shérif du comté et de son adjoint .

fond noir

 

Bonjour, monsieur. Je suis le shérif Altan, et voici mon adjoint kenneth

Nous voudrions vous parler de l’affaire du meurtre de Léa .

- Bonjour, . Je suis Paul, journaliste au Quotidien. Je suis l’ami d’Alice, la meilleure amie de Léa. Nous étions en train de discuter de l’affaire, justement. Shérif: Ah, oui? Et qu’est-ce que vous en savez, de l’affaire?

Moi: Pas grand-chose, shérif. Je sais juste que c’est moi qui ai trouvé le corps de Léar dans une ruelle près du cinéma. J’ai appelé la police immédiatement. Ils sont venus et ils ont pris ma déposition.

-Shérif: C’est exact. Nous avons votre déposition ici.

Vous dites que vous passiez par là par hasard, que vous n’avez vu personne d’autre, que vous ne connaissiez pas la victime.

-Moi: C’est la vérité, shérif.

- Vous n’avez rien à ajouter? Rien à modifier?

- Non, shérif. Pourquoi?

Vous pensez que je mens?

Shérif: Non, non. Pas du tout. C’est juste que nous avons quelques questions à vous poser. Des questions de routine, vous comprenez.

- Je comprends, mais je ne vois pas ce que je pourrais vous dire de plus. Shérif: Eh bien, par exemple, vous pourriez nous dire ce que vous faisiez là-bas à cette heure-là. Il était tot, non?

 - Oui, je me rendais au journal.

- je peux prendre votre appareil photo 

- Oui, . Le voilà.  Merci. (Il prend l’appareil photo et le regarde)

 - Hum… Il y a beaucoup de photos ici.

 - Ah, oui? Comme quoi? Shérif: Comme… (Il montre une photo à l’écran)

- Comme ça. Moi: (Je regarde la photo) Oh… C’est… C’est Alice. Shérif:

Oui, c’est Alice. Alice qui travaille au Mac Do. Alice qui est l’amie de Léa. Alice qui est avec vous en ce moment.c est une photo que j ai prise chez les parents de Léa

peut être  Que vous avez un lien avec le meurtre de Léa.

 -  Quoi? Mais c’est absurde! Je n’ai aucun lien avec le meurtre de Léa! Je ne suis pas un assassin!

Shérif: Calmez-vous, monsieur. Nous ne disons pas que vous êtes un assassin. Nous disons juste que vous êtes un suspect.

 - Un suspect? Mais sur quelle base? Sur une photo?

- Shérif: Pas seulement sur une photo. Sur d’autres éléments aussi. Des éléments troublants.

 - Quels éléments? 

-Ne quittez pas la ville , nous vous convoquerons 

voyant mon désaroi Alice me proposa d 'aller chez elle 

Nous partimes 

fond noir

Alice me proposa d’aller chez elle. Elle habitait dans un bungalow près des falaises, non loin de l’endroit où vivait Léa. J' acceptai son invitation, espérant t

Le bungalow d’Alice était situé au bord d’une route isolée, entouré d’une forêt dense et sombre. Il avait l’air accueillant, avec sa façade en bois clair, ses fenêtres fleuries et sa balançoire sur le porche. Mais il cachait aussi des secrets, comme le montraite la pancarte “No trespassing” qui dissuadait  les curieux de s’approcher.

A l’intérieur, le bungalow d’Alice était décoré avec goût, dans un style rétro et kitsch. On y trouvait des meubles en formica, des bibelots en céramique, des coussins à motifs et des rideaux à volants. Le salon est dominé par une grande cheminée, où brûle un feu crépitant.

Sur le mur, on voyait des photos de famille, où Alice souriait avec ses parents . Mais on  remarquait des détails troublants, comme une poupée de chiffon pendue à une corde, un masque de carnaval posé sur une étagère ou une tache de sang séché sur le tapis.

Le bungalow d’Alice reflètait sans doute sa personnalité: une jeune femme charmante et innocente, mais qui cache un passé douloureux et une part d’ombre. C’est dans ce lieu que se déroulent des événements mystérieux et .

A l’intérieur, il y avait un salon avec un canapé, une télévision et une cheminée, une cuisine avec une table et des chaises, une salle de bain avec une douche et un lavabo, et une chambre avec un lit et une armoire. Le tout était décoré avec goût, dans des tons pastels et des motifs floraux.

Alice me le fit avec fierté. Elle me dit qu’elle l’avait hérité de sa grand-mère, qui l’avait construit elle-même. Elle me dit qu’elle aimait cet endroit, qu’elle s’y sentait bien, qu’elle y avait ses souvenirs. Elle me dit aussi qu’elle le partageait avec Léa, qui venait souvent la voir et dormir chez elle. Elle me dit qu’elles étaient comme des sœurs, qu’elles se connaissaient depuis l’enfance, qu’elles avaient grandi ensemble.

Je regardai les photos accrochées aux murs. Il y avait des photos d’Alice et de Léa à différents âges, souriantes et complices. Il y avait aussi des photos de leurs familles, de leurs amis, de leurs voyages. Je vis la joie et la tendresse qui se dégageaient de ces images.

Je sentis la tristesse et le vide qui les remplaçaient

Alice me prit par la main et me conduisit à la fenêtre. Elle m’invita à regarder le paysage. Je vis les falaises qui dominaient la mer, les vagues qui se brisaient sur les rochers, le soleil qui se couchait à l’horizon. Je vis la beauté et la majesté de la nature. Je vis aussi le danger et la fragilité de la vie..

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 je vis une photo accroché au mur du salon une photo en noir et blanc, prise dans un studio. On y voyait deux femmes qui se ressemblaient beaucoup, presque comme des jumelles. Elles avaient les mêmes cheveux blonds, les mêmes yeux bleus, le même nez fin et la même bouche souriante.

Elles portaient des robes élégantes et des colliers de perles.

Elles se tenaient par la main et se regardaient avec tendresse.

Je fus troublé par cette photo, car elle me rappelait ma sœur, qui était morte dans un accident de voiture il y a quelques années. Elle avait le même visage qu'Alice le même regard, le même sourire. Je me demandais si c’était une coïncidence, ou si il y avait un lien entre elles.

Je demandai à Alice qui était cette fille, celle qui lui ressemblait et aussi à ma sœur.

Elle me dit qu’elle ne la connaissait pas, qu’elle avait trouvé cette photo dans une brocante, qu’elle l’avait achetée par curiosité. Elle me dit qu’elle n’avait aucune idée de son nom, de son origine, de son histoire, qu’elle trouvait cette photo intrigante, qu’elle se demandait qui étaient ces femmes, ce qu’elles faisaient, ce qu’elles pensaient.

Je regardai à nouveau la photo, et je sentis une émotion me saisir. Je sentis que cette photo cachait un secret, un mystère, une énigme. Je sentis que cette photo avait un rapport avec le meurtre de Léa, avec le passé d’Alice, avec le mien.Cette photo allait changer ma vie.

Je me réveillai, j’avais dormi sur le canapé, une couverture sur moi.

En ouvrant péniblement les yeux, je vis Alice, ma sœur. Elle était si belle, souriante, dans une jupe colorée.

Je criai: “Enfin, Alice, tu es là!”

Elle me répondit: “Oui, Paul, je suis là.”

En souriant, c’était Alice, l’amie de Léa. Je lui dis que j’allais aller au commissariat ce matin, car le shérif m’avait intrigué. Elle me demanda de venir avec moi. Je ne pus refuser.

Elle m’attendrait dans la voiture. Nous partîmes.

On traversa la ville de Kilmore, une ville avec beaucoup de magasins fermés, des maisons abandonnées, une ville triste enveloppée par la pluie.

La ville de Kilmore était un spectacle désolant. Les rues étaient vides, les vitrines étaient cassées, les murs étaient tagués. On voyait des pancartes “À vendre” ou “À louer” sur les façades des immeubles.

On sentait la pauvreté, le déclin, le désespoir.

La ville avait perdu son âme, son charme, son dynamisme.

La pluie tombait sans relâche, rendant l’atmosphère encore plus morose.

Les gouttes d’eau ruisselaient sur les pare-brises, les trottoirs, les toits. Les nuages gris obscurcissaient le ciel, masquant le soleil, la lumière, l’espoir.

La pluie était comme une larme, une plainte, un adieu.

Je regardai la ville de Kilmore avec tristesse et compassion. Je me demandai ce qui avait causé sa déchéance, sa ruine, sa mort. Je me demandai si elle avait encore un avenir, une chance, une renaissance.

Je me demandai si elle avait encore des habitants, des rêves, des sourires.

Nous arrivames devant le poste de police ,  un bâtiment imposant, avec une façade en briques rouges, des colonnes blanches, des fenêtres rectangulaires et un drapeau étoilé.

Il avait une entrée principale avec des marches et des portes vitrées, où se trouvait le nom du commissariat et le logo de la police.

Il  y avait aussi une entrée secondaire avec un garage, où se garait les voitures de patrouille et les fourgons. De forme rectangulaire avec deux étages, où se répartissaient les bureaux, les salles d’interrogatoire, les cellules et les archives. Il avait un aspect solennel et sécuritaire, qui inspirait le respect et la crainte.

je rentrais , Alice m'attendait dans la voiture 

je demandais à voir le shérif , un agent me fit décliner mon identité , il me dit d'attendre dans une petite pièce 

lIl arriva .

 - cela tombe bien , monsieur Paul , nous allions vous demander de passer a mon bureau 

asseyez vous

il n'avait aucune preuve contre moi mais il voulait me faire douter et me posa toutes  sortes de questions mais je décidais de ne pas répondre

- Monsieur Paul, vous dites que vous êtes journaliste au Quotidien.

Quel genre d’articles écrivez-vous?

 vous dites que vous avez trouvé le corps de Léa Martin hier soir dans la ruelle près du cinéma.

Qu’est-ce qui vous a attiré là-bas?

Vous dites que vous ne connaissiez pas Léa Martin. Mais vous connaissez Alice, son amie.

Depuis quand la connaissez-vous?

Quelle relation avez-vous avec elle?

Monsieur Paul, vous dites que vous étiez avec Alice au Mac Do avant de passer par la ruelle près du cinéma. Qu’est-ce que vous faisiez là-bas? Qu’est-ce que vous avez mangé?

Qu’est-ce que vous avez bu?

Vous dites que vous avez appelé la police immédiatement après avoir trouvé le corps de Léa Martin. Mais pourquoi n’avez-vous pas appelé les secours?

Peut-être qu’elle était encore vivante. Peut-être que vous auriez pu la sauver,vous dites que vous n’avez vu personne d’autre dans la ruelle près du cinéma.

Mais comment pouvez-vous en être sûr? Il faisait nuit, non? Il y avait peut-être quelqu’un qui se cachait.

Peut-être quelqu’un que vous connaissez. Peut-être quelqu’un qui vous a suivi.

Les questions fusaient comme des éclairs , mais je restai calme .

- vous ne savez quoi répondre , c'est votre droit mais on se reverra !

je partis , Alice s'était endormie sur la banquette arrière , je la réveillai avec douceur 

 - Paul , alors , racontez moi !je lui répétais les questions qu'il m'avait posé 

-  Rentrons Paul  

Ariivé devant sa maison , elle dit , venez , allons nous promener sur la falaise 

mais

- il pleut Alice

elle souria , me prit par la main et m'emmena sur le sentier qui surplombait les falaises 

Le décor était à la fois sublime et effrayant. Les falaises se dressaient fièrement au-dessus de la mer, comme des sentinelles de pierre. Elles étaient sculptées par le vent et l’érosion, formant des reliefs abrupts et irréguliers. Elles étaient couvertes d’une végétation rase et verdoyante, où poussaient quelques fleurs sauvages ,parsemées de grottes et de crevasses, où se cachaient peut-être des secrets inavouables.

La mer était agitée et tumultueuse, comme une bête furieuse. Elle venait se fracasser contre les rochers, provoquant des gerbes d’écume et des bruits sourds reflétant les nuances du ciel, passant du bleu au gris, du vert au noir. Peuplée de vagues et de courants, qui pouvaient emporter les imprudents. Elle était aussi le domaine des poissons et des oiseaux, qui y trouvaient leur nourriture et leur refuge.

La pluie  fine et persistante, comme une larme qui ne sèche pas  tombait sans relâche sur le paysage, le rendant plus sombre et plus triste ruisselant sur les visages, les cheveux, les vêtements, les rendant plus froids et plus humides créant une brume légère, qui brouillait la vue et l’ouïe. Elle était aussi un symbole de mélancolie, de nostalgie, de regret.

Les mouettes étaient nombreuses et bruyantes, comme des spectateurs indisciplinés  volant au-dessus de la mer, planant avec grâce ou piquant avec vélocité. Elles criaient sans cesse, lançant des appels ou des défis. Elles se posaient parfois sur les falaises, se reposant ou se disputant. Elles étaient aussi un signe de liberté, de vitalité, d’insouciance.

Alice riait marchant près des falaises sans aucune peur, elle dansait presque ses cheveux étaient mouillés, elle était si belle. Elle ne voyait pas le danger qui la guettait, ni l’ombre qui la suivait à distance. Elle se sentait libre et heureuse, comme si rien ne pouvait lui arriver. Elle s’approcha du bord, admirant la vue sur la mer. Elle ne remarqua pas le bruit sourd derrière elle, ni la main qui se tendait vers elle. J l ,attrapais , elle n'avait pas vu qu'elle était préte a tomber

Nous rentrâmes chez elle, on se mit près du feu. Elle me donna une serviette et posa sa tête sur mon épaule. Elle frissonnait encore, trempée par la pluie. Elle me murmura des mots doux, me remerciant de l’avoir sauvée. Elle me caressa les cheveux, me regardant avec tendresse. Elle posa sa rête sur mon épaule , me faisant oublier le froid. Elle me dit qu’elle était heureuse, qu’elle n’avait jamais ressenti ça. Elle me dit qu’elle voulait rester avec moi, qu’elle ne voulait plus jamais me quitter

Nous allions nous coucher , pour un soir je dormis paisiblement , Alice me rassurrait  

Vers le milieu de la nuit, je me réveillais attiré par un bruit crépitant. Je me levais allant vers le salon. Je vis Alice près de la cheminée en pleurs. Elle faisait brûler des photos. Je m’approchais et lui demandais ce qu’elle faisait. Elle se retourna vers moi, les yeux rougis. Elle me dit qu’elle devait se débarrasser de son passé, qu’elle ne voulait plus souffrir. 

je la réconfortais , elle se blottit contre moi , comme un oiseau blessé , on s endormit ainsi

Je me réveillai, je vis Alice dans le salon, un sac sur la table, des affaires éparpillées, des photos. Je lui demandai ce qu’elle faisait. Elle me dit d’aller prendre mon petit déjeuner à la cuisine.

Je me levai du canapé où j’avais dormi et je me dirigeai vers la cuisine. Je sentis une bonne odeur de café et de pain grillé. Je vis une assiette et une tasse sur la table, avec un mot:

“Pour toi, Paul. Bon appétit. Alice.”

Je souris et je m’assis à la table. Je pris une gorgée de café et une bouchée de pain. Je me sentis revigoré et apaisé. Je regardai par la fenêtre et je vis le soleil qui perçait les nuages. Je me dis que c’était une belle journée.

Je finis mon petit déjeuner et je retournai au salon. Je vis Alice qui triait des photos sur le sol. Elle avait l’air concentrée et déterminée. Elle me vit et elle me sourit.

“Bonjour Paul. Tu as bien dormi?

Tu as aimé ton petit déjeuner?”

 -“Salut, Alice. Oui, j’ai bien dormi. Merci pour le petit déjeuner. C’était délicieux.”

 -De rien, Paul. C’est normal. 

“Je fais des recherches, Paul. Je cherche des indices sur le meurtre de Léa.”

“Des indices? Quels indices?”

“Tu te souviens de la photo que je t’ai montrée hier? Celle avec les deux femmes qui se ressemblent à moi et à ta sœur?”

“Oui, je m’en souviens. Qu’est-ce qu’elle a de spécial?”

“Eh bien, je pense qu’elle a un rapport avec le meurtre de Léa. Regarde, j’ai trouvé d’autres photos qui montrent les mêmes femmes, ou des femmes qui leur ressemblent.”

Elle me montra plusieurs photos qu’elle avait étalées sur le sol. Il y avait des photos anciennes et récentes, en noir et blanc ou en couleur, prises dans différents lieux et époques. Sur chaque photo, il y avait deux femmes blondes aux yeux bleus, qui se tenaient par la main ou se regardaient avec tendresse.

 - “Tu vois, Paul? Ces femmes sont partout. Elles sont comme des fantômes, des doubles, des réincarnations. Elles ont quelque chose de mystérieux, de surnaturel, de maléfique.”

- “Alice, tu es sûre que tu ne te fais pas des idées?

Peut-être que ce sont juste des coïncidences, des ressemblances fortuites.”

- Non, Paul, je ne me fais pas des idées. Je suis sûre qu’il y a un lien entre ces femmes et le meurtre de Léa. Peut-être qu’elles sont impliquées, peut-être qu’elles sont victimes, peut-être qu’elles sont témoins.”

elle me montra un carnet griffoné 

 - regarde Paul , j 'ai eu des idées , il faut retrouver le meurtier de Léa , et retrouver ta soeur 

nous allons aller chez les parents de Léa chercher dans sa chambre , des photos , des lettres , et nous allons retourner a dublin dans ton studio , refaire le pacours de la nuit ou tu as retrouvé mon amie , et puis aller à la fac voir si des gens la connaissaient , et puis il faut qu'on se renseigne sur le commssaire Martin car il est étrange et puis il faudra retourner voir ta mère pour rechercher des indices sur alice ta soeur 

je lui répondis que je ne pouvais l'emmener  , c'était dangereux  , on recherchait un criminel 

elle me regarda tendrement et en souffrance , me prit par la main , ses grands yeux bleus dévoraient mon âme , je ne pouvais la laisser ici dans cette ville sordide ou un destin peu glorieux l,attendait et égoistement Alice  donnait un sens a ma vie , à cette histoire , elle me redonnait des forces 

 je lui répondis en lui murmurant a l'oreille , 

 - allez petit sherlock , je t'emmène 

elle souria et continua a préparer ses affaires , je regardais par les stores le vent balayant les arbres , la mer venant se fracasser au pied de falaises

 

Rien n’est plus majestueux et plus sombre Que le spectacle de la nature en colère. Le vent qui agite les arbres avec un bruit sombre Et qui fait voler leurs feuilles dans les airs.

La mer qui s’élève avec impétuosité et fureur  et qui vient battre les falaises inébranlables.

L’écume qui s’éparpille avec blancheur et splendeur Et qui forme des couronnes sur les vagues redoutables.

Les falaises qui s’élèvent vers le ciel nuageux Et qui paraissent insensibles à l’orage. Leur aspect sévère et majestueux Et qui impose le respect et le courage.

 Cette harmonie entre le ciel et la terre. Je sens mon cœur se remplir de douceur et de bonheur De cette beauté solitaire.

Et moi, je contemple, ému et tremblant, Cette lutte entre le ciel et la terre.Je regarde Alice Je sens mon âme s’agrandir et s’éprendre de sa beauté sauvage et  mystérieuse

    

Nous repartons au matin vers Dublin, après avoir passé la nuit chez Alice. Nous prenons la voiture et nous nous engageons sur la route qui longe la côte. Nous traversons des villages pittoresques, où nous admirons les maisons colorées, les églises romanes, les marchés animés. Nous nous arrêtons parfois pour prendre un café, acheter des souvenirs, faire des photos. Nous échangeons avec les habitants, qui sont accueillants et chaleureux. Nous découvrons leur culture, leur histoire, leur gastronomie.

Nous contemplons les paysages, qui sont magnifiques et variés. Nous voyons des plages de sable fin, des criques rocheuses, des falaises escarpées. Nous sentons l’air marin, le vent frais, le soleil doux. Nous entendons le bruit des vagues, le chant des mouettes, le rire des enfants. Nous respirons la liberté, la joie, la vie.

Nous rions avec Alice, qui est adorable et drôle. Elle raconte des anecdotes, des blagues, des secrets. Elle  confie ses rêves, ses envies, ses projets. Elle  écoute avec attention, avec intérêt, avec bienveillance. Elle  réconforte, encourage,  soutient. 

Je vis dans cette période tumutueuse  un voyage inoubliable, un voyage une félure dans le temps , je reprends gout à vivre , je me doute que ce n 'est qu'une parenthèse mais à ce moment  nous sommes heureux.

 

nous arrivons bientot  , nous sommes a l 'entrée de la ville

Les faubourgs de Dublin sont des lieux de vie et de misère, où se côtoient les classes populaires et les classes moyennes. Ce sont des quartiers où règnent la routine et l’ennui, où s’expriment les aspirations et les frustrations, où se nouent les amours et les haines. Ce sont des quartiers où se manifestent la foi et le doute, la tradition et la révolte, la soumission et la liberté.

Les faubourgs de Dublin sont peuplés de personnages ordinaires et extraordinaires,

je lui parlais de cette ville qui me fascinait depuis longtemps

Dublin est une  ville de contrastes, de paradoxes, de symboles. Ville de lumière et d’ombre, de rire et de larme, de joie et de peine. Ville de foi et de doute, de tradition et de révolte, de soumission et de liberté.

 Chaque rue, chaque maison, est un  dialogue vivant, un monologue intérieur,  Chaque paysage  est imprégné d’une atmosphère particulière, qui varie selon l’heure, le lieu, le climat.

Nous arrivons près du studio , je trouvais la méme place ou je me garais habituellement , je lui montrais la maison ou j 'habitais

Une maison typique, souvent construite  en brique, avec un toit en ardoise. de forme rectangulaire, avec  deux cheminées, des fenêtres à petits carreaux et une porte d’entrée colorée. Elle est entourée d’un jardin, où poussent des fleurs, des légumes et des arbres fruitiers. 

Alice était enjouée de découvrir ou j 'habitais 

Je mis la clé dans la porte mais elle était ouverte , je dis a alice de reculer , je rentrais le premier 

tout avait l,air normal , chaque objet était a sa place  , j .étais rassuré , je fis entrer Alice 

Mon regard se porta sur la grande chaise a bascule , je vis une photo 

La photo était un témoignage silencieux et terrifiant d’un crime atroce. Sur la photo, on pouvait voir le corps de Léa, gisant dans une ruelle sombre et déserte. Elle portait une robe rouge, qui contrastait avec la pâleur de sa peau et le sang qui coulait de sa gorge. Ses yeux étaient grands ouverts, exprimant la surprise et la peur. Ses lèvres étaient entrouvertes, comme si elle avait voulu dire quelque chose. Ses cheveux blonds étaient éparpillés sur le sol, mêlés à des feuilles mortes.

À côté d’elle, il y avait moi, arrivant sur les lieux du drame. Je portais un imperméable noir, qui me donnait un air de détective privé. Je tenais un parapluie à la main, qui me protégeait de la pluie battante. Je regardais le corps de Léa avec horreur et incrédulité. Je ne comprenais pas ce qui s’était passé, ni pourquoi elle était morte. Je ne savais pas que j’étais filmé, ni que j’étais suspecté.

Non loin de là, il y avait une silhouette féminine, qui s’éloignait discrètement vers le cinéma désaffecté du quartier. Elle portait un chapeau et un foulard, qui dissimulaient son visage. Elle tenait quelque chose dans sa main droite, peut-être l’arme du crime. Elle avait l’air pressée et nerveuse. Elle savait qu’elle était coupable, ou qu’elle en savait trop.

La photo était une énigme, une intrigue, un mystère

. Qui était cette femme?

Que voulait-elle à Léa?
Quel était son lien avec moi?

Quel était son secret?

La photo était une invitation, une provocation, un défi. Elle me disait: “Trouve-moi si tu peux.”

Je la montrais à Alice

Heureusement, Alice est là, elle est courageuse et déterminée. Elle  eut la bonne idée de changer les serrures, pour éviter que quelqu’un ne rentre à nouveau chez nous. Elle proposa aussi d’aller à l’université de Dublin, pour enquêter sur Léa et la photo. nous partimes

la faculté de littérature de Dublin est une faculté renommée et diversifiée, qui se consacre à l’étude des langues, des littératures et des cultures du monde.

On y trouvera  peut-être aussi des indices sur la photo mystérieuse, qui semble avoir un rapport avec la littérature irlandaise. Peut-être que nous pourrons consulter les archives, apprendre des choses sur Léa. 

Nous partons de mon studio situé dans le quartier de Temple Bar, au cœur de Dublin. C’est un quartier animé et touristique, où se trouvent de nombreux pubs, restaurants, boutiques et galeries d’art. Nous marchons jusqu’à la station de bus la plus proche, où nous prenons le bus numéro 39A, qui nous emmèna vers le sud de la ville.

Nous traversons le fleuve Liffey, qui sépare Dublin en deux parties: la rive nord, plus populaire et industrielle, et la rive sud, plus chic et culturelle. Nous admirons les ponts qui enjambent le fleuve, comme le Ha’penny Bridge, le O’Connell Bridge ou le Samuel Beckett Bridge. Nous voyons aussi les monuments qui bordent le fleuve, comme le Custom House, le Four Courts ou le Grand Canal Dock.

Nous quittons le centre-ville et nous entrons dans le quartier de Ballsbridge, qui est un quartier résidentiel et diplomatique. Nous voyons des maisons élégantes et cossues, des ambassades et des consulats, des hôtels et des bureaux. Nous passons devant le stade Aviva, où se jouent des matchs de rugby et de football. Nous apercevons aussi le parc Herbert, où se promènent des joggeurs et des cyclistes.

Nous arrivons enfin à l’université de Dublin, qui est la plus ancienne et la plus prestigieuse université d’Irlande. Elle est composée de plusieurs facultés et écoles, dont la faculté de littérature, qui se trouve dans le Trinity College. C’est là que nous allons enquêter sur la photo mystérieuse.

Nous nous dirigeons vers le bâtiment principal de la faculté, qui est un bâtiment ancien et imposant, avec une façade en pierre, des colonnes doriques et un fronton triangulaire. Sur le fronton, on peut lire en latin: “Litterarum Studium Omnium Scientiarum Mater” (L’étude des lettres est la mère de toutes les sciences). Sur la porte d’entrée, il y a une plaque en bronze, où il est écrit: “Faculty of Arts and Humanities - School of Languages, Literatures and Cultural Studies”. Nous poussons la porte et nous entrons dans le hall d’accueil.

On se présenta au secrétariat , on demanda si on pouvait consulter les archives , nous faisions une thèse sur les francais inscrits en littérature 

elle nous emmena vers un grand amphi , là étaient disposés des ordinateurs , elle nous en  connecta deux et nous explique comment s'en servir , les années ou on pouvait accéder , on la remercia , on ne pensait pas que cela fut aussi simple et fiévreusement et méthodiquement  , on se plongea dans les archives remontant 5 années auparavant , cela faisait au moins trois heures qu,on s'abimait les yeux et rien , je proposai a Alice que nous allions boire un thé pour se détendre un peu , je me levais soudain , 

Alice me dit , attends Paul , regarde cette photo , c 'était un article de journal pour une remise de diplômes

- C'est Léa , Paul , regarde 

on ne quittait plus  la photo des yeux , Léa était si belle 

 Elle portait une longue tunique noire, qui couvrait le corps du cou aux pieds avec  des manches larges et amples, qui tombaient jusqu’aux coudes. ses cheveux tombaient sur ses yeux , je voyais qu,Alice était bouleversée , il y avait la date de la prise de photos , elle remontait à deux ans 

Je pris des photos sous tous les angles et je dis à Alice qu'il fallait qu'on parte 

 - Attends , Paul , regarde derrière les étudiants , il y a une jeune fille , elle ressemble a la femme de la photo ou a ta soeur , je regardais fébrilement , la vue était a l 'arriére plan , un peu flou , elle pouvait ressembler à ma soeur et encore plus troublant à Alice 

Il était tard , je dis à Alice qu'on pourrait aller avant de partir au  restau de la fac 

Elle me suivit

Sur un plan , on chercha ou se situait le restaurant

Le resto de la fac de littérature de Dublin est le The Commons at MOLI, situé dans le Museum of Literature Ireland (MoLI). Il disposait d’une terrasse avec vue sur le parc de St Stephen’s Green.

Il était bondé, les tables étaient occupées par des groupes animés, qui parlaient de littérature, de politique, d’amour ou de rien du tout. Les serveurs s’affairaient à prendre les commandes et à apporter les plats, tout en souriant aux clients.

Parmi les étudiants, il y avait des jeunes filles, belles et intelligentes, qui attiraient les regards des garçons. Certaines étaient blondes, d’autres brunes, d’autres rousses. Elles portaient des vêtements simples mais élégants, qui mettaient en valeur leur silhouette. Elles avaient des yeux pétillants, des lèvres pulpeuses, des cheveux soyeux. Elles riaient, plaisantaient, flirtaient avec les garçons qui leur plaisaient. Elles étaient libres et insouciantes, profitant de la vie étudiante.

Mais il y avait aussi une ambiance mystérieuse qui régnait au resto de la fac. Le café était situé dans le Museum of Literature Ireland (MoLI), un musée dédié aux grands écrivains irlandais.

Les murs étaient ornés de portraits, de manuscrits, de livres anciens. On pouvait sentir la présence des auteurs qui avaient marqué l’histoire littéraire du pays, comme James Joyce, Oscar Wilde, Samuel Beckett ou W.B. Yeats. Parfois, on entendait des murmures, comme si les esprits des écrivains chuchotaient à l’oreille des étudiants. Parfois, on voyait des ombres, comme si les personnages des romans se promenaient dans le café. Le resto de la fac était un lieu magique, où la réalité et la fiction se mêlaient.

Avec Alice , on se répartit les allées pour montrer les photos 

On arrivait presque à la fin , nous étions découragés 

arrivé a une table , je vis un jeune homme ressemblant à Harry Potter , cela me fit sourire , je lui montrais la photo sans conviction , il s'écria 

 - Mais c'est Léa 

j'appelais Alice et je lui proposait d'aller dans le parc il  s ,appelait Allister

A

Nous vimes Alister qui était assis sur un banc près de la chapelle , on le rejoigna

Alice me demanda que je la laisse lui parler , elle ne percevait pas bien cet étudiant 

Salut Alister, ça va ?

 - Oui, ça va. Et vous ?

- On va bien, merci. On voulait te parler de quelque chose.

 -Ah oui ? De quoi ? 

- De Léa. Tu sais, la fille que tu as reconnu sur la photo.

- Quoi, Léa ? Qu’est-ce qu’elle a ?

 - Eh bien, on se demandait si tu l’aimais bien. Tu sais, plus qu’une amie.

  -Quoi ? Mais non, pas du tout ! Pourquoi vous dites ça ?

 - Parce qu’on t’a vu lui parler souvent. Et on a remarqué que tu rougis quand elle te regarde.  Mais c’est n’importe quoi !

 - Allez, avoue ! Tu as un petit faible pour elle, non ?

 -Non, je vous jure ! C’est pas du tout mon genre !

 -Ah bon ? Et c’est quoi ton genre alors ?

 Euh… Je sais pas… Une fille intelligente, drôle, gentille… 

 - Comme Léa, quoi !

  - Non, pas comme Léa ! Bon, ça suffit ! Arrêtez de me taquiner

  -Daccord, d’accord. tu as l 'air franc

tu  peux  nous parler de Léa ?

Je ne la connaissais pas vraiment 

mais un soir au resto , elle mangeait seule , je lui ai demandé si je pouvais manger avec elle 

avec plaisir , répondit -elle , elle était très belle , j'étais un peu intimidé

mais ce n',était que des apparences , Léa est une fille enjouée , agréable , on parla de choses et d,autres , de la vie , de la fac , de ses études , elle me dit qu,elle  allait arréter ses études , qu'elle allait changer de vie , elle était si enthousiaste , je lui demandais ce qu'elle allait faire 

elle me répondit avec un air plein de mystère en murmurant 

 - c'est top secret avec un petit sourire malicieux 

 -tu ne vas pas devenir agent secret Léa

Elle ria 

-  et pourquoi pas , elle regarda sa montre et s'excusa 

-je dois partir , j'ai un rendez vous 

elle se leva et s'en alla rapidement 

je n 'eus pas eu le temps de lui dire au revoir 

C'est bien Léa d 'être mystérieuse dit Alice 

 -est ce que l 'as revu lui demandai- je 

 - non , hélas , si  si une autre fois 

elle avait laissé son bloc notes

J'essayais de la rattraper ,mais je ne l'ai pas trouvé , je lui donnerais le lendemain

le jour suivant ,Léa n 'était  pas au restaurant , j 'allais au parc espérant la voir pour lui rendre son carnet , je la vis , elle parlait de manière véhémente sur un banc avec un homme   , 

vous pouvez le décrire 

c'est difficile car la nuit commencait à tomber , il était plus âgé qu'elle , environ 40 à 45 grand , il avait une barbe et portait un badge 

 -est ce que cela pouvait être un professeur dit Alice 

 -Non , personne ne porte de badge à l'université 

 - vous pouvez le décrire , 

 - non , c est impossibel puis soudainement une jeune fille blonde très belle s' approcha du banc , prit Léa par la main et elles partirent 

Alice montra les photos , il vit un air de ressemblance , il s 'arrêta sur la photo de ma soeur , nous disant , elle lui ressemblait mais il faisait nuit , il se tourna vers Alice  , elle vous ressemble aussi , Alice lui rétorqua assez sèchement 

pas du tout , cela me troubla de voir Alice s'emporter , elle si calme habituellement

Une semaine passa , je ne la vis plus , un soir ,je rentrai décidé a lire son carnet , c,était son journal intime mais je ne l,avais pas lu , je m'étais résolu a le lire pour voir si je ne trouvais pas une adresse ou un numéro de téléphone 

enn arrivant a ma chambre , je trouvais la porte entrouverte , j'eus un peu peur mais heureusement rien n'avait été volé mais le journal intime de Léa avait disparu 

 -Mais tu as bien cherché 

 - on , il n'était plus là , je l,avais posé a coté de mon ordinateur 

on partit , on repris le bus 

nous avions beaucoup d'infos mais encore plus de doutes cela se compliquait 

en arrivant chez nous , on mangea puis Alice proposa qu'on aille dans la ruelle ou j,avais retrouvé Léa , j'avouerais que je n,étais plus passé par la depuis ce soir ou ma vie bascula mais avec Alice , je retrouvai du courage

 

À la tombée de la nuit, décidions d’aller dans la ruelle où j'avais trouvé Léa, pour chercher des indices. avec une  lampe torche et un sac à dos, et nous sommes  partis à l’aventure. en  parcourant les rues désertes, en évitant les endroits trop fréquentés ou trop éclairés 

Arrivés à la ruelle, qui était encore plus sombre et plus sinistre que dans mon souvenir. nous avons allumé la lampe torche et  commencer  à fouiller les lieux. regarder  les murs, le sol, les poubelles, les portes, les fenêtres, en espérant trouver quelque chose qui pourrait nous aider à comprendre ce qui s’était passé.

Nous  avons  passé une bonne heure à chercher, mais on n'a rien trouvé de concluant. On a  juste vu des traces de sang séché sur le sol, qui devaient appartenir à Léa. on a trouvé  aussi un morceau de tissu déchiré, qui ressemblait à celui d 'une  robe. Nous avons  ces éléments dans mon  sac à dos , je pris aussi quelques photos avec mon téléphone, pour garder une trace des recherches.

Nous étions sur le point de partir, quand on entendit  un bruit derrière nous. Nous nous sommes  retournés, et nous avons  vu une silhouette encapuchonnée qui sortait du cinéma’ La silhouette Elle tenait quelque chose dans sa main, qui brillait faiblement dans l’obscurité. Nous avons eu  un mauvais pressentiment, et nous avons pris la fuite , j'avais peur pour Alice . Nous  avons  couru vers la sortie de la ruelle, 

.

Je dis à Alice qu'il fallait partir , que cela pouvait être l' assasin de Léa , mais encore une fois , elle me surpris par son courage ou son insouciance.  

Nous devons rentrer au cinéma Paul , peut être qu'on trouvera des indices. j' avais peur car cette silhouette aurait pu s'y cacher , mais je ne voulais pas décevoir Alice. 

On retourna sur nos pas. Je pris Alice par la main et lui répétait de ne jamais la lacher . 

Le cinéma désaffecté était un vestige du passé, qui datait des années 1900. Il avait été construit dans un style art déco, avec de grandes fenêtres arrondies et des ornements en fer forgé. Il se dressait fièrement au milieu de la rue déserte, comme un fantôme oublié.

À l’intérieur, le temps semblait s’être arrêté. La moquette rouge qui recouvrait le sol était usée et poussiéreuse. Des fresques représentant des scènes de films classiques ornaient les murs, mais elles étaient ternies et écaillées. Il restait encore des grands fauteuils en velours, mais ils étaient déchirés et affaissés. L’écran géant était troué et maculé de taches.

Le cinéma désaffecté était un lieu chargé d’histoire, mais aussi de mystère. On pouvait presque entendre les rires et les applaudissements des spectateurs d’autrefois, mais aussi les cris et les pleurs de ceux qui avaient connu le drame. Car il se disait qu'il était hanté par les âmes de ceux qui y étaient morts, dans un incendie ou dans une fusillade.

Le cinéma  était  fascinant, mais aussi effrayant. On pouvait y trouver des trésors cachés, mais aussi des dangers imprévus. C’était un lieu à explorer avec prudence, mais aussi avec curiosité.

Alice se retourna vers moi et m'embrassa , je la serrai fort dans mes bras. 

Soudain , on entendit une musique .

Sur l'écran apparurent des images déformées comme un vieux super 8.

On resta  figé,avec un mélange d'angoisse et d'émerveillement , un moment suspendu fantastique  puis cela s'arrêta comme si la bobine se déchirait .

On chercha dans le cinéma , mais on ne trouva rien.

Il fallait rentrer avec l'idée d'y retourner,  que ce cinéma  révélerait beaucoup de choses. 

Arrivés à la maison , nous étions si épuisés que nous décidions de nous coucher . Demain , on mettrait tous les indices en ordre comme les pièces d'un puzzle. 

Alice me demanda si elle pouvait dormir avec moi , je lui dis bien sûr , elle s'enlaca dans mes bras puis je vis ses yeux me fixant  doucement se fermer , je lui caressais les cheveux , cela m'apaisa et je m'endormis

V

Je me réveillai péniblement en m'étirant et en baillant , puis je regardais mon téléphone . Il est 8 heures du matin, et j'avais un message d’Alice, J'ouvre le message et je lis :

“Salut, je suis au salon et je suis occupée. Je t’ai préparé ton petit déjeuner, il est sur la table de la cuisine. Tu peux te servir, il y a du café, des croissants, du jus d’orange et des fruits. Bon appétit !”

Je souris   en lisant le message. Alice est vraiment surprenante et adorable. 

Je décidais pour la surprendre de lui répondre par un appel vidéo. je vis son visage apparaître sur l’écran. Elle avait  l’air concentrée et sérieuse.

“Salut, Alice ! Merci pour le petit déjeuner, c’est très gentil de ta part ! Qu’est-ce que tu fais au salon ?”

Alice lève les yeux vers moi et me fait un clin d’œil.

“Salut, toi ! De rien pour le petit déjeuner, c’est normal !

Je suis au salon parce que je suis en train de travailler sur un projet très important.”

“Ah oui ? Quel genre de projet ?”

Alice sourit malicieusement et me montre ce qu’elle a devant elle.

“Regarde ! C’est une maquette du cinéma désaffecté ou nous étions hier.

J'ouvris de grands yeux en voyant la maquette. Elle était très réaliste et détaillée. Elle représentait e cinéma tel qu’il était avant d’être abandonné, avec sa façade en verre, son enseigne lumineuse et son entrée ornée de colonnes.

- “Wow ! C’est impressionnant ! Comment tu as fait ça ?”

Alice se penche vers la caméra et  chuchote.

-“C’est un secret ! J’ai utilisé un outil magique qui s’appelle graphic_art !

Il suffit de lui donner une description écrite de ce qu’on veut créer, et il le fait apparaître en image ! C’est génial, non ?”

Je suis stupéfait par ce qu’elle vient de me dire .

-“Quoi ? Mais c’est incroyable !

C’est quoi cet outil ?

D’où il vient ?

Comment tu l’as eu ?

Alice secoua la tête et mit son doigt sur sa bouche.

-“Chut ! Je ne peux pas te dire !

C’est un secret, je te l’ai dit !

Tu ne dois  en parler à personne ! C’est très dangereux !

Continue à prendre ton petit déjeuner Paul , je n'ai pas encore fini”

Je m'approchai de  la fenêtre, attiré par l’odeur du café et du pain grillé.

j'ouvris  les rideaux et  contemplai le spectacle qui s’offrait à moi.

Dublin était noyée sous une pluie battante qui tombait sans relâche depuis des heures. Le ciel etait gris et bas comme un linceul, les rues  désertes et silencieuses, comme si la vie avait fui devant l’orage.

Je regardais les gouttes d’eau s’écraser sur les toits, les façades, les trottoirs. Elles formaient des ruisseaux coulant le long des caniveaux, emportant avec eux les  feuilles mortes, des papiers froissés, des détritus, se mêlant aux flots de la Liffey, qui charriait une eau boueuse et sombre. Elles ruissellaient  sur les vitres des magasins, des pubs, des églises, créant des reflets déformés et fantomatiques.

“La pluie tombait drue comme une malédiction divine. La ville semblait morte, engloutie par les ténèbres. Nul bruit ne troublait le silence, sinon le clapotis incessant de l’eau sur la pierre. Les rares passants se hâtaient sous leurs parapluies, le regard fuyant et le pas lourd. Ils avaient peur de croiser les spectres qui hantaient ces lieux maudits.”

Ce spectacle en d'autres temps m'aurait donné le cafard mais avec Alice , j'avais l'impression que tout n'était que beauté, que rien ne pouvait nous arriver. 

Je bus le café et rejoignis Alice dans le salon.

En plus de la maquette , elle avait disposée au mur  les indices .

Ce puzzle incroyable , fascinant,  me terrifiait .

Je regardai fixement le mur , Alice en faisait de même . Comment relier ces fils invisibles?  

Qu'allions nous faire ?

-Nous devons rechercher ta soeur, Paul 

Cela m'étreignait le coeur , je l'avais cherché si longtemps et maintenant , j 'avais peur de ce que j'allais découvrir , un pressentiment étrange , je préférais l'idée  de l'Imaginer heureuse vivant une aventure fantastique comme elle aimait les écrire enfant 

-Paul , tu as l'air hésitant , qu'en penses-tu? 

-oui , Alice , bien sûr .

Je lui expliquais par une sorte de pirouette que je redoutais de voir ma mère , cela faisait quatre mois que je ne lui avais plus téléphoner , il y avait un peu de vrai 

elle me demanda

-Et ton père?  

Je lui répondis que je ne l'avais jamais connu , il était parti quand j'avais dix ans,  

Nous allâmes à la gare  direction  Ballintoy : un village du comté d’Antrim, connu pour son port pittoresque et son église blanche perchée sur une colline. Il avait également servi de décor pour la série Game of Thrones

Alice était ravie

Le  train quitta la gare de Belfast à 10 heures du matin, sous un ciel gris et nuageux. Les voyageurs s’installaient dans leurs sièges, impatients de découvrir les paysages de la côte nord de l’Irlande. , 

Le train longeait la baie de Belfast, offrant une vue sur la mer d’Irlande et les collines verdoyantes nous  admirions le pausageen nous tenant par la main , il y avait un vieil homme assis en face de nous ,

Il portait un chapeau et une écharpe aux couleurs de l’Irlande, et tenait une canne à la main.

Ballintoy est un village paisible et charmant, niché au bord de la mer d’Irlande. Ses habitants sont accueillants et mystérieux, et partagent une forte communauté. Mais derrière cette façade idyllique, se cachent des secrets inavouables et des mystères insondables. Un jour, le corps d’une jeune fille est retrouvé sur la plage, près du port pittoresque.

Qui l’a tuée ?

Pourquoi ?

on ne sut jamais . Un inspecteur venu de Belfast chargé de l’enquête, aidé par un policier local. Ensemble,  vont plonger dans les profondeurs obscures de Ballintoy, et découvrir que rien n’est ce qu’il semble être. Entre les légendes locales, les intrigues familiales, les affaires politiques et les phénomènes paranormaux, . Ballintoy est un lieu où le réel et l’imaginaire se confondent, où le passé et le présent se rejoignent, où le bien et le mal s’affrontent. Ballintoy est un lieu maudit.

Alice était fascinée

Nous regardions  le paysage 

Le train passa devant le château de Carrickfergus, une forteresse médiévale qui dominait le port. Nous étions  impressionnés par son architecture et son histoire. Ils se demandaient comment c’était à l’intérieur. Le vieil homme sourit et leur dit :

Vous aimez le château ?

C’est l’un des plus anciens et des plus beaux d’Irlande. Il a été construit par les Normands au XIIe siècle, et il a connu bien des batailles et des sièges. Il y a même une légende qui dit qu’il est hanté par le fantôme d’un soldat français, qui aurait été tué par un boulet de canon pendant la guerre de Neuf Ans.

Alice  était surpris par l’intervention du vieil homme, mais elle lui réponditt poliment :

-Oui, c’est très intéressant. Merci de nous le raconter.

- De rien, mes enfants. Je suis un passionné d’histoire et de légendes. Je connais bien cette région, je suis né ici. Et vous, - où allez-vous ?

- Nous allons à Ballintoy,

 -Ah, Ballintoy ! Quel joli village ! Vous avez fait un bon choix. C’est un endroit plein de charme et de mystère. Vous savez, il y a beaucoup de légendes à Ballintoy aussi.

Par exemple, saviez-vous que le port a été construit par un géant ?

Ou que l’église blanche a été fondée par Saint Patrick ?

Ou encore que le village est hanté par un fantôme?

Alice  était  intriguée par les propos du vieil homme. elle lui demanda

 -Vraiment ? Pouvez-vous nous en dire plus ?

- Bien sûr, avec plaisir. Mais pas maintenant, pas ici. Il faut attendre le bon moment, le bon endroit. Vous verrez, vous verrez…

Le vieil homme se tut et ferma les yeux, comme s’il s’endormait. on se  regarda, perplexes.on ne savait quoi penser de cet étrange personnage. Était-il fou ?

Ou savait-il quelque chose qu’ils ignoraient ?

Le train continua sa route vers Ballintoy, traversant des paysages de plus en plus sauvages et magnifiques. Alice  était  captivée  par la beauté de la nature, mais aussi intriguée par les légendes du vieil homme. elle me demanda si moi aussi je connaissais des légendes sur Ballintoy 

-Oui, tu veux que je te raconte 

- oui Paul 

elle me regarda , ses yeux verts plongeaint au plus profond de mon ame 

Il y a une légende sur le port de Ballintoy : selon cette légende, il aurait été construit par un géant nommé Finn MacCool, qui voulait affronter son rival écossais, Benandonner. Il aurait jeté des rochers dans la mer pour créer une chaussée entre l’Irlande et l’Écosse, appelée la Chaussée des Géant. Mais en voyant la taille de Benandonner, il se serait enfui et aurait détruit la chaussée derrière lui, ne laissant que quelques colonnes de basalte. Le port de Ballintoy serait l’un des vestiges de cette œuvre colossale. de la est née La légende de l’église blanche de Ballintoy : selon cette légende, l’église blanche de Ballintoy aurait été fondée par Saint Patrick, le patron de l’Irlande, au Ve siècle. Il aurait converti au christianisme le roi local, Olcan, qui lui aurait offert un terrain pour construire une église. L’église actuelle date du XVIIIe siècle, mais elle aurait conservé des traces de l’époque de Saint Patrick, comme une pierre sacrée et une croix celtique

 selon cette légende, il y aurait un fantôme qui hanterait le village de Ballintoy, surtout la nuit. Il s’agirait d’une femme jeune  anglaise , qui aurait été tuée  par les habitants pendant la rébellion irlandaise de 1798. Son corps aurait été jeté dans un puits, mais son esprit ne trouverait pas le repos. Il apparaîtrait sous la forme d’une silhouette  vêtue de rouge, et une épée à la main. Elle errerait dans les rues du village, à la recherche de vengeance.

- on ira voir ce chateau Paul 

-Bien sur Alice , je pensais a ma soeur , elle adorait y aller , nous y passions des heures

Je lui parlais du chateau 

 il se dressait sur une falaise escarpée, dominant la mer d’Irlande. C’était une ancienne forteresse, construite au XIIIe siècle par les MacDonnell, une puissante famille de seigneurs irlandais.

Il avait résisté aux assauts des Anglais, des Écossais et des pirates, mais il avait fini par tomber en ruine, abandonné et oublié.

On disait que c' était un lieu maudit, hanté par les fantômes de son passé. On disait que la nuit, on pouvait entendre des cris, des pleurs, des rires et des chants, venant des salles vides et des couloirs sombres. On disait que les murs étaient tachés de sang, que les portes grinçaient, que les fenêtres s’ouvraient et se fermaient toutes seules. On disait que les ombres se mouvaient, que les lumières vacillaient, que les objets volaient.

Le château  était un lieu interdit, redouté par les habitants du village. Personne n’osait s’en approcher, ni le jour ni la nuit. Personne ne savait ce qui s’y cachait, ni ce qui s’y passait. Personne ne voulait le savoir.

Sauf moi et ma soeur.

Elle  avait toujours été attiré par le mystère et l’aventure.

une nuit , nous  avions  décidé d’y entrer, un soir d’orage.

Je me souviens encore de cette nuit-là. Le ciel était noir et menaçant, le vent soufflait en rafales, la pluie tombait en trombes. nous marchions sur le sentier qui menait au château, bravant les éléments. Je portais une lanterne à la main, qui éclairait faiblement mon chemin. Je n’avais pas peur. J’étais curieux.

Nous arrivions au pied du château. Il était imposant et sinistre, comme un monstre de pierre. Je cherchai une entrée, et je trouvai une porte en bois vermoulu. Je la poussai avec force, et elle s’ouvrit dans un grincement. Nous pénétrions  dans le château.

on se retrouva dans un hall immense et sombre. Des escaliers montaient vers les étages supérieurs, des couloirs partaient vers les ailes latérales. Des tableaux défraîchis ornaient les murs, des armures rouillées jonchaient le sol. Une odeur de moisi et de renfermé emplissait l’air.

On explora le château.  les escaliers, les couloirs,  les salles. les chambres à coucher, les salons, les bibliothèques, les cuisines, les caves.on vit des meubles anciens, des livres poussiéreux, des ustensiles cassés, des bouteilles vides. Je vis des traces de vieillesse, de décadence, de violence.

On ne vit pas de fantômes.

-Tu m'emmèneras Paul , promis

- oui promis Alice  

Nous arrivâmes à Ballintoy, nous prîmes un taxi pour aller vers la maison de ma mère. Nous arrivions près d’un sentier, je lui dis de s’arrêter, nous continuerions à pied. Il y avait un kilomètre et il fallait passer sur un petit sentier qui longeait la falaise. Le chauffeur nous regarda avec étonnement, puis avec inquiétude. Il nous dit :

- Vous êtes sûrs de vouloir aller par là ?

C’est dangereux, vous savez. Il y a des courants d’air, des rochers qui tombent, des bêtes sauvages… Et puis, il y a des choses étranges qui se passent sur ce sentier. Des gens qui disparaissent, des voix qui murmurent, des lumières qui dansent… On dit que c’est le domaine des fées, et qu’elles n’aiment pas les intrus.

Je souris et je le rassurai :

-Ne vous inquiétez pas, je connais bien le chemin. Je viens souvent ici, c’est la maison de ma mère. Elle habite au bout du sentier, dans une petite chaumière blanche. C’est un endroit paisible et charmant.

Le chauffeur haussa les épaules et nous souhaita bonne chance. Il nous déposa à l’entrée du sentier et repartit en vitesse. Nous nous engageâmes sur le sentier, main dans la main. 

Le sentier était étroit et sinueux, bordé de fleurs sauvages et de bruyères. Il suivait le contour de la  falaise,ooffrant une vue imprenable sur la mer d’Irlande. La mer était bleue et scintillante, parsemée d’écume blanche et de bateaux colorés. Le soleil brillait dans le ciel, réchauffant nos visages.

Mais il y avait aussi quelque chose de mystérieux et de fantastique dans ce paysage. Parfois,on croyait  entendre des rires cristallins ou des chants mélodieux, venant du haut de la falaise ou du fond de la mer. Parfois, nous voyions des ombres furtives ou des éclats lumineux, se faufilant entre les rochers ou les vagues. Parfois, nous sentions une brise légère ou une caresse douce, effleurant nos cheveux ou nos joues.

Je dis à Alice que c’étaient les fées qui nous observaient, curieuses et malicieuses.  qu’elles pouvaient être gentilles ou cruelles, selon leur humeur qu’elles pouvaient nous aider ou nous nuire, selon leur envie.  nous faire rire ou pleurer, selon leur fantaisie.

Nous arrivâmes devant la maison de ma mère, une bergerie retapée typique irlandaise.

C’était une petite chaumière blanche, au toit de chaume et aux murs de pierre. Avec  des fenêtres rondes et des volets verts, contrastant  avec le blanc immaculé.

Elle avait une porte en bois, ornée d’une couronne de fleurs séchées. 

un jardin fleuri, où poussaient des roses, des lilas, des iris et des marguerites.

Il y avait aussi un potager, où ma mère cultivait des légumes et des herbes aromatiques et un puits, où ma mère puisait de l’eau fraîche. Il y avait aussi un banc, où elle aimait se reposer et lire.

On avait une vue splendide sur les falaises et la mer.

On pouvait y  voir les vagues se briser sur les rochers, les mouettes dansant dans le ciel, les bateauxr à l’horizon. Sentir l’air marin, le vent salé, le soleil doux. On y entendait  le bruit de l’eau, le cri des oiseaux, 

Elle avait aussi un côté mystérieux, qui attirait et intrigait. On disait qu'elle abritait des secrets venus du fond des âges . c’était une maison ancienne, qui avait connu des histoires et des légendes  .

Elle semblait avoir  une âme ,une volonté.

Elle nous protégeait avec ses murs, son toit, sa porte., ses livres.

C' était pour Alice et moi n, notre refuge

Le Coeur battant , je sonnais a la porte , Alice sentant mon désarroi , me serrait la main 

Ma mère apparut sur le perron, rayonnante . Elle ressemblait tellement  à Alice, sa avec ses cheveux blonds bouclés, ses yeux bleus rieurs, son teint de rose. Elle était élégante, vêtue d’une robe blanche en dentelle, qui mettait en valeur sa taille fine. Elle portait un chapeau de paille orné de rubans, qui ombrageait son front et ses joues. Elle avait un sourire charmant, qui exprimait sa joie de nous voir.

Elle descendit les marches du perron avec grâce.

Et quand elle vit Alice 

Elle courut vers elle , l'étreignit de toutes ses forces en pleurant 

-Alice , enfin , tu es revenue  , mon trésor , comme tu m.as manqué 

 comme je suis heureuse de vous vous voir  !

-Vous êtes arrivés à bon port, malgré le mauvais temps. Venez, entrez, 

Elle nous entraîna dans la maison, en nous tenant par la main.

- Maman , écoute ce n'est pas Alice !

-Mais que dis-tu Paul ?

je lui répétai ,

-ce n'est pas Alice , elle lui ressemble mais regarde ,  elle n 'est pas aussi grande , elle n'a pas de grain de beauté 

Elle regarda fixement Alice , pendant longtemps , parut se reprendre tout en doutant 

- Comment vous appelez -vous mademoiselle 

Il y eut un silence qui me parut  une éternité 

-Alice murmura t'elle 

Ma mère devant tant d' émotions alla s 'allonger sur le canapé du salon , on s 'asseya a coté d,elle , Alice fut tendre envers ma mère comme l 'aurait fait ma soeur lui caressant les cheveux 

- Bon Paul , Alice sera dans la chambre de ta soeur , tu l'emmènes , pendant ce temps je vais préparer  le diner

    

J'allais chercher Alice , je tapai a la porte -Tu peux rentrer Paul 

On descend diner 

-oui , j'ai faim 

Les chambres étaient à l'étage , nos chambres étaient  à chaque bout du couloir .

On descendit les marches  , je sentis des bonnes odeurs venant de la cuisine , c'était ma pièce préférée 

au milieu , il y avait une  grande table en bois massif,. recouverte d’une nappe blanche brodée, qui rappelle les dentelles irlandaises. Au centre, un vase en verre, rempli de fleurs sauvages cueillies dans le jardin. Sur les côtés,  des bougies, qui créent une ambiance chaleureuse et romantique. Mais aussi quelque chose d’étrange sur cette table : un livre ancien, relié en cuir, qui semblait  contenir des recettes secrètes et des formules magiques. 

face au mur  des armoires en bois peint, de couleur verte et bleue, qui contrastaient avec le blanc des murs. remplies de vaisselle, de couverts, de verres et de tasses,  témoignant du goût et du raffinement de Il ma mère et surtout La cheminée en pierre, qui trônant au fond de la cuisine. Elle  ornée d’une horloge à coucou, indiquant  l’heure avec précision, garnie d’un feu de tourbe, qui réchauffait toute la maison

, ma mère avait préparé le plat préférée de ma soeur Le seafood chowd,  c’est une soupe de poisson irlandaise, qui peut varier selon les régions et les saisons. Elle contient généralement du saumon, des moules, des crevettes, des coques, des pommes de terre, des oignons, du céleri, du lait, de la crème et des herbes. Elle est épaisse et onctueuse, et se déguste avec du pain irlandais.

On se mit a table , Alice adora ce plat et en reprit trois fois , cela fit sourire et émut ma mère  , Alice était à l,aise , elle aida ma mère a faire la vaisselle  

J'avais une sensation douce et troublante , comme si nous étions en famille 

Les enfants , allez dormir , vous avez du avoir une rude journée 

Ma mère embrassa Alice sur le front comme elle avait l'habitude de le faire avec ma soeur 

Nous remontâmes dans les chambres. Avant de rentrer dans sa chambre, Alice s’approcha, me murmura quelque chose que je ne compris pas et m’embrassa pour la première fois.

je me couchai et je m endormis en imaginant ce qu,Alice m'avait dit 

Je me réveillai au milieu de la nuit, intrigué par un son  du piano et une voix douce qui venait du bureau qui jouxtait nos chambres. Je me levai et je m’approchai de la porte entrouverte. . C’était une des chansons préférés de ma soeur ,

 The Water is Wide

L’eau est large, je ne peux la traverser Et je n’ai pas non plus d’ailes pour voler Construis-moi un bateau qui puisse porter deux Et nous ramerons, mon amour et moi

Il y a un bateau qui navigue sur la mer Il navigue aussi profondément que possible Mais pas aussi profondément que l’amour que je ressens Je ne sais pas comment je vais couler ou nager

Je me suis appuyé contre un chêne Pensant que c’était le plus solide des arbres Mais il s’est d’abord courbé puis il s’est brisé Et c’est ainsi que l’amour m’a traité

Elle parlait d’un amour impossible, séparé par la mer et le temps. je m approchais du bureau chancelant ,  ma soeur était revenue , le cauchemar prenait fin  , je rentrai dans le bureau   silencieusement , ému par sa voix et sa mélodie

Je vis Alice assise devant le  piano, les doigts courant sur les touches avec grâce. Elle chantait d’une voix douce la balade

je fus troublé , Alice  était si  belle, sous la lumière de la lune qui entrait par la fenêtre. Ses cheveux blonds brillaient, ses yeux bleus scintillaient, son visage exprimait une tristesse mêlée d’espoir. Elle ne me vit pas, elle était plongée dans sa chanson.

e m’avançai vers elle, doucement, sans faire de bruit. Je posai ma main sur son épaule, délicatement, sans la brusquer. Elle sursauta, puis se retourna vers moi.

- Alice comment connais tu cette chanson 

- Je ne la connaissais pas , Paul , j ,ai trouvé une partition  et j' ai essayé de la chanter 

- C 'était la chanson préférée de ma soeur et tu chantes divinement bien , comme elle  

- C'est gentil Paul , je suis désolée je ne  savais pas 

Je repartis me coucher avec une sensation étrange , un mélange d'angoisse et de bonheur absolu  

Le lendemain , je trouvais Alice qui avait préparé le petit déjeuner , sur la table de la cuisine , il y avait Du bacon, des saucisses, des haricots à la sauce tomate, des œufs (brouillés, au plat ou pochés), des champignons, des tomates grillées,  des scones qui sont des petits pains ronds et moelleux, à tartiner avec du beurre et de la confiture. je lui demandais 

- c'est ma mère qui a préparé 

Non , c,est moi en fouillant dans l'armoire 

- Mais comment c'est possible , tu sais tout faire !

Elle souria et me dit 

- Non , Paul , je ne sais pas tout faire , c'est Google 

on ria tous les deux  

- Mais Alice , tu as oublié quelque chose d'essentiel 

- Non , Paul , il est dans la théière 

- Paul , après le petit -déjeuner , si on allait visiter le chateau 

- Bien sur 

Nous sommes arrivés vers 10 heures au château de Ballintoy, un ancien manoir du XVIIe siècle, situé à proximité du village et de la côte Nous espérions pouvoir le visiter, car il était réputé pour son architecture, son histoire et ses légendes

Mais nous avons été déçus de constater que le château était en restauration, et que l’accès était interdit au public. Un panneau indiquait que des travaux de consolidation étaient en cours, suite à un effondrement partiel du toit. Nous avons essayé de nous renseigner auprès du gardien, qui se tenait à l’entrée, mais il nous a dit qu’il ne savait rien, et qu’il fallait repasser plus tard.

Nous avons alors remarqué qu’il y avait une agitation inhabituelle autour du château. Des camionnettes blanches étaient garées devant la grille, et des hommes en combinaison blanche entraient et sortaient du bâtiment, portant des caisses et des sacs. Nous avons aussi aperçu une voiture de police, 

L’homme qui semblait donner des ordres ,avait la barbe mal rasée, les cheveux hirsutes, . Il portait un costume froissé, 

Il avait l’air nerveux,  autoritaire. Il parlait fort, mal, vulgairement.

Il me rappelait quelqu'un

Nous avons compris qu’il se passait quelque chose de louche, et que le château cachait un secret.

Peut-être qu’on y avait découvert un trésor, ou un cadavre, ou un fantôme. Peut-être qu’on y menait une expérience, ou une enquête, ou une conspiration. Nous avons décidé de nous approcher discrètement, pour essayer d’en savoir plus.

Mais nous n’avons pas eu le temps de franchir la grille. Un homme en combinaison blanche nous a repérés, et nous a lancé un regard noir. Il a sorti un talkie-walkie, et a dit quelque chose à son interlocuteur.

Quelques secondes plus tard, le gardien est venu vers nous, avec un air menaçant. Il nous a ordonné de partir immédiatement, en nous disant que le château était dangereux, et que nous risquions notre vie.

On repartit frustrés de ne pas savoir ,on décida d 'aller boire un verre au port ,  

Nous avons décidé de descendre vers le port et d’aller dans un pub. Le port était  animé, avec des bateaux de pêche amarrés, des mouettes volant , faisant des arabesques dans le ciel, les vagues venaient se briser en écume sur la jetée .

Les maisons colorées se reflétaient dans l’eau, et les gens se promenaient sur les quais, en profitant de la brise marine.

Le pub était un bâtiment ancien, en pierre et en bois, avec des fenêtres à petits carreaux et une enseigne qui pendait. À l’intérieur, l’atmosphère était étrange, habituellement ce lieu était convivial , nous allions boire un verre sur le  comptoir en zinc. Des photos et des affiches décoraient les murs, et une cheminée crépitait dans un coin. Des clients étaient assis autour d’une pinte de bière ou  en discutant mezza voce , 

Le serveur emmena notre commande et je pris cette occasion pour lui demander 

- Nous étions au chateau et il y avait une agitation très étrange 

- Oh  oui , c'est en lien avec la jeune fille que l'on a retouvé au pied de la falaise , la police soupconne le conservateur du chateau 

- pourquoi , il y a eu un meutre 

- on ne sait pas , la mer a rejeté le cadavre sur la plage , mais un mauvais état , et on ne sait pas , peut-être un suicide 

- je pensais à ma soeur , je lui demandais un peu effrayé 

- on sait qui c'est 

-Non , surement pas du village , personne n 'a signalé de disparition 

Alice vit que j ,étais pertubé et me dit 

-Paul , il faut qu.on rentre , ta mère doit être rentrée 

Et on partit  

On arriva a la maison , ma mère était déja rentrée 

-vous avez pu visiter le chateau 

- non , c'était fermé , on ira une autre fois 

-Je vais me doucher 

-attends mon bijou , je vais te faire une surprise , elle lui emmena une robe de bain ou c'était brodée Alice 

- Merci madame 

et elle monta à l'étage 

- Maman , c'est le peignoir de ma soeur !

- Paul , elle s'appelle aussi Alice  !

Je profitais de ce moment ou j'étais seule avec elle et prudemment je lui demandais si elle était au courant d'une jeune femme en bas de la falaise 

- non , pourquoi , il s'est passé quelque chose  

- non , non 

j'avais peur de lui faire partager mes craintes

Près de la cheminée , je vis une pile de journaux du Belfast Telegraph , je vis un journal qui parlait d un évènement qui avait bouleverser ce paisible village , je le pris et le mis discrètement dans mon sac 

je lui demandais 

-Maman , que fais-tu de ces journaux , tu ne les as même pas ouvert 

- non , je m'en sers pour alimenter la cheminée , je ne les lis plus , trop de mauvaises nouvelles 

Je compris qu'elle pensait a Alice

je montais à l' etage , je vis dans le couloir Alice revetue du peignoir de ma soeur

Je montai à l’étage, et je vis dans le couloir Alice, revêtue du peignoir de ma sœur. Elle était d’une beauté à couper le souffle, avec ses cheveux blonds qui tombaient sur ses épaules, ses yeux bleus brillant de malice, sa bouche rose qui esquissait un sourire. Le peignoir blanc, trop grand pour elle, laissait deviner les courbes de son corps, et accentuait son teint de pêche. Elle se tenait debout, appuyée contre le mur, et me regardait avec une expression de défi et de séduction.

Son image  était douce, floue, lumineuse. pleine  de fraicheur d'innocence provocante.

Alice était  était comme une invitation, une tentation, 

Je m’approchai d’elle, attiré par sa beauté, son charme, son mystère. Je voulais la prendre dans mes bras, l’embrasser, la caresser. Elle s’esquiva, légère, agile, moqueuse. Elle descendit les escaliers en courant, en riant, . Elle me regarda avec un sourire malicieux, qui exprimait à la fois sa joie, sa tendresse, sa coquetterie. Elle me lança un regard qui disait :

“Viens me chercher, si tu l’oses, si tu m’aimes, si tu me veux.”

- je prends une douche et j'arrive 

J'allai dans ma chambre et je pris le journal et l 'ouvrai avec anxiété , et le lisai

Le corps d’une jeune femme blonde a été retrouvé en bas de la falaise de Ballintoy, sur la côte nord de l’Irlande . Selon les premières constatations, elle aurait séjourné longtemps dans l’eau, ce qui rend son identification difficile. Son visage et ses mains sont décomposés, et aucun papier ni aucun objet ne permettent de la reconnaître. On ignore si elle s’est suicidée, si elle a été poussée, ou si elle a fait une chute accidentelle.

L’affaire a été confiée à un enquêteur venu de Dublin, le commissaire M , qui dirige le département LEGEND spécialisé dans les crimes non résolus. Je le posais sur le lit , je pris vite une douche et rejoignai Alice et ma mère 

Le lendemain, nous avons décidé d’aller au poste de police de Ballintoy pour avoir des informations sur la jeune femme retrouvée au pied de la falaise et sur la perquisition qui avait eu lieu au château.

Nous sommes arrivés au poste de police vers 11 heures. C’était un petit bâtiment en brique, avec une enseigne bleue et blanche. À l’accueil, il y avait une femme en uniforme, qui nous a demandé ce que nous voulions. Nous lui avons dit que nous voulions parler à l’enquêteur chargé de l’affaire de la jeune femme retrouvée morte. Elle nous a dit qu’il s’agissait du commissaire M , qu'elle n'avait pas le droit de dire son nom car l'enquête était sensible , et qu’il était en réunion.

Elle nous a demandé de patienter dans la salle d’attente.

Nous avons attendu pendant une demi-heure, en feuilletant des magazines périmés. Nous avons remarqué que le poste de police était calme, presque désert. Il n’y avait pas beaucoup de mouvement, ni de bruit. Nous nous sommes demandé si c’était normal, ou si c’était lié à l’affaire du château.

Finalement,un agent de police  est sorti de son bureau. C’était un homme d’une cinquantaine d’années, grand et mince, avec des cheveux gris et des yeux bleus. Il portait un costume noir, une chemise blanche et une cravate rouge. Il avait l’air sérieux, professionnel,. Il nous a salués, et nous a invités à le suivre dans son bureau.

Nous sommes entrés dans son bureau, qui était spacieux et lumineux. Il y avait un grand bureau en bois, sur lequel étaient posés un ordinateur, un téléphone et des dossiers. Il y avait aussi deux chaises en cuir, une bibliothèque remplie de livres et une fenêtre qui donnait sur la rue.  Il nous fit asseoir , et s’est assis derrière son bureau. Il nous a regardés avec attention, et nous a demandé qui nous étions et ce que nous voulions. bnous préférions lui mentir car ma confiance en la police s'était émoussée 

Nous lui avons dit que nous étions des touristes français,que ma femme Alice était journaliste  que nous logions à l’hôtel du village, et que nous étions intéressés par l’affaire de la jeune femme retrouvée morte. 

Il nous a dit aussi qu’il savait ce qui se passait au château, qu’il y avait eu une perquisition la veille. Il nous a dit qu’il ne pouvait pas nous en dire plus, que c’était confidentiel, que c’était dangereux.

Il nous dit aussi qu’il fallait que nous soyons prudents, que nous ne parlions à personne de ce que nous avions vu ou entendu, que nous ne retournions pas au château.

Nous avons acquiescé, et nous avons pris congé. Nous sommes sortis du poste de police,

Alice eut une idée avant de partir ,

- Paul , je vais retourner au poste revoir l,agent et lui dire que j'avais quelque chose d.important a lui dire , je vais lui dire que je fais partie de la maison et que je travaille (CSB) 

- Mais c,est quoi Alice 

- Le Crime and Security Branch , les services secrets 

- Je riais en la regardant , je me disais , elle est adorable mais quelle imagination 

- Attends Paul , ne te moque pas   , elle sortit une carte  , ou il y avait son nom , son matricule , sa photo , un nom de code 

- Fais voir Alice , je fis pour prendre cette carte 

mais elle la remit vite dans sa poche 

- elle souria et me dis 

 -c'est secret Paul 

- Mais Alice , c'est dangereux  

- Paul , ne sois pas timide et avant même que je ne puisse la retenir , elle avait déja franchi la porte du poste 

Je restai   sur le trottoir , je n'avais plus qu'a attendre , mon coeur battait si fort  

Alice revint 

- Et alors 

- Pour le chateau , la perquisition n'avait rien donné , c,était une fausse piste , on nous avait dit qu'une  jeune fille avait été apercu , et qu'un soir , on avait entendu des cris terrifiants d,une jeune femme 

Mais après avoir vérifié et pris les empreintes , rien et la jeune fille blonde était une étudiante  au pair qui aidait le comte en échange du séjour mais le commissaire voulait vérifier toutes les pistes 

Alice et moi avions décidé de nous promener en haut des falaises, qui dominaient la mer d’un bleu sombre. Le vent nous cinglait les corps, nous obligeant à nous couvrir de nos manteaux. Une fine pluie tombait, formant des gouttelettes sur nos cheveux et nos visages. Alice était heureuse, elle aimait la nature, l’aventure, le frisson. Elle marchait devant moi, en sautillant, en riant, . Elle me regardait parfois, avec ses yeux bleus  qui pétillaient, sa bouche rouge qui souriait, son nez retroussé qui frémissait.

Je la suivais, en admirant sa beauté, son charme, son énergie. Mes sentiments envers elle grandissaient et emplissaient mon âme ,  Je voulais lui dire, lui montrer, lui prouver. Mais je n’osais pas, . Je me contentais de lui sourire, de lui parler, de lui tenir la main.

Nous sommes arrivés au bord de la falaise, qui offrait une vue magnifique sur la côte et le village. Nous nous sommes arrêtés, et nous avons contemplé le paysage. Nous avons respiré l’air marin, qui sentait le sel et les algues. Nous avons écouté le bruit des vagues, qui se brisaient sur les rochers. Nous avons senti la vie, la joie, l’amour.

Alice s’est approchée du bord de la falaise, et s’est penchée pour voir en bas. Je l’ai rejointe, et j’ai posé ma main sur son épaule. Elle m’a regardé, et m’a dit qu’elle était heureuse d’être là avec moi. . Elle m’a dit qu’elle avait trouvé un chemin qui descendait jusqu’à la plage. Elle 

m’a dit qu’elle voulait y aller avec moi.

Elle a couru vers le chemin, en me faisant signe de la suivre. Je l’ai suivie, en me demandant ce qu’elle voulait me montrer. Je l’ai vue disparaître derrière un buisson. Je l’ai appelée, mais elle n’a pas répondu. Je suis arrivé au buisson, et j’ai vu le chemin.

C’était un chemin étroit et escarpé, qui serpentait le long de la falaise. Il était glissant et dangereux. Il n’y avait pas de barrière ni de signalisation. Il n’y avait pas non plus de trace d’Alice.

Je me suis inquiété, et j’ai crié son nom , j 'ai pensé a ma soeur qui a jour s'était éloigné et que j'avais retrouvé tout au bout de la falaise , j,avais eu très peur , je lui avais dit de ne plus jamais faire cela , elle s,était moquée de moi en disant que décidément , j,avais peur de tout , je me dirigeais en frissonant  en ayant un pressentiment vers l 'endroit ou j ,avais vu ma soeur et je vis Alice au bord de la falaise , j'étais tétanisé , aucun son ne pouvait sortir de ma bouche , je m'approchai , elle se retourna , courut vers moi m'enlaca en me disant 

- tu as eu peur pour moi Paul 

Au loin, à une centaine de mètres au bout de la falaise, nous avons vu un homme qui avait l’air hagard, qui tournait en rond en parlant et gesticulant.

Il portait un blouson  noir, une chemise blanche. Il avait les cheveux gris et les yeux bleus.

Il tenait à la main un téléphone portable, sur lequel il semblait consulter quelque chose. Je crus reconnaître l’enquêteur,  qui était chargé de l’affaire de la jeune femme retrouvée morte.

Je me suis demandé ce qu’il faisait là, seul, au bord du précipice. Je me suis demandé s’il avait trouvé un indice, une piste, une réponse. Je me suis demandé s’il était en danger, en détresse, 

Je me suis approché de lui, avec prudence,avec inquiétude. Je l’ai appelé , mais il ne m’a pas entendu. Il continuait à parler et à gesticuler, comme s’il était possédé. Il disait des choses incompréhensibles, des mots sans sens, des phrases sans suite.

Il a fini par lever la tête, et m’a aperçu. Il a eu un sursaut, et a lâché son téléphone.

Il a reculé d’un pas, et a failli tomber dans le vide. Il m’a regardé  , avec colère,  

me criant de partir, de le laisser tranquille, de ne pas le déranger. Il m’a dit qu’il savait tout, qu’il avait tout compris, qu’il allait tout révéler. Il m’a dit qu’il était sur le point de résoudre le plus grand mystère de sa carrière,

Et soudain , je le reconnus , Alice se tenait loin de moi , apeurée , je ne l'avais jamais vu dans cet état

  • c'était le commissaire Martin de Dublin et le fameux enquêteur sur le drame de la falaise 

 -Je lui parlais 

-commissaire , c'est moi Paul , vous me reconnaissez !

-Il marmona des paroles incompréhensibles. Je lui demandai s’il allait bien.

-Vous allez bien ?

- je ne sais pas… je vois des choses… des choses étranges…

- Quelles choses ? 

- c’est le château… le château qui me fait ça…

- Le château ? Quel château ?

-Le château de Ballintoy… il y a quelque chose là-bas… quelque chose de maléfique…

-Vous êtes  allés au château ?

-Et l'enquête sur Léa , ou en est elle 

-ca avance mais je ne peux en dire plus , je vous convoquerais bientôt a dublin 

-Alice était restée un peu loin , je lui demandais de venir , elle s 'approcha lentement un peu apeurée 

- le commissaire la regarda. Mais vous êtes Alice, la sœur de Paul, dit-il. Alice ne sut quoi répondre, effrayée par le commissaire.

-Non commissaire , elle s'appelle Alice , c'est une amie 

-Soudain, il eut encore une crise et se mit au sol en marmonnant des paroles ésotériques. Il parlait d’une prophétie, d’un rituel, d’un sacrifice.

Il parlait d’un livre, d’un symbole, d’un secret. Il parlait d’un château, d’un culte, d’un mal. Puis il se releva normalement et prit des cachets. Il dit qu’il souffrait de migraines, il prenait des médicaments,

il était désolé,et avait besoin de repos, et devait partir.

Je regardais Alice et avant que je ne lui demande la raison de sa peur, elle m’enlaça très fort en me demandant de rentrer. Je sentis son cœur battre à tout rompre, ses larmes couler sur ma joue, son souffle saccadé  Elle me dit qu’elle avait peur, , qu’elle voulait partir d’ici. Elle me dit qu’elle m’expliquerait plus tard, qu’elle avait besoin de se calmer, qu’elle avait besoin de moi.

Je la serrai contre moi, en essayant de la rassurer, de la protéger,   . Je lui dis que nous allions rentrer, que nous allions oublier, 

Je la pris par la main, et je l’entraînai vers la voiture. Je jetai un dernier regard vers le commissaire, qui était toujours au bord de la falaise. Il avait l’air perdu, confus, . Il me fit un signe de la tête Je ne compris pas ce qu’il voulait dire, mais je n’eus pas le temps de lui demander. Je montai dans la voiture, et je démarrai. Je quittai la falaise,r la main, et je l’entraînai vers la voiture. Je jetai un dernier s 

Je pris la voiture et je longeai la falaise, en direction du village. La route était sinueuse, étroite, escarpée. La pluie tombait, le brouillard s’épaississait, la nuit tombait. Je roulais prudemment, en essayant de ne pas perdre de vue les phares des autres voitures. Alice était silencieuse, recroquevillée sur son siège. Elle semblait encore sous le choc, traumatisée, effrayée.

Mais il y eut un événement inattendu et étrange qui se produisit sur la route du retour. Alors que nous approchions d’un virage, nous vîmes une forme surgir sur la chaussée. C’était un homme, . Il était couvert de sang, de boue, . Il portait un uniforme blanc, déchiré,. Il avait les yeux exorbités, la bouche ouverte, le visage déformé. Il nous fit un geste, comme pour nous arrêter,

Je freinai brusquement, en essayant d’éviter l’homme. Mais il était trop tard.

 La voiture le heurta de plein fouet, et il fut projeté en l’air. Il retomba lourdement sur le capot, puis glissa sur le pare-brise. 

Nous restâmes pétrifiés, sans voix, sans réaction. 

Nous descendimes de la voiture , Alice restait en retrait , sanglotant et en fermant les yeux , je retournais sur la route , en le recherchant , mais plus de trace , il s'était volatisé , comment était ce possible après un tel choc , si j,étais seul ,  j.aurais pensé que je vivais un cauchemar et que j 'allais me réveiller mais il y avait Alice , on rentra dans la voiture , Alice étaitn sous le choc , elle ne pouvait parler , on rentra a la maison

 

Ma mère nous attendait heureuse de nous voir mais Alice partit dans sa chambre ,je lui dis que nous avions eu un accident mais rien de grave , et qu,alice était un peu choquée je partis vers la chambre

 pour la voir, mais arrivé devant la porte, j’entendis un bruit étrange. C’était un bruit de grincement, de craquement, de frottement. C’était un bruit qui me glaça le sang, qui me fit frissonner, qui me fit reculer. Je me demandai ce qui se passait dans la chambre, ce que faisait Alice, ce qu’elle cachait.

Je pris mon courage à deux mains, et j’ouvris la porte. Je fus saisi par une vision terrible , qui me fit hurler,  tomber,

Je vis Alice, allongée sur le lit, les yeux révulsés, la bouche ouverte, le corps convulsé. Je vis des fils électriques, qui sortaient du mur, qui s’enroulaient autour d’elle, qui lui traversaient la peau. Je vis des étincelles, qui jaillissaient du lit, qui illuminaient la chambre, qui crépitaient dans l’air.

Je vis aussi une ombre, qui se tenait dans un coin, qui me regardait avec un sourire, qui me parlait avec une voix. C’était une voix grave, rauque, métallique

. C’était une voix qui me disait : “Bienvenue dans le cauchemar, bienvenue dans le mal.” et je perdis connaissance.

Quand je rouvris les yeux , Alice était au dessus de moi en me disant 

-tu vas bien Paul 

- et toi , je la regardais 

-elle souria 

-moi , je vais bien mais tu m'as fait peur , tu t'es évanoui 

-je n'osais lui raconter , tout avait l,air paisible , normal , la chambre bignait dans une douce quiétude , sans doute , avant de perdre connaissance , j'avais rêvé mais ces bruits martelaient encore mon cerveau , mais je ne dirais rien , sans doute un trop d,émotions  

Je profitai de la soirée précédant notre retour à Dublin pour parler avec ma mère de ma sœur. Je lui demandai si elle avait des correspondances, des cartes postales, des photos ou des lieux d’Alice. Elle me dit qu’elle n’en avait pas beaucoup, car Alice était très discrète et voyageait beaucoup. Elle me montra une boîte en bois, où elle gardait les quelques souvenirs qu’elle avait d’elle. Elle l’ouvrit et en sortit une photo. Elle me la tendit et me dit :

  • Tiens, regarde. C’est une photo d’Alice et d’une amie, prise il y a quelques années. Je ne sais pas où ni quand exactement, mais je crois que c’était en Italie. Elles avaient l’air heureuses, tu ne trouves pas ?

Je pris la photo et je la regardai attentivement. Il y avait Alice, souriante, radieuse, avec ses cheveux blonds bouclés et ses yeux bleus. Elle portait une robe blanche légère, qui lui donnait un air coquin  Elle tenait la main d’une jeune femme brune, qui lui ressemblait étrangement. Elle avait les mêmes traits fins, le même nez droit, la même bouche sensuelle.  des cheveux noirs Elle portait une robe rouge vif, qui tranchait avec le blanc d’Alice. Elle avait un regard malicieux et complice.

 cette jeune femme ressemblait étrangement à Léa,et si c'était elle 

Comment se faisait-il qu’elle connaisse Alice ?

Quel était le lien entre elles ?

Quel était leur secret ?

Je regardai le bas de la photo, où il y avait un prénom écrit à la main. Il commençait par un L, mais le reste était déchiré. Il ne restait que la première lettre, qui me narguait. C’était le L de Léa, j’en étais sûr.

Pendant que ma mère et Alice bavardaient dans la cuisine, j’allais voir la voiture s’il y avait des traces, mais rien. Le lendemain, je décidai que nous allions rentrer à Dublin. Je pris la voiture de ma mère, et nous partîmes de Ballintoy pour aller à Dublin.

Le voyage dura environ trois heures, et nous traversâmes des paysages variés et magnifiques. Nous longeâmes la côte nord de l’Irlande du Nord, en admirant la mer profonde qui me laissera une empreinte a jamais  les falaises abruptes , . Nous vîmes des villages pittoresques, avec des maisons colorées, qui tranchaient avec la pauverté de ces lieux , des églises anciennes, des pubs . Nous vîmes aussi des sites historiques, comme le château de Dunluce, qui dominait un promontoire rocheux, ou la Chaussée des Géants, qui était un ensemble de colonnes basaltiques formées par un ancien volcan.

Nous passâmes la frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande, et nous entrâmes dans le comté de Louth. Nous continuâmes à suivre la côte, en passant par les villes de Dundalk, Drogheda et Balbriggan. Nous vîmes  un paysage nouveau se révélant a nos yeux , une terre contrastée de champs verdoyants, de collines ondulées, de forêts touffues. Nous vîmes aussi des monuments mégalithiques, comme le tumulus de Newgrange, qui était un ancien site funéraire datant du Néolithique.

Nous arrivâmes enfin à Dublin,. Nous traversâmes le centre-ville, en passant par le pont O’Connell, qui enjambait la rivière Liffey, ou la cathédrale Saint-Patrick, qui était la plus grande église du pays. Nous vîmes des bâtiments modernes, des magasins animés, des musées prestigieux. Nous vîmes aussi une foule comme un air de civilisation  , cela était si différent  de Balintoy comme si nous étions rendus a la vie  

Mais il y eut un événement inattendu et étrange qui se produisit sur la route du retour. Alors que nous étions sur le périphérique de Dublin, nous fûmes arrêtés par un barrage de police. Il y avait des voitures de patrouille, des motos,un hélicoptère. Il y avait aussi des hommes en combinaison blanche, qui qui portaient des masques, des gants, des lunettes. Ils avaient l’air de scientifiques, de médecins, 

Un policier s’approcha de notre voiture, et nous demanda de baisser la vitre. Il nous demanda nos papiers, notre destination, notre raison de voyager. Il nous demanda aussi si nous avions été en contact avec des personnes suspectes, si nous avions des symptômes inhabituels, si nous avions des objets interdits.

Nous lui répondîmes que non que nous venions de Ballintoy, que nous allions à Dublin car nous y demeurions  Nous lui répondîmes que nous n’avions été en contact avec personne de suspect, que nous n’avions pas de symptômes, 

Lle policier nous regarda avec suspicion, et nous demanda de sortir de la voiture. Il nous dit qu’il y avait une alerte sanitaire, qu’il y avait une épidémie, qu’il y avait un danger. Il nous dit qu’il devait nous contrôler, nous tester, on lui présenta nos passeports , il resta longuement a observer celui d Alice en la regardant 

-Mademoiselle , suivez-nous .

je me demandais pourquoi Alice , car il ne me demanda pas de le suivre  .

. Nous sortîmes de la voiture, et nous suivîmes l’homme en combinaison blanche. Il nous conduisit vers une tente blanche, qui était installée sur le bord de la route. Il y avait d’autres hommes en combinaison blanche, qui nous attendaient,  ils firent des prélèvement , lui prirent une mèche de cheveux 

Ils ne nous parlèrent pas, ni ne nous expliquèrent. . J'avais la sensation qu'il ne traitait pas Alice comme  un humain, mais comme un cobaye. Ils ne nous regardèrent pas dans les yeux, mais sur des écrans. Ils ne nous appelèrent pas par nos noms, mais par des numéros.

Nous étions  un peu perdus, ,  impuissants.

Enfin , ils nous laissèrent repartir , je pensais  à la mèche de cheveux d'Alice et j'eus la sensation étrange qu' il l'avait souillé et que je n,avais pu la protéger ,

Et je sentis un flot de sentiments m’envahir, qui me submergea et me bouleversa. Je sentis de la douleur, de la colère, de la tristesse,  Je sentis  pour la première fois un sentiment tumultueux passionné que je n'osais m'avouer mais qui devenait chaque jour , chaque instant plus précieux comme s'il avait été la de toute éternité  

Je me tournai vers elle   .

Elle me regarda comme si elle lisait dans mes pensées , et me prit la main. et me dit :

-Ne t’inquiète pas, Paul . Nous retrouverons Alice, je te le promets. 

Je lui souris, et je la serrai contre moi. Elle me réconforta, et me rassura. Elle me dit :

-Nous sommes ensemble,. libres,

elle me répondit 

-Oui, nous sommes ensemble. Et nous le resterons, quoi qu’il arrive.

Nous continuâmes notre route, vers Dublin, , vers notre avenir.

Je  lui rendis son sourire, et je la pressai sur mon cœur. Elle m’apaisa, et me donna du courage. Et me répéta  

-Oui, nous sommes unis. Et nous le serons, Alice malgré les épreuves.

Nous poursuivîmes notre chemin, vers Dublin vers notre maison , vers notre destin.

au milieu de la nuit , je me reveillais  ; sur la table de chevet était posée la photo que nous avions prises chez ma mère , je la regardais fixement , au fond , il y avait une cabane , il me semblait la reconnaitre , lors d'une randonnée , avec des amis prés du fleuve 

Je réveillais  Alice 

- je crois reconnaitre cette cabane , ca te dit qu,on y aille 

- Mais , il fait encore nuit , Paul 

-Je suis impatient Alice 

- oui mon ... , elle devint rouge , et je n'avais pas compris la suite

-il faut chercher toutes les pistes 

le temps était pluvieux , on s 'habilla en conséquence et on partit .

La nuit était sombre et orageuse, et le vent hurlait dans les arbres dénudés. on roula , j'étais comme dans un état second , on arriva au bord du fleuve on marcha le long du Liffey, dont les eaux tumultueuses reflétaient les éclairs qui zébraient le ciel. Alice avait froid et était trempée , on chercha un abri pour nous protéger de la pluie et du froid,on vit  une petite cabane en bois, cachée parmi les buissons. Elle semblait abandonnée et en ruine, elle ressemblait a celle de la photo on s'approcha , la  porte, grinça en l'ouvrant, et on pénétra  dans l’obscurité. avec seulement notre lampe torche 

La cabane était vide et silencieuse, il y avait une cheminée sans que je m'en apercvoive Alice tentait d'y faire un feu avec ce qu'elle a cheminée. je l'aidais , il s'alluma , on s'y réchauffa  les mains. Je regardai autour de moi, et je fus saisi d’un sentiment d’étrangeté. La cabane était décorée de façon bizarre, avec des objets hétéroclites et un peu macabres. Sur les murs, il y avait des masques, des crânes, des pendules, des tableaux représentant des scènes de torture et de mort. Sur les étagères, il y avait des livres, des fioles, des instruments de musique,, des poupées. Sur le sol, il y avait des tapis, des coussins, des ossements, des plumes, des fleurs fanées le tout recouvert d'une  poussiière dense  . Tout cela formait un contraste saisissant avec la simplicité de la cabane.

On se leva , et on se mit  à fouiller dans les objets, poussé par une curiosité étrange . Je trouvai des choses étranges et fantastiques, qui semblaient appartenir à un autre monde. Je vis un violon dont les cordes étaient faites de cheveux humains, une fiole qui contenant un liquide rougeoyant, 

On était captivé et effrayé  par tout ces objets , et on  perdit la notion du temps. On  ne remarqua pas que le feu s’était éteint, et que la lumière éclairait cette cabane , une lumière paraissant irréelle   .le vent s’était calmé, et  le fleuve Liffey était devenu silencieux. 

 Alice trouva un indice qui nous ramena à ma sœur et à Léa, disparues depuis des semaines. C’était une photo, sur laquelle elles souriaient, tenant dans leurs mains un livre ancien et mystérieux. Au dos de la photo, il y avait une inscription, écrite en rouge  :

N'est pas mort à jamais qui dort dans l'éternel,

la mort même est mortelle. »

Je frissonnai en lisant ces mots, ma soeur adorait Lovecraft , je croyais reconnaitre ses mots  et je sentis une terreur indicible m’envahir. Je regardai Alice, qui était pâle comme un linge. Elle me dit d’une voix tremblante :

-Nous devons partir d’ici, vite. Cette cabane me fait peur et nous sommes en danger. Il y a quelque chose de maléfique qui rôde, et qui veut nous attirer dans son piège. Nous devons prévenir la police,

Je hochai la tête, et je me dirigeai vers la porte. Mais elle était bloquée, et je ne pus la bouger. Je me retournai, et je vis que la cabane était comme  envahie par des ombres, qui se mouvaient et chuchotaient. Je crus  reconnaitre les visages de ma sœur et de Léa,

- Alice , tu entends , tu vois ces ombres 

- Non , Paul , je ne vois rien , c'est la lumière et cette cabane étrange , qui déforme nos pensées comme les nuages ou on croit reconnaitre des formes , elle me rassura en serrant fort la main 

- Alice , ces mots , on dirait qu,ils on été écrit avec du sang , demain on donnera cette photo , peut etre qu'il y aura de l ADN 

cela m,effaya , on saura peut etre ce qu'il est arrivé a ma soeur , je pensais a elle , sur la photo , les doutes s estompaient , c'était bien Léa et Ma soeur bien que cette dernière était un peu flou , je regardais Alice , elle était happé par la photo , ne pouvant détacher son regard , ses yeux bleus  fixait ma soeur , je vis une larme perlée de ses yeux , qu'elle essuya vite , je lui demandais 

- Alice , tu vas bien

- oui Paul , ne t'inquiète pas , c,est cette cabane 

- Je pris la photo de ses mains pour la mettre dans mes poches , elle me l,a repris , 

- Je vais la mettre dans mon sac , c,est plus prudent 

je lui redonnais  

Je pensai à tout cela, et je sentis une larme couler sur ma joue. Alice me prit la main, et me dit d’une voix douce :

 -Ne pleure pas,Paul.

Nous allons trouver la vérité, et rendre justice à ta sœur et à Léa.

Je la regardai, et je vis dans ses yeux une lueur d’espoir. Elle était belle, Alice, avec ses cheveux blonds et ses lèvres roses. Elle était ma meilleure amie, et peut-être plus. Je lui souris, et je lui dis :

-Tu as raison, Alice. Nous ne devons pas abandonner. Nous allons nous en sortir, ensemble.  Pour la première fois Je l’embrassai, et elle me rendit mon baiser. Nous nous serrâmes dans les bras, et nous nous réconfortâmes. Nous oubliâmes un instant la cabane, le fleuve, le ciel, . Nous ne pensâmes qu’à nous, et à notre avenir.

Le lendemain, je dis à Alice de me donner la photo, je l’emmènerai au commissaire Martin. Alice prit son sac et chercha la photo, et elle dit :

-Désolé Paul, je ne la trouve plus. Elle a dû tomber sur le chemin du retour.

Je sentis une vague de panique m’envahir. La photo était notre seul indice, notre seul espoir de retrouver ma soeur et Léa. Sans elle, nous étions perdus. Je dis à Alice :

Il faut la retrouver, vite. Retournons sur nos pas, peut-être qu’elle est encore là.

Nous sortîmes de la maison, et nous courûmes vers la cabane. Mais quand nous arrivâmes, nous vîmes que la cabane avait disparu. Il n’y avait plus que des cendres, et une odeur de brûlé. Nous nous regardâmes, stupéfaits.

Qui avait fait ça ?

Et pourquoi ?

Je décidais d'aller au bureau de police mais sans alice , elle resta a la maison réunissant tous les indices que nous avions découvert, les lieux 

J’allais voir le commissaire Martin, a son bureau il était  assis derrière son ordinateur, l’air grave. Il me fit signe de m’asseoir et prit une clé  USB.

-Qu’est-ce que c’est ? demandai-je.

il tourna son ordinateur vers moi 

-Regardez par vous-même, me répondit-il.

C’est une vidéo prise par une caméra de surveillance d’un pub où votre sœur et Léa se connaissaient. Elles y étaient le soir précédent le meurtre.

Il  lança la vidéo. Je vis ma sœur et Léa, assises à une table, buvant des bières. Elles avaient l’air joyeuses, riant et se caressant les mains. Puis elles se sont disputées et Léa a jeté des photos sur le omptoir du pub , trois photos sont tombées au sol , et le patron du bar le soir les a retrouvé , il voulait les rendre mais il ne les jamais plus vu 

- Regardez ces photos , Paul , c 'est bien vous , dans votre ruelle , la nuit 

 - Je ...je ne comprends pas, balbutiai-je. Qui a pris ces photos ?

  •  -sans doute Léa , me répondit il , vous savez pourquoi ?

  • -Non, je… je suis sous le choc.

  • Léa a été retrouvée morte  le lendemain matin.  Elle avait un pendentif  qui appartenait a votre soeur elle a été étranglée avec  , il me tendit les clichés , je les pris .

  • - vous êtes gaucher, ? Paul 

  • - oui ,  pourquoi !

  • - les coups de couteau ont étés donnés par un gaucher , le médecin légiste a pu le déterminer 

  • - Mais vous sous entendez quoi 

  • - il répondit séchement ,

  • -rien et votre soeur 

  • - quoi ma soeur 

  • était elle gauchère 

  • - oui et alors , vous soupconnez Alice 

  •  Mais c’est impossible ! Ma sœur n’aurait jamais fait ça !

  • - pas forcément votre soeur Paul , vous n'avez aucune idée , vraiment 

  • - mais je n,ai aucune idée . pourquoi insistez vous 

  • C’est ce que vous dites. Mais les faits sont là. Votre sœur et Léa se connaissaient, elles étaient 

  • amoureuses, elles se sont disputées et Léa est morte avec le pendentif et des coups de couteau de autour du cou. Sans compter ces photos qui vous montrent . Vous avez un sacré mobile, vous ne trouvez pas ?

  • Mais je vous jure que je n’ai rien à voir avec tout ça !

  • Je ne sais pas qui a pris ces photos, ni pourquoi Léa les avait. Je n’ai jamais eu de relation avec Léa. Et ma sœur est innocente, elle ne ferait pas de mal à une mouche !

  • -une dernière question , Paul , la femme avec qui je vous ai vu a bellintoy , ne trouvez vous pas qu ,elle ressemble étrangement a votre soeur , c.est simplement une amie ou

  • - je n.eus plus envie de lui répondre 

  • -Paul , vous avez mon numéro de téléphone , vous pouvez me joindre et soulager votre conscience , de tout facon , nous serons amenés a nous revoir   , il partit , je restais un moment dans le bureau , hagard , a bout de souffle , essoré , broyé 

Je sentais le regard du policier sur moi, comme une lame qui me transperçait. Il ne me croyait pas, il pensait que j’étais le meurtrier, que j’avais tué Léa par jalousie. Il avait sorti des photos compromettantes, où on me voyait embrasser Léa, où on la voyait avec ma sœur, où on les voyait se disputer. Des photos que je n’avais jamais vues, que je ne comprenais pas.

Qui les avait prises ?

Qui les avait envoyées à Léa ?

Quel était le but de cette manipulation ?

Je n’avais jamais eu de relation avec Léa. . Ma sœur,  l’aimait,peut-être ! 

Je ne savais pas comment le convaincre, comment lui faire comprendre que j’étais innocent, que ma sœur aussi. Je me sentais impuissant, acculé, désespéré.

Je voyais ma vie basculer,r. Je voyais le regard de ma sœur, effrayé, implorant que je lui vienne en aide,  . Je voyais le corps de Léa, sans vie, avec le pendentif. Je voyais le sang, partout, sur mes mains, sur mes vêtements

Je n’avais pas tué Léa. Je n’avais pas tué Léa. Je n’avais pas tué Léa. Je le répétais, encore et encore, comme un mantra,.

Et Alice  , la ressemblance avec ma soeur , qu'insinuait- il ?

Je ne comprenais pas ce que le policier voulait dire par ces sous-entendus.. Il me parlait de la ressemblance entre ma sœur et Alice, comme si c’était un indice, un motif, une preuve. Il insinuait qu’il y avait quelque chose de malsain, de pervers, dans notre relation. Il se demandait peut étre si je n’avais pas confondu les deux femmes, si je n’avais pas projeté mes fantasmes sur Alice, si je n’avais pas voulu la posséder, la , la remplacer.

 Les photos troublantes, où on voyait ma sœur et Léa se ressembler comme deux gouttes d’eau. Elles avaient la même couleur de cheveux, la même forme de visage, le même sourire. Elles portaient les mêmes vêtements, mais ce n 'était pas ma soeur  ,

cela me troubla , est -ce que j,aurais   fusionné, confondu ces deux jeunes femmes 

J'avis peut -être  un trouble de l’identité ,  je me repris vite , non , Alice n'était pas ma soeur , il y avait ces différences qui ne pouvaient me faire douter , le hasard , juste le hasard , je rentrais a la maison , durant le trajet , je me demandais si j'allais lui dire tout ce que le commissaire Martin m'avait dit 

. En arrivant, j’ai été surpris de constater que la porte était entrouverte. J’ai appelé Alice, mais personne n’a répondu. La maison était retournee

Je pénétrais avec une appréhension grandissante, le cœur martelant dans ma poitrine. Les ténèbres semblaient avoir englouti chaque recoin, accentuant le mystère qui planait dans l'air. "Alice?" appelai-je, mais mon cri se dissolvait dans le silence oppressant.

L'atmosphère était électrique, et je me frayais un chemin à travers les pièces sens dessus dessous. Des souvenirs éparpillés et des indices confus semblaient former un puzzle incompréhensible. Mes pas résonnaient comme des échos solitaires dans cette demeure désertée.

Soudain, mes yeux captèrent une photo renversée sur une table basse. C'était nous, Alice et moi, un sourire figé dans un passé maintenant troublé. Une étrange inquiétude me prit au ventre.

Je m'aventurai plus loin, explorant chaque coin de cette scène de disparition. Les ombres semblaient murmurer des secrets que je ne pouvais comprendre. Des pensées sombres tourbillonnaient dans ma tête alors que je cherchais désespérément des indices sur la disparition mystérieuse d'Alice.

Soudain, le grincement d'une porte me fit sursauter. Mon cœur, déjà en ébullition, atteignit un crescendo de terreur. Je me précipitai vers la source du bruit, espérant trouver une réponse à cette énigme déconcertante.

La pièce était plongée dans l'obscurité, à l'exception d'une lueur faible provenant d'une fenêtre entrouverte. Et là, dans cette semi-pénombre, je la vis – Alice, assise seule dans un coin, son regard perdu dans l'inconnu.

"Que se passe-t-il?" balbutiai-je, la gorge nouée par l'angoisse. Elle leva les yeux, son regard semblait porter des traces d'une vérité trop lourde à porter. Les secrets s'étendaient devant nous, et je savais que rien ne serait plus comme avant.

        

Elle  esquissa un sourire triste, comme si elle savait que ce moment était inévitable. "Tout a changé," murmura-t-elle, ses mots résonnant dans l'obscurité de la pièce.

"Il y a des choses que tu dois savoir."

Elle se leva, dévoilant des cicatrices invisibles sur son âme. Les ombres dansaient sur les murs, créant un tableau sombre autour d'elle.

"La vie n'est pas ce que nous pensions, pas ce que je voulais que tu croies," admit-elle, et chaque mot pesait comme une sentence.

- voila Paul , il faut que je te révèle quelque chose , j'avais peur de te le dire car mes sentiments envers toi n.ont cessé de grandir et je ne peux vivre dans le mensonge 

-je connaissais Léa , nous avions sympathisé un soir dans un pub lors d'une rencontre fortuite , nous nous sommes liés d'amitié et puis elle était fantasque et m'a révélé qu.elle avait eu un coup de foudre pour toi , en te voyant rentrer le soir , elle me demanda de te prendre en photo car elle n,osait pas et c'est comme ca que je t'ai vu pour la première fois et puis un jour , une semaine avant qu'elle ne décède , j 'allais la rejoindre chez elle , je la vis dans la rue avec une femme blonde , elles sont rentréées précipitamment dans une voiture et je ne les ai plus jamais revues 

Alors qu'elle commençait à révéler les secrets qui avaient transformé notre existence, j'eus l'impression de plonger dans un abîme de trahisons et de mensonges. Les fondations sur lesquelles reposait ma réalité s'effondraient, et la vérité émergeait comme une lame tranchante dans l'obscurité.

Les moments qui suivirent furent comme un tourbillon de révélations choquantes et de confessions douloureuses. Chaque syllabe prononcée par Alice ébranlait les certitudes que je croyais inébranlables. La maison, autrefois empreinte de familiarité, devenait le théâtre d'une trame complexe tissée par le destin.

-Paul , tu m.en veux , je le vois sur ton visage , elle me regardait avec une infinie tristesse , de ses beuaux yeux qui me fixaient , je vis une larme couler , Une lumière blanche comme un nuage éclairait son visage , je ne l'avais jamais trouvé aussi belle , j,oubliais tout et je l,enlacais tendrement 

- Ne t'inquiéte pas Alice , je serais toujours a tes cotés 

Le lendemain, après avoir passé la matinée au journal, je rentrais chez moi avec l'espoir de profiter d'un moment de détente bien mérité. Cependant, à mon retour, une scène des plus troublantes m'attendait. Ma rue était bloquée par des véhicules de police, et un cordon de sécurité avait été mis en place, empêchant tout accès à ma maison.

Je me frayai un chemin à travers la foule de badauds curieux, pressentant que quelque chose de grave se tramait. Les gyrophares des voitures de police clignotaient, créant une atmosphère tendue et angoissante. Des policiers en uniforme se tenaient tout autour de ma maison , discutant à voix basse entre eux. L'un d'eux, un officier au regard sévère, se dirigea vers moi et m'interpella.

"Vous ne pouvez pas entrer pour le moment, c'est dangereux. Nous menons une perquisition", déclara-t-il d'un ton autoritaire.

Stupéfait, je tentai de comprendre la situation. Des pensées tumultueuses traversaient mon esprit. Pourquoi ma maison était-elle le centre de cette activité policière ?

Qu'est-ce qui pouvait bien se passer à l'intérieur ?

Mes questions restaient sans réponse alors que je contemplais la scène.

Le cordon de sécurité était jalonné de rubans jaunes, formant une barrière symbolique entre moi et mon chez-moi. Des voisins chuchotaient entre eux, échangeant des hypothèses sur la nature de cette intervention policière. Certains d'entre eux pointaient du doigt ma maison, accentuant le malaise qui s'emparait de moi.

Finalement, je vis les policiers emmener une personne vers une voiture de police garée à proximité. Cette personne, visage dissimulé, ressemblait étrangement à Alice. Mon cœur se serra d'anxiété à cette vue. Les policiers agissaient avec une rapidité et une efficacité dignes d'une opération secrète. Ils prenaient toutes les précautions pour cacher l'identité de la personne qu'ils emmenaient, 

La tension dans l'air était palpable, et je restais impuissant devant cette situation qui échappait à tout contrôle. Mon esprit était tourmenté par une multitude de questions, mais il était clair que que je devais attendre que la tempête se calme avant d'obtenir des réponses. devais attendre que la tempête se calme avant d'obtenir des réponses.

Après le départ de la police et des curieux, je me décidai à pénétrer dans ma propre demeure malgré les scellés qui ornaient la porte. L'intérieur de la maison était méconnaissable, transformé en un champ de bataille après le passage des enquêteurs. Chaque pièce semblait avoir été retournée sans ménagement, comme si une tempête avait déferlé à l'intérieur.

Les tiroirs étaient éparpillés, des papiers jonchaient le sol, et des meubles renversés témoignaient du zèle avec lequel la perquisition avait été menée. Un sentiment d'invasion me submergea, comme si ma vie privée avait été exposée à la vue de tous, sans aucun égard pour ma dignité.

Le bruit sourd de mes pas résonnait dans le silence oppressant de la maison. Chaque recoin portait les stigmates de cette intrusion brutale. Des photos  étaient éparpillées, des livres étaient jetés sans distinction sur le sol, et même le calme rassurant des lieux semblait avoir été emporté par cette tempête chaotique.

Les objets qui avaient jadis orné mes étagères avaient disparu, comme si une main invisible avait décidé de les emporter sans la moindre explication. La signification de ces pertes me restait énigmatique, et une frustration impuissante m'envahissait alors que je tentais de comprendre le motif derrière ce saccage méthodique.

Cependant, au-delà de l'aspect matériel, c'était la disparition d'Alice qui creusait le plus profondément dans mon âme. Elle n'était plus là, et l'absence de sa présence habituelle accentuait l'angoisse qui m'étreignait. Son absence était comme un vide palpable dans l'atmosphère de la maison, et chaque coin semblait résonner de son absence mystérieuse.

Je m'attardai devant la fenêtre, scrutant l'horizon comme si j'espérais y trouver des réponses. La rue était déserte à présent, le cordon de sécurité s'était dissipé, laissant derrière lui une atmosphère de calme trompeur. Mais à l'intérieur, le chaos régnait toujours.

Mon esprit était en proie à une incertitude croissante, à des questions sans réponses.

Où était Alice ?

Que cherchaient-ils réellement lors de cette perquisition ?

La noirceur de l'inconnu enveloppait ma vie, et je me retrouvais plongé dans un mystère  , où les ombres dissimulaient des vérités insaisissables.

Je restais prostré toute la nuit sans dormir , attendant l'aube pour me rendre au commissariat

le matin , je partis pour aller voir le commissaire Martin en espérant surtout pouvoir parler a Alice 

J'attendis un moment , puis son adjoint me fit entrer 

- Bonjour, commissaire Martin. Je suis ici pour obtenir des réponses, en particulier concernant Alice.

Que s'est-il passé hier ?

- Bonjour. Je présume que vous faites référence à la perquisition chez vous et à l'arrestation d'Alice. C'est une affaire délicate, vous savez.

- Délicate ou non, elle était chez moi, et je mérite de savoir ce qui se passe.

Où est-elle maintenant ?

Commissaire Martin : Elle est en détention pour le moment. Nous l'interrogeons.

- Mais sur  quoi ? Alice n'a rien à voir avec des activités criminelles.

- Nous avons des informations la reliant à une affaire de meurtre. Il semble qu'elle était en contact avec la victime avant son décès.

- Un meurtre ? Alice ? C'est absurde. Vous devez avoir des preuves solides pour l'accuser de quelque chose d'aussi grave.

-Nous avons des éléments qui nous intriguent, mais nous devons encore établir des liens concrets. Vous comprenez, il s'agit de protéger la sécurité publique.

-La sécurité publique ?

Vous avez détruit ma maison, emmené Alice, et maintenant vous parlez de sécurité publique.

Expliquez-moi, commissaire, comment tout cela est lié.

- Nous pensons que la victime détenait des informations sensibles. Les ramifications de cette affaire pourraient toucher beaucoup de monde. Nous devons remonter la piste.

- Et Alice est le bouc émissaire idéal ? Vous avez trouvé des preuves sur elle ?

- Nous avons des indices, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment.

- C'est insuffisant. Vous comprenez que je ne peux pas rester dans l'obscurité. Alice et moi avons le droit de savoir ce qui se passe.

-Je comprends votre frustration, mais nous faisons de notre mieux pour résoudre cette affaire.

Soyez patient.

- Patient ? Ma vie est sens dessus dessous à cause de vos actions. J'exige des réponses claires.

Où est Alice maintenant ?

Puis-je la voir ?

- Elle est en détention provisoire. Vous pouvez la voir, mais nos questions sont prioritaires.

-Très bien, commissaire. Je vais voir Alice, mais je vous préviens, si vous ne pouvez pas étayer vos accusations, vous aurez à faire à un avocat.

- C'est votre droit. Nous avons notre travail à faire, tout comme vous avez le vôtre.

Jle lendemain , après une nuit éprouvante , je téléphonais au rédacteur en chef de mon journal , je lui demandais s'il ne connaissait pas un avocat pour une affaire délicate , il me donna un numéro de téléphone perso car c,était un de ses amis , je le remeciais , il voulut en savoir davantage mais je lui dis plus tard , je m,empressais de téléphoner  et il me fixa un rendez vous a 15 heures a son bureau eL'adresse précise était  Maitre Emylie King 27 Fleet Street, Dublin, un numéro qui semblait anodin à première vue, mais qui, dans la logique mystérieuse de la ville, pouvait renfermer des secrets bien gardés.

 

je me lançai dans la quête de l'adresse de cette avocate réputée de Dublin,  , avec la détermination d'un cryptographe déchiffrant un code ancestral. Après des recherches minutieuses, je découvris que son cabinet était situé au cœur du quartier historique de Temple Bar, renommé pour ses ruelles sinueuses et ses bâtiments chargés d'histoire.

Mon périple commença à partir de Trinity College, le cœur intellectuel de Dublin, où les pavés résonnaient des murmures du passé. Je traversai les grilles du campus, m'imprégnant de l'atmosphère studieuse, avant de m'engager dans la ruelle labyrinthique de Dame Lane.

Les façades colorées des pubs semblaient observer silencieusement les passants, gardant peut-être des indices secrets dans leurs murs centenaires. Je me dirigeai vers l'ouest, m'immergeant dans les méandres de Temple Bar, où les ombres du passé se mêlaient aux murmures des ruelles.

Arrivé à l'intersection de Temple Lane et Fleet Street, je discernai le numéro 27, presque effacé dans la façade ancienne d'un immeuble en briques rouges.

Le quartier dans lequel elle  exerçait son métier était empreint d'une atmosphère particulière, mélange de mystère et de détermination.

Son bureau se trouvait dans un immeuble ancien, aux allures discrètes

L'entrée était discrète, à l'image d'une énigme qui ne demandait qu'à être résolue.

Je franchis la porte, me retrouvant dans un couloir étroit, éclairé par une lumière tamisée qui accentuait le mystère du lieu. Des portes en bois sombre bordaient le couloir, chacune potentiellement abritant les secrets des affaires légales.

Je m'approchai de la porte portant le nom de Maître Emylie King. Un discret panneau de cuivre indiquait sobrement sa profession. Je frappai à la porte, le bruit résonnant comme un code frappé sur la porte d'une crypte ancienne.

La porte s'ouvrit, révélant un bureau à la fois classique et intemporel, avec des étagères remplies de dossiers et des piles de papiers méticuleusement organisées. Maître King , assise derrière son bureau, semblait être la gardienne  de ces connaissances juridiques.

La conversation qui suivit ressembla à une négociation secrète, où chaque mot pesait lourd de sens. Chaque question que je posais, chaque réponse qu'elle donnait, ajoutait une nouvelle couche à l'intrigue juridique qui se déroulait.

mitre Emilie king  : Bonjour, comment puis-je vous aider ?

: Bonjour,  excusez moi comment dois je vous appeler Maître

- Appelez-moi Emylie ce sera moins formel , elle était rassurante et mit vite a l ,aise . Je suis Paul et je traverse une situation compliquée. Ma maison a été perquisitionnée, et ma compagne, Alice, a été arrêtée. Ils l'accusent de meurtre, mais je sais qu'elle est innocente. J'ai besoin de votre aide.

- Asseyez-vous. Expliquez-moi tout dans les moindres détails.

Je m'assis en face d'elle et lui racontai l'histoire, décrivant chaque détail du saccage de ma maison, de l'arrestation d'Alice et des accusations portées contre elle. L'avocate écouta attentivement, prenant des notes de temps en temps.

- C'est une affaire délicate, mais ne vous inquiétez pas, je suis habitué à traiter ce genre de situations. Avant de continuer, permettez-moi de vous poser quelques questions. Avez-vous des antécédents criminels ?

-Non, absolument aucun.

-Bien. Maintenant, parlons d'Alice. Avez-vous des raisons de croire qu'elle pourrait être liée à la victime d'une manière ou d'une autre ?

- Non, je ne peux pas imaginer qu'elle ait un lien avec un meurtre. Ils parlent d'indices, mais je ne sais pas ce qu'ils ont trouvé.

 -Très bien. Mon rôle sera de défendre Alice et de découvrir les faiblesses dans l'accusation. Je vais demander tous les documents pertinents et examiner chaque détail de l'enquête. Ensuite, nous aurons une rencontre avec les autorités pour comprendre leur position.

Nous continuâmes à discuter des détails juridiques, des procédures à suivre et de la stratégie à adopter. L'avocate se montra rassurante et déterminée à faire la lumière sur cette affaire.

Quelques jours plus tard, nous nous retrouvâmes dans un bureau du commissariat pour rencontrer le commissaire Martin et discuter du cas d'Alice.

- Commissaire Martin, mon client a le droit de savoir sur quoi exactement repose l'accusation contre sa compagne. Nous demandons des preuves tangibles.

- Nous avons des éléments en cours d'investigation, mais je ne peux pas les divulguer pour le moment.

-Nous comprenons l'importance de l'enquête, mais nous avons également le droit de défendre notre cliente. Nous voulons garantir un procès équitable.

La conversation se poursuivit, chaque partie défendant ses positions. L'avocate se montra intraitable, faisant valoir les droits de son client dans le respect de la loi.

La quête de la vérité était lancée, et le bureau de l'avocat devint le point central de cette bataille judiciaire où l'intrigue se dévoilait lentement, révélant des mystères cachés dans l'ombre de l'accusation.

Alors que je pénétrais dans le seuil de ma demeure, un tourbillon d'émotions tumultueuses m'envahit, révélant l'étendue de mes sentiments envers Alice.

Les murs de ma maison semblaient résonner du silence de son absence, chaque coin portant le poids de son départ.

Dans cet espace imprégné de mystère et de chaos, je rassemblai avec précaution chaque élément de notre affaire, ces pièces disparates qui constituaient le puzzle de notre vie enchevêtrée dans l'intrigue de l'accusation qui planait sur nous. Les dossiers, les papiers éparpillés, tout témoignait de la bataille juridique qui se profilait devant nous.

Pourtant, au milieu de cette tourmente, c'est l'absence d'Alice qui étreignit le plus profondément mon être. Ses traces effacées, son essence dissipée, cela m'impacta comme une révélation soudaine. Alice était plus qu'une amie ; elle était mon oxygène, le souffle qui donnait vie à chaque instant. Chaque coin de la maison semblait résonner du vide qu'elle avait laissé derrière elle.

L'émotion qui m'envahit alors était semblable à une mélodie douce-amère, une symphonie de sentiments complexes orchestrée par le maestro des passions. La tristesse profonde se mêlait à une pointe d'espoir, une mélancolie teintée d'amour incommensurable.

C'est à cet instant que je compris à quel point Alice était tissée dans les fibres de mon existence, comme une étoile brillant dans la nuit noire de l'incertitude. Chaque souvenir partagé, chaque regard échangé, tout cela se dressait comme une fresque vivante de notre histoire commune.

L'amour que je ressentais pour elle prenait la forme d'une révélation poignante, une sensation qui transcende les mots pour plonger dans les profondeurs de l'âme. Mon cœur, auparavant en équilibre précaire, bascula dans une mer d'émotions indomptées, naviguant entre la détresse et l'espoir.

Je réalisai que notre lien dépassait les simples contingences du quotidien, élevant notre histoire au rang d'une passion ardente, d'un feu qui persiste même dans les ténèbres les plus profondes. L'absence d'Alice était comme une éclipse, obscurcissant le paysage familier et laissant place à une nuit sans étoiles.

Alors que je continuais à rassembler les pièces éparpillées de notre affaire, le désir de la retrouver devint le moteur de ma quête, une force motrice alimentée par l'amour profond qui transcendait l'obscurité environnante. Le voyage qui s'annonçait serait plus qu'une bataille légale ; c'était une quête pour ramener la lumière dans ma vie, une lumière qui prenait la forme inaltérable de celle que j'aimais tant 

Le téléphone sonna , c.était Emilye 

- Paul , j'ai une bonne nouvelle , Alice va être libérée aujourdhui a 166 heures 

- je bredouillais ne pouvant maitriser ma joie

- Paul , écoutez-moi , Alice est libérée car j,ai trouvée un vice de procédure , mais les charges , les doutes pesant sur elle ne sont pas levés , la police va continuer a enquèter , il faudra que je vous voie avec Alice 

- oui bien sur , pour le moment je ne pensais qu'à ma joie de la retrouver de pouvoir la serrer dans dans mes bras et lui révéler l'amour que j'avais pour elle 

Les

 

 

Les paroles d'Emily résonnaient dans l'air comme une mélodie douce, apportant avec elles une lueur d'espoir dans la noirceur qui avait enveloppé ma vie. La libération d'Alice, même si elle était temporaire, était une bouffée d'air frais dans le labyrinthe oppressant de l'accusation.

Le téléphone, ce lien fragile avec le monde extérieur, avait été le messager de cette nouvelle, un instrument de transmission de bonheur et d'incertitude. Les mots "Alice sera libérée aujourd'hui à 16 heures" résonnaient comme une symphonie d'espoir, mais les nuances de réalité dans la voix d'Emilye laissaient présager un avenir teinté d'ombres persistantes.

Je m'empressai de me rendre à la prison de Dublin,

Ma voiture étant tombée en panne , je dus prendre le bus 

Le bus cracha son souffle rauque devant ma maison, une bête de métal et de verre prête à m'emporter vers l'antre sombre de la ville. Les portes hydrauliques s'ouvrirent avec un grincement lugubre, invitant les passagers à bord avec une froide indifférence. J'entrai, le pas hésitant, comme si je pénétrais dans les entrailles d'une créature mécanique à la vie propre.

Le moteur ronronna, vibrant dans tout le véhicule, et les secousses du démarrage marquèrent le début de mon voyage vers la prison de Dublin. À travers les fenêtres crasseuses, le paysage urbain défilait comme une succession d'images délavées, chaque rue portant les cicatrices du temps et des histoires tissées dans ses pavés.

Les rues pavées semblaient évoquer un passé révolu, où chaque pierre portait le poids des générations passées. Les façades des maisons se dressaient comme des gardiens silencieux, observant le flot constant de la vie quotidienne. Les fenêtres, souvent ternies par les années, révélaient des reflets fugitifs de visages anonymes qui s'effaçaient dans l'oubli.

Les passagers du bus formaient un tableau hétéroclite de la vie urbaine. Des regards furtifs, des conversations à voix basse, chacun plongé dans son propre univers, étrangers les uns aux autres malgré l'intimité forcée du voyage. Les visages, marqués par la fatigue ou par des préoccupations indéchiffrables, semblaient porter le poids des secrets et des tourments cachés derrière des expressions impénétrables.

Le bus s'engagea dans des ruelles étroites, entre des immeubles délabrés qui semblaient se pencher les uns vers les autres en un murmure conspirateur. Les arbres dénudés se balançaient comme des spectres au gré du vent, leurs branches décharnées ajoutant une touche de mélancolie à la scène.

Les arrêts étaient des oasis de brièveté, des moments volés dans le flux incessant du temps. Des passagers montaient, d'autres descendaient, chacun un fragment fugace d'une histoire que je ne connaissais pas. Les éclats de rire étouffés, les regards échangés, tout cela formait une toile éphémère de connexion humaine dans l'anonymat de la ville.

Enfin, le bus s'immobilisa devant la prison de Dublin, une masse de béton austère émergeant de l'urbanité trépidante. Le grondement du moteur s'éteignit, et les portes se libérèrent de leur emprise hydraulique. Chaque passager se dispersa, se fondant dans la toile urbaine comme des ombres qui se dissipent.

Le trajet en bus, , devint une traversée à travers les strates cachées de la ville, révélant des visages énigmatiques, des ruelles ombragées et des récits silencieux qui se murmuraient dans le tissu urbain. Chaque rue, chaque passager, était un indice potentiel dans le mystère qui se déroulait devant mes yeux, un paysage d'une beauté déchirante qui masquait les tragédies enfouies sa surface.

ce lieu qui semblait avoir absorbé l'essence du désespoir et de la solitude. Les murs de pierre décrépits semblaient témoigner du poids des histoires tragiques qui s'étaient déroulées entre leurs barrières froides.

Le trajet à travers les couloirs sombres et labyrinthiques de la prison était comme une descente aux enfers, où chaque pas résonnait comme un écho mélancolique. Les portes en acier grinçaient, dévoilant des cellules silencieuses où l'on pouvait sentir la présence fantomatique des âmes captives.

La lumière filtrée à travers les fenêtres grillagées créait des motifs d'ombres étranges, semblables à des spectres dansant sur les murs décrépits. Chaque regard échangé avec les gardiens de prison ajoutait à l'atmosphère anxiogène, soulignant la fragilité de la liberté et la précarité de l'espoir.

En atteignant enfin la cellule d'Alice, le temps semblait suspendu. La porte métallique grinça de manière lugubre en s'ouvrant, dévoilant un espace exigu où l'air était saturé de l'angoisse et de l'attente. Alice était là, debout, un éclat de vulnérabilité dans ses yeux fatigués.

L'atmosphère à l'intérieur de la cellule était presque poétique dans sa tristesse, . Les murs nus semblaient absorber la lumière, créant un contraste saisissant avec l'extérieur éblouissant de la prison.

Le moment où nos regards se croisèrent était empreint d'une intensité palpable, une communion silencieuse qui transcenda les barrières matérielles. C'était un instant où l'amour, la peur et l'espoir se mélangeaient dans une danse macabre, comme si la cellule elle-même était une métaphore de l'enfer qui avait étreint nos vies.

Dans cet endroit étrange et sombre, je savais que la libération d'Alice n'était qu'une étape dans notre voyage tortueux. Les ombres de l'accusation persistaient, mais dans cet instant, au milieu de la prison, l'amour et la détermination brillaient comme une lueur fragile dans l'obscurité infinie. Nous partimes , durant tout le trajet , Alice ne dit un mot , je l'enveloppais de mon regard doux et protecteur , ne pouvant a chaque seconde la quitter des yeux , on arriva à la maison 

à l'intérieur , je voulus lui parler mais d,une petite voix , elle me dit 

- Je suis fatiguée Paul , il faut que je dorme , elle se coucha , je veillais sur elle  toute la nuit

Le lendemain, le doux parfum du café frais et des viennoiseries flottait dans l'air, créant une atmosphère réconfortante dans la cuisine. J'avais préparé avec soin le petit déjeuner préféré d'Alice, chaque plat une offrande matinale destinée à apporter un peu de normalité dans nos vies perturbées.

Pourtant, alors qu'elle s'installait à la table, l'éclat qui aurait dû illuminer ses yeux en voyant ses mets préférés n'était que lueur éteinte. Alice semblait être ailleurs, perdue dans les méandres de ses propres pensées. Le clair-obscur dans son regard révélait un tourbillon d'émotions inexprimées, des pensées qui dansaient en elle comme des ombres fugaces.

Elle effleura à peine son assiette, son appétit étouffé par le poids de l'inconnu. Le silence planait entre nous, une tension palpable qui faisait écho aux questions non dites, aux secrets qui érigeaient des barrières invisibles.

Je posai délicatement la question, cherchant à percer la surface calme de son visage.

-"Alice, que se passe-t-il dans ton esprit tourmenté ?"

Les mots, chargés de préoccupations, flottèrent dans l'air comme des oiseaux inquiets.

Son regard se leva lentement pour rencontrer le mien, et dans cet instant, je vis les échos de la terreur et de la vulnérabilité. Les ombres qui dansaient dans ses yeux révélaient des peurs indéfinissables, des angoisses qui prenaient racine dans les recoins les plus sombres de son âme.

-"C'est le commissaire Martin", murmura-t-elle enfin, les mots sortant comme un souffle de brise fragile.

"Je ne peux m'empêcher de penser à ce qu'il sait, à ce qu'il pourrait découvrir."

Ses doigts jouaient distraitement avec la cuillère, comme si elle cherchait un réconfort dans le métal froid.

 l'atmosphère était tendue dans la cuisine, les ombres dansant sur les murs comme des spectres du passé. Les secrets enfouis sous la surface, les peurs indicibles qui pesaient sur Alice, 

A ce moment   mon portable sonna , je répondis 

c'était l'adjoint du commissaire Martin , ce dernier voulait m ,entendre  cet après midi a 18 heures  précises 

je le dis a Alice 

- non , Paul , n'y va pas , je t'en supplie , elle était terrorisée 

-mais pourquoi Alice , je ne crains rien , c'est un commissaire 

-oh ,Paul , tu sais les apparences 

- Mais Alice que veux tu dire , si cela peut te rassurer , je demanderais a Emylie , l 'avocate de m'accompagner  

- sois prudent Paul 

- Ne te fais pas de souci , tu veux que je demande a un ami de venir pour que tu ne restes pas seule 

- non , ce n ,est pas la peine , mais appelle moi , j'ai un mauvais pressentiment 

La  soirée s'annonçait comme un ballet sinistre de circonstances, une danse macabre où chaque pas m'approchait davantage d'un drame inattendu. Le bus, avec son cortège de visages fatigués et de destins entremêlés, dévorait la distance entre ma réalité actuelle et l'inconnu qui m'attendait.

Les rues, d'habitude baignées dans une lueur tamisée de fin de journée, semblaient porter le poids du secret, des ténèbres prêtes à se déverser. Je scrutais l'horizon avec une appréhension grandissante, comme si l'air même était saturé d'une énergie lourde de présages funestes.

En descendant du bus, mes pas résonnèrent sur le pavé avec une gravité nouvelle, comme si chaque pas était une note discordante dans une symphonie qui prenait une tournure inattendue. Le ciel, autrefois teinté d'oranges apaisantes, avait maintenant des nuances de gris qui annonçaient une tempête imminente. je regardais l'heure , il était 18 h 30 , le bus avait pris du retard a cause d'un mouvement de grève 

En approchant du commissariat, un murmure agité flottait dans l'air. Des policiers s'agitaient devant l'entrée, leurs expressions crispées trahissant une tension palpable. La lumière des gyrophares créait des ombres dansantes sur les murs de la bâtisse, des silhouettes inquiétantes qui semblaient refléter l'agitation intérieure.

Les abords du commissariat, autrefois un lieu empreint de l'autorité tranquille de la loi, étaient maintenant transformés en un théâtre chaotique d'événements tragiques. Les forces de police s'affairaient avec une urgence frénétique, créant un périmètre de sécurité où chaque mouvement était empreint d'une tension palpable.

Les gyrophares des véhicules de police balayaient les façades environnantes, créant des éclats lumineux dans la nuit qui se refermait sur la scène. Des rubans jaunes délimitaient la zone comme des cicatrices temporaires, marquant un territoire transformé en un lieu de deuil. Les journalistes, comme des vautours à l'affût, s'agglutinaient à la limite autorisée, leurs caméras et micros pointés vers l'épicentre du drame.

Les forces de l'ordre, revêtues de vestes pare-balles, parlaient en murmures pressés, échangeant des informations dans une langue codée qui résonnait comme une symphonie d'urgence. Des policiers aux regards fatigués tentaient de maintenir un semblant d'ordre, mais l'effervescence des médias et des curieux rendait la tâche ardue.

Les journalistes, avides de scoops, formaient un essaim bruyant à l'orée du chaos. Leurs micros, comme des lames affûtées, cherchaient à percer les mystères de l'événement, à extirper des réponses des agents de police tendus. Les caméras, comme des yeux intrusifs, capturaient chaque détail de la scène, transformant l'intimité du drame en une réalité brutale diffusée à travers les ondes.

La télévision était là, ses caméras retransmettant en direct l'horreur et la confusion. Les journalistes sur le terrain, avec une ténacité qui frôlait l'obsession, s'exprimaient devant les caméras avec des visages graveleux et des voix solennelles, transformant l'événement en un spectacle morbide pour le public avide de sensations fortes.

les abords du commissariat devenaient une toile vibrante de chaos et de voyeurisme. Chaque visage, chaque mouvement, révélait les couches les plus sombres de la nature humaine,  l'essence même de la tragédie dans les marges tumultueuses de la société.

Les nouvelles, lorsqu'elles arrivèrent, se répandirent comme une traînée de poudre sinistre. Un attentat avait frappé le cœur même du commissariat. La cible était le bureau du commissaire Martin, un homme au centre de l'enquête qui avait pris un tournant tragique. La violence de l'explosion avait déchiré l'air, ébranlant les fondations du bâtiment et laissant derrière elle un tableau de chaos.

Lorsque je pénétrai dans le périmètre, l'odeur âcre de la fumée flottait encore dans l'air, mêlée à une tension électrique.

Les sirènes d'ambulance hurlaient au loin, annonçant une urgence qui transcendait le simple chaos. Des brancards étaient sortis,je vis l 'adjoint du commissaire  qui me révéla que c.était bien le bureau du commissaire qui était visé heureusement n'était pas la 

Il m'apprit avec une voix brisée que le bureau jouxtant celui du commissaire avait été touché de plein fouet, causant la perte d'une femme innocente qui se trouvait là au mauvais moment. Je pensais à Emylie , cela m'horrifia , je pensais que moi aussi , je devais étre dans le bureau a cette heure -ci , je ressentais un sentiment de culpabilité , je pensais a Alice a ses paroles prémonitoires , je l'appelais sans lui dire ce qui s'était passé , je lui dirais en la voyant ne voulant pas l affoler 

je rentrais et je m 'apprétais a lui dire ce qui ns 'était passé soudain le téléphone sonna , je vis le numéro , c.était ma mère , je frissonais , elle n,appelait jamais , cela devait etre important , je ne répondis pas mais elle rappela 

 le poids de l'inattendu s'abattit sur moi avec la froideur d'une lame de couteau. Le téléphone , brisa le calme qui régnait dans la pièce.Ma mère qui habituellement avait une voix chaleureuse, était maintenant empreinte d'une tristesse profonde.

Elle prit une profonde inspiration avant de me révéler la nouvelle qui allait ébranler notre réalité déjà fragile.

"Ils sont venus, la police. Ils m'ont dit que le corps retrouvé en bas de la falaise..

. c'était Alice."

La falaise, témoin silencieux du drame, cachait probablement des mystères insoupçonnés.

Les mots résonnaient dans l'air, créant une atmosphère glaciale, comme si le destin lui-même s'acharnait à semer la douleur.

Les détails émergeaient, morceau par morceau, comme les pièces d'un puzzle macabre. L'ADN avait parlé, tissant une histoire sombre et complexe. .

Ma mère, désemparée, essayait de comprendre. Alice, la jeune femme blonde au destin tragique, était devenue le personnage central de cette histoire morbide.

Dans l'ombre de cette nouvelle réalité, les émotions se mélangeaient, formant un tableau complexe de chagrin, de perplexité et de colère. Le mystère entourant la mort d'Alice allait bien au-delà de la simple tragédie personnelle, révélant les intrications d'un monde obscur et inexploré.

En raccrochant , je ne pus m'empècher de hurler 

- Ma soeur est morte , Alice , la jeune fille blonde au pied de la falaise , c'était elle 

-Mais c,est impossible Paul , impossible , regarde- moi !

-Mais Alice , tu ne comprends pas , elle est morte , je te dis , accablée par le chagrin 

je pensais à elle 

EnRaccrochant le téléphone, un cri sourd monta de ma gorge, déchirant le silence qui s'était installé dans la pièce. "Ma sœur est morte, Alice, la jeune fille blonde au pied de la falaise, c'était elle," hurlai-je, les mots résonnant comme une sentence irrévocable.

Les échos de cette révélation résonnaient dans l'air, emplissant l'espace de l'amertume d'une réalité que je refusais encore d'accepter.

Alice, debout devant moi, me regardait avec des yeux emplis d'incompréhension et d'incrédulité.

-"Mais c'est impossible, Paul, impossible, regarde-moi !" protesta-t-elle, sa voix tremblant d'une anxiété palpable. Je sentais le poids de son regard, mais mes pensées étaient comme enveloppées d'un voile sombre, incapable de percevoir autre chose que la douleur persistante.

-"Tu ne comprends pas, Alice. Elle est morte," murmurais-je, les mots s'échappant de mes lèvres comme des ombres insaisissables. Mes pensées étaient un tumulte d'émotions contradictoires, entre le choc de la perte et la confusion quant aux circonstances qui avaient conduit à cette tragédie. Le visage d'Alice, cherchant désespérément des réponses, était le reflet de ma propre perplexité.

Accablé par le chagrin, je me laissai tomber sur une chaise, laissant mes mains tremblantes soutenir mon visage. Les images d'Alice, de notre enfance insouciante, se mélangeaient avec celles de la falaise, de la police, de la tragédie. Je sentais la colère monter en moi, la colère envers un destin qui semblait jouer avec nos vies comme des marionnettes dans l'obscurité.

-"Paul, il doit y avoir une erreur, il y a quelque chose que nous ne savons pas," insista Alice, s'agenouillant à mes côtés. Son expression, une combinaison de peur et d'incompréhension, révélait la fracture qui s'était soudainement formée entre la réalité que nous connaissions et celle qui se dévoilait de manière impitoyable.

Je relevai les yeux vers elle, mes propres doutes se reflétant dans mon regard étonné. La vérité était insaisissable, échappant à notre compréhension comme une ombre fugace dans l'obscurité. Le mystère entourant la mort d'Alice s'épaississait, laissant place à un sentiment d'impuissance face à des forces qui nous dépassaient.

 les réponses semblaient aussi insaisissables que les rêves brisés qui flottaient dans l'air.

les souvenirs de ma soeur , tissés dans les filaments du temps, résonnaient comme une mélodie douce-amère, un écho lointain de notre enfance et de notre adolescence. 

Dans notre petite ville, Ballintoy les étés sans fin s'étiraient sous le soleil de minuit, créant des jours interminables où Alice et moi explorions les recoins secrets de la nature sauvage qui nous entourait. la mer était notre  complice, les falaises  nos sanctuaires L 'amitié naissante entre nous était tissée avec des fils d'innocence, alors que nous rêvions de découvertes audacieuses et d'aventures sans fin.

Les hivers, en revanche, enveloppaient notre monde dans un manteau de neige étincelante. Les rires cristallins résonnaient à travers les jours d'école, tandis que nous glissions sur les collines enneigées, insouciants et libres. Alice, avec ses boucles blondes qui dansaient au gré du vent froid, était une étoile filante dans ce paysage hivernal.

L'adolescence, cette période de transition tumultueuse, apportait son lot de changements. Les rêves prenaient une teinte plus complexe, notre amour fraternel  était parfois  mis à l'épreuve, et les premiers émois amoureux laissaient place à une palette émotionnelle plus riche. Alice et moi, liés a jamais , naviguions à travers ces eaux troubles en cherchant des repères dans le tumulte sauvage et indompté de l'adolescence.

 Les souvenirs d'Alice de notre enfanceétaient comme des chapitres de nos vies entrelacées.

Le lendemain, le poids de la réalité pesait sur mes épaules alors que nous prenions la route en direction de Ballintoy. Le paysage défilait devant nous, mais mes pensées étaient ancrées dans un abîme de douleur. Ma mère, l'ombre de la tragédie planant sur elle, attendait notre arrivée pour entreprendre cette tâche funèbre inimaginable : préparer les obsèques d'Alice.

Ballintoy, d'ordinaire paisible, était maintenant le théâtre d'un drame personnel qui se déroulait dans les recoins les plus sombres de ma conscience. En arrivant, l'air salin de la mer semblait porter avec lui le poids des souvenirs, des rires partagés sur la plage et des promesses d'un avenir qui désormais se dissipait comme la brume matinale.

La morgue était un édifice froid et austère, une juxtaposition déchirante avec les souvenirs chaleureux que j'avais de ma sœur. Lorsque je franchis les portes, une atmosphère glaçante s'empara de moi, et je

C' était une enclave froide et silencieuse, un sanctuaire où la réalité du trépas prenait une forme tangible. Les murs, d'un blanc clinique, semblaient absorber la lumière, créant une atmosphère stérile et dénuée d'émotion. Le parfum aigre d'antiseptique planait dans l'air, masquant à peine l'odeur persistante de la mort.

Les lumières blafardes suspendues au plafond projetaient des ombres sinistres sur le sol carrelé. Chaque pas résonnait comme un écho solennel, rompant le silence oppressant qui enveloppait la pièce. À côté des portes métalliques réfrigérées, des chariots en acier inoxydable étaient alignés, prêts à accueillir les stigmates de la vie éteinte.

Les portes métalliques s'ouvrirent avec un grincement mécanique, révélant un monde où le temps semblait suspendu. À l'intérieur, des tiroirs mortuaires alignés comme des soldats au garde-à-vous attendaient, chacun renfermant un mystère silencieux. Le froid mordant de l'acier contre ma peau intensifiait la réalité brutale de la mort.

Sur une table d'autopsie, la scène était encore plus poignante. Un éclairage cru mettait en lumière chaque détail, transformant le corps en un tableau éphémère de fragilité humaine. Les instruments chirurgicaux, disposés méthodiquement à côté, semblaient attendre leur rôle dans cette danse macabre.

Le visage d'Alice reposait sur un oreiller d'aspect incongru, le contraste entre la douceur de ce dernier et la froideur de la table ajoutant une dimension presque surréaliste à la scène.

 la vie et la mort se confrontaient  dans une danse éternelle.

je me dirigeai avec Alice vers la salle où reposait son corps.

Le moment était solennel, chaque pas résonnant dans le silence pesant. Le froid des lieux semblait pénétrer mes os, intensifiant la réalité brutale de la perte. En entrant dans la pièce, un étau se resserra autour de mon cœur. Il y avait Alice, allongée dans un repos éternel, son visage était recouvert d'un voile blanc  

Les détails de la scène, la manière dont elle avait été trouvée au bas de la falaise, étaient inscrits dans chaque ligne de son corps désarticulé   La morgue, avec ses lumières blafardes et ses odeurs antiseptiques, devenait le décor macabre d'un chapitre douloureux de notre histoire.

Je me surpris à murmurer des mots, une conversation silencieuse avec une âme désormais absente. Les larmes embuaient ma vision, mais je refusais de les laisser couler, comme si la retenue pouvait contenir la douleur qui menaçait de m'engloutir.

De retour à la maison, les préparatifs des obsèques étaient une danse funèbre, une chorégraphie de chagrin et de formalités. Ma mère, le visage marqué par la tristesse, tentait de trouver des mots réconfortants, mais le deuil nous enveloppait tous dans son voile sombre.

Heureusement Alice était là, présente , discrète me surveillant à chaque instant , et puis un souvenir me revint  ,

Le souvenir de la morgue persistait comme une ombre indélébile dans mon esprit tourmenté. Alors que je tenais la main de ma sœur défunte dans la froideur impersonnelle de la pièce, un détail insidieux commença à me hanter. L'étreinte était différente, trop petite, trop délicate. Alice avait toujours eu des doigts longs, fins, comme des notes de musique égrenées avec grâce. La main que je serrais avec une anxiété croissante n'était pas celle de ma soeur du moins je le croyais 

Cette révélation me percuta comme un éclair, déchirant le voile de la douleur pour laisser place à une perplexité grandissante. Les paroles d'Alice résonnaient à nouveau dans ma mémoire, son doute perceptible quant à l'identité du cadavre. Pourquoi aurait-elle exprimé une telle incertitude si ce n'était pas elle ?

Une tension croissante m'envahissait, brouillant les limites entre la réalité et la paranoïa. Était-ce la douleur de la perte qui me faisait déraisonner ou la conviction profonde que le corps étendu devant moi n'était pas celui de ma sœur ?

Les doutes s'insinuaient comme des serpents venimeux, s'enroulant autour de ma raison déjà chancelante.

Une idée folle prit racine dans mon esprit en proie au doute : et si ma sœur était toujours en vie, dissimulée dans l'ombre de cette tragédie ?

Les implications de cette pensée résonnaient comme un écho sinistre, ouvrant la porte à une réalité encore plus sombre et déconcertante. La recherche de la vérité, déjà complexe, s'intensifiait, et la morgue devenait le point névralgique de cette énigme morbide qui défiait toute logique.

La semaine à Ballintoy avec ma mère fut marquée par une atmosphère lourde de chagrin, mais fort heureusement, Alice était là pour apporter son réconfort. Les vagues de l'océan rugissaient en arrière-plan, témoins silencieux de notre douleur partagée. C'était comme si le paysage lui-même pleurait avec nous.

Un après-midi, alors que le ciel se couvrait de nuances de gris mélancoliques, Alice nous fit une demande particulière.

Elle nous demanda d'aller disperser les cendres au bord de la falaise, à l'endroit même où ma sœur et moi avions tant de souvenirs.

Un endroit qui avait été le témoin silencieux de nos rires insouciants, mais qui devait maintenant devenir le sanctuaire ultime de notre bien-aimée.

Les vagues s'écrasaient contre les rochers avec une force presque déchaînée, reflétant le tumulte de nos émotions. Alice, avec une grâce résolue, accepta la responsabilité de cette tâche délicate. Ses yeux reflétaient une profonde tristesse, mais aussi une force intérieure qui montrait qu'elle était prête à porter le fardeau de notre peine.

Le chemin menant à la falaise était escarpé, comme si la nature elle-même avait décidé que ce lieu devait être atteint après avoir surmonté des obstacles.

Nous suivions en silence, chacun perdu dans ses propres pensées, les souvenirs de ma sœur dansant comme des ombres autour de nous.

Arrivés au sommet, le vent cinglant mêlait nos cheveux et les embruns salés humectaient nos visages. L'horizon semblait infini, comme une toile d'artiste déployée devant nous. Alice se tint là, résolue, tenant l'urne contenant les cendres avec une délicatesse presque religieuse.

Elle parla d'une voix douce, réconfortante, comme si les mots eux-mêmes avaient le pouvoir d'apaiser les âmes tourmentées.

Les histoires de nos aventures passées dans ces lieux, les rires partagés, les moments de complicité, tout cela fusionna dans un récit qui semblait transcender le temps.

Puis vint le moment où elle prit délicatement l'urne et, d'un geste empreint de respect et de solennité, dispersa les cendres dans le vent.

Les particules argentées se mêlèrent à l'air salin, emportées par le souffle de l'océan comme un dernier adieu. C'était à la fois beau et déchirant, une cérémonie qui marqua la fin d'un chapitre et le début d'un autre.

Nous restâmes là, sur le bord de la falaise, le regard perdu dans l'horizon infini, cherchant peut-être un signe, une réponse aux questions sans réponses.

Alice, avec sa présence réconfortante, était comme un ancrage, nous rappelant que même au milieu de la perte, il y avait de la beauté dans le souvenir et de la force dans le lien qui persistait au-delà de la vie.

La mer continuait à murmurer ses secrets, la falaise gardait nos souvenirs, et Alice, avec sa compassion silencieuse, devint une partie intégrante de ce moment poignant, inscrivant son propre réconfort dans les pages de notre histoire partagée.

Le soleil couchant teintait le ciel d'une palette de couleurs mélancoliques, peignant la falaise d'une teinte dorée qui contrastait avec la gravité de l'instant. Les vagues continuaient à s'écraser avec une force infinie, créant une symphonie tumultueuse qui accompagnait notre silence chargé d'émotions.

Le vent marin caressait nos visages alors que nous restions là, sur le bord de la falaise, les pensées tourbillonnant dans nos esprits. Alice, les yeux empreints de la tristesse partagée de ces moments difficiles, semblait absorbée par l'horizon lointain.

Je sentis le poids de mes propres sentiments, pressants comme la marée montante. Le besoin impérieux de lui confesser mon amour devenait de plus en plus palpable, comme une force magnétique qui tirait mes paroles vers elle.

Finalement, je rassemblai le courage nécessaire et brisai le silence. "Alice," commençai-je doucement, ma voix portée par le souffle du vent,

- "je ne pouvais attendre plus longtemps pour te dire... Je t'aime."

Elle tourna lentement la tête vers moi, ses yeux bleus reflétant la mer agitée en dessous. Un moment de suspension flotta entre nous, comme si le temps lui-même hésitait à avancer. Puis, un sourire tendre et triste dansa sur les lèvres d'Alice, comme une étoile qui émerge dans l'obscurité.

-"je sais," répondit-elle, sa voix douce comme le murmure du ressac,

"il y a quelque chose de poignant dans le fait de déclarer son amour à un moment où la vie nous rappelle à quel point elle est éphémère. C'est comme si nos sentiments étaient des fleurs qui éclosent même dans le désert de la tristesse."

Les mots d'Alice étaient une poésie qui s'élevait au-dessus du tumulte des vagues. Elle s'approcha doucement, une main tendre caressant la mienne, créant un lien physique qui résonnait avec l'émotion dans l'air.

- Je ne savais pas que tu ressentais de cette façon," admit-elle avec sincérité, "mais peut-être que dans cette tristesse, il y a aussi une lueur d'espoir."

Le crépuscule enveloppait la falaise, amplifiant la profondeur de nos émotions partagées. Les cendres de ma sœur, mêlées à l'air salin, semblaient porter avec elles la bénédiction silencieuse de quelque chose de plus grand que nous.

Dans ce moment où la mer et le ciel semblaient se fondre, le lien entre Alice et moi prit une nouvelle signification. Nous étions des navigateurs sur des océans d'émotions, avec des horizons incertains devant nous, mais ensemble, prêts à affronter les vagues de la vie.

La falaise surplombait l'océan tumultueux, les vagues s'écrasant contre les rochers en une danse perpétuelle. Le ciel, teinté de nuances crépusculaires, ajoutait une aura de solennité à l'instant. Alice se tenait là, près du rebord, encore enveloppée par l'émotion de l'acte de dispersion des cendres.

Je m'approchai d'elle avec une hésitation presque palpable, sentant que le moment n'était peut-être pas idéal, mais incapable de contenir plus longtemps ce que je ressentais.

"Alice," murmurai-je doucement, le vent portant mes mots vers l'horizon infini,

"il y a quelque chose que je dois te dire."

Elle se tourna vers moi, ses yeux reflétant la mélancolie du ciel crépusculaire.

- Qu'est-ce qu'il y a?" demanda-t-elle avec une tendre préoccupation, prête à partager le fardeau émotionnel que la journée avait imposé.

J'inspirai profondément, cherchant mes mots dans le tumulte de mes émotions.

- Je sais que c'est un moment étrange, peut-être même inapproprié, mais je ne peux plus le retenir. Alice, je t'aime. D'une manière que je n'aurais jamais pu imaginer, tu es devenue la lumière dans l'obscurité de ces jours sombres."

Un silence s'installa entre nous, seulement interrompu par le cri des mouettes au-dessus de nous. Les vagues semblaient attendre, comme si même la mer retenait son souffle devant cette confession inattendue.

Alice soutint mon regard, ses yeux exprimant une combinaison complexe d'émotions.

- Je ne m'attendais pas à ça," admit-elle honnêtement. "Pas ici, pas maintenant, mais..."

Elle fit une pause, cherchant les mots justes.

- Peut-être que c'est exactement ce dont nous avons besoin. Dans la fragilité de ces moments, la vérité émerge."

Le vent souffla doucement autour de nous, comme s'il approuvait le dévoilement sincère de nos sentiments. Alice s'approcha, une main délicate touchant mon visage, effaçant les traces de larmes discrètes.

- Je ne peux pas promettre un avenir sans nuages, mais je peux promettre d'être là, de partager le fardeau, la tristesse, et peut-être même la lumière qui survient après l'obscurité," dit-elle, ses yeux révélant une résolution tranquille.

Le soleil se fondit lentement dans l'horizon, peignant le ciel de teintes d'or et de rose. Nous étions là, sur le bord de la falaise, les vagues de la mer murmuraient un accompagnement apaisant à la symphonie de nos cœurs. Ce moment, bien que décalé dans sa timing, était le début d'une nouvelle réalité où nos sentiments étaient aussi inébranlables que les falaises qui nous entouraient.

on rentra le lendemain a Dublin , j étais bien décidé a levé des doutes sur cette histoire , je partis au commissariat sans le dire a Alice ,

 

La ville de Dublin défilait par la fenêtre du taxi, les lumières urbaines se mêlant aux reflets fugitifs de la pluie irlandaise. Les ombres des buildings semblaient danser sur les rues mouillées, créant une atmosphère à la fois mystérieuse et familière. J'étais déterminé à démêler les fils embrouillés de cette histoire, et c'est avec cette résolution que je me dirigeai vers le commissariat.

Les portes automatiques du poste de police s'ouvrirent devant moi, émettant un bourdonnement mécanique.

L'atmosphère à l'intérieur était chargée de tension, comme si les murs eux-mêmes savaient quelque chose que je ne savais pas encore. Je m'approchai du bureau d'accueil, mon regard croisant celui de l'adjoint du commissaire Martin.

- je voudrais parler à l'adjoint du commissaire Martin," dis-je d'une voix résolue.

Le regard de l'adjoint s'assombrit légèrement, comme s'il portait le poids de quelque chose d'inquiétant.

- Suivez-moi," répondit-il sobrement.

Nous traversâmes le dédale de couloirs austères jusqu'à atteindre le bureau de l'adjoint. L'atmosphère était lourde, chargée de secrets qui semblaient vibrer dans l'air.

Assis derrière son bureau, l'adjoint du commissaire Martin, un homme d'âge moyen au regard fatigué, me fit signe de m'asseoir.

-"Vous cherchez des réponses," commença-t-il, "mais je ne suis pas sûr que vous soyez prêt à entendre ce que j'ai à dire."

Je m'assis, prêt à affronter la vérité, aussi sombre soit-elle.

-"Dites-moi tout."

Il hésita un instant, ses yeux scrutant les miens comme s'il cherchait une réponse dans mon regard.

-"Le commissaire Martin a disparu," révéla-t-il enfin. "Disparu sans laisser de trace, sans prévenir personne. Ça fait un mois maintenant."

Le choc me figea sur place.

-"Disparu?

-Comment est-ce possible?

-Et pourquoi n'a-t-il rien dit, rien laissé derrière lui?"

L'adjoint baissa les yeux, rassemblant ses pensées. "Il développait des symptômes schizophréniques depuis quelque temps. C'était un autre côté de lui que peu de gens connaissaient.

-Nous avons découvert des journaux, des esquisses étranges. Il pensait être suivi, observé par quelque chose d'indescriptible."

Le frisson parcourut mon échine alors que je tentais de comprendre l'ampleur de la situation. "Et vous ne l'avez pas trouvé?"

"Nous avons cherché partout, mais il a laissé très peu de pistes. Il a effacé ses traces avec une précision presque méthodique. Il est parti comme s'il avait sombré dans son propre mystère."

"Que devrais-je faire?

Si je le vois, comment réagir?"

L'adjoint fixa son regard dans le mien avec une gravité solennelle.

-"Éloignez-vous. Il n'est plus le commissaire que vous connaissiez. S'il est en proie à ses démons, il peut être imprévisible, potentiellement dangereux.

-Soyez prudent."

Les ombres des doutes planaient désormais plus sombres que jamais. La recherche de réponses s'était transformée en une quête imprévisible, où chaque pas devait être mesuré avec une extrême prudence. La pluie continuait de tomber sur Dublin, comme si même le ciel pleurait la disparition mystérieuse du commissaire Martin.

Le soir tombait doucement sur Dublin, le ciel se teintant des reflets orangeâtres du crépuscule. J'ouvris la porte de l'appartement, laissant échapper un soupir audible, comme si l'atmosphère était chargée des mystères qui hantaient mes pensées.

Alice était assise dans le salon, baignée par la lueur tamisée des lampes. Son regard se leva vers moi, empreint d'une sollicitude inquiète.

-"Qu'est-ce qui se passe?" demanda-t-elle doucement.

Je m'approchai, mon cœur lourd de révélations à venir.

-"Alice, il y a tant de choses que tu dois savoir," commençai-je, m'asseyant à ses côtés. Les ombres dansaient sur les murs, comme si elles attendaient elles aussi de découvrir la vérité.

Je lui parlai de l'attentat, de l'étreinte étouffante de la mort qui avait failli me saisir. Ses yeux s'élargirent d'effroi à mesure que je décrivais la scène, les détails cruels de la violence qui avait enveloppé ce jour-là.

Puis, je la confrontai à mes doutes concernant ma sœur. Les questions tourbillonnaient dans ma tête, des interrogations lancinantes qui semblaient déchirer le voile des souvenirs.

-"Pourquoi, Alice?

-Pourquoi ne m'as-tu pas dit la vérité sur ma sœur? Qu'est-ce que tu caches?"

Alice baissa les yeux, semblant submergée par le poids de son propre passé. "Je voulais te protéger, protéger la mémoire de ta sœur. C'était une décision difficile, mais je pensais que tu n'étais pas prêt à entendre la vérité."

La tension montait dans la pièce, et je me lançai dans l'interrogatoire sur sa relation avec Léa. -------  Comment tu connaissais Léa?

-Pourquoi ne m'as-tu rien dit sur elle?

-Et pourquoi le commissaire est-il impliqué dans tout cela?"

Alice hésita un instant avant de répondre, ses yeux cherchant les miens avec une sincérité troublée. -----Léa et moi étions amies autrefois. J'ai perdu contact avec elle, mais elle est réapparue récemment. Le commissaire Martin est impliqué parce que..."

Elle s'interrompit, comme si elle hésitait à révéler la vérité. Le suspense enveloppait la pièce, chaque mot retenu comme une bouffée d'air avant une tempête.

Et puis elle s'arrèta et ne voulut plus rien dire 

Les mots d'Alice flottaient dans l'air, créant une toile complexe de conspiration et de mystère.

-"Nous devons reprendre le fil de cette histoire, Alice ,chercher des réponses là où tout a commencé. La cabane, le cinéma, le commissaire, Léa... tout est connecté d'une manière que nous ne comprenons peut-être pas encore."

Le puzzle de ma vie semblait se déplier, chaque pièce s'emboîtant avec une précision qui éveillait à la fois l'intrigue et la terreur.

La nuit s'installa, enveloppant notre conversation dans le silence de l'appartement, laissant planer l'ombre d'un danger encore inconnu sur nos épaules.

Le lendemain on alla avec Alice au coin de la rue vers le vieux cinéma désafecté du quartier , il faisait nuit .

La nuit était une complice silencieuse alors qu'Alice et moi nous aventurions vers le vieux cinéma désaffecté du quartier. L'obscurité nous enveloppait, et seules les lueurs des lampadaires vacillants éclairaient notre chemin incertain. Le cinéma se dressait comme une relique du passé, une silhouette sombre contre le ciel nocturne.

Nous pénétrâmes dans le bâtiment abandonné, nos pas résonnant dans le silence oppressant. La lampe torche balayait les murs décrépits, révélant des vestiges d'une époque révolue. Les tentures défraîchies semblaient frissonner au gré d'une brise invisible, tandis que les pellicules abandonnées craquaient sous nos pieds.

L'atmosphère était magique, imprégnée de mystère et d'une étrangeté palpable. La scène était figée dans le temps, une estrade aux rideaux rouges qui semblaient attendre le début d'une représentation suspendue dans le néant.

Soudain, une lueur mouvante attira notre attention. Derrière la scène, une silhouette se faufila dans l'ombre.

Nos cœurs s'emballèrent alors que nous crûmes discerner les contours familiers du commissaire Martin.

La lampe torche trembla dans ma main alors que nous suivîmes la silhouette dans le labyrinthe d'obscure intrigue.

La silhouette se tenait là, tenant une arme avec une expression mêlée d'agitation et de détermination. Son regard,, était maintenant obscurci par une profonde tourmente. Il semblait être pris dans les filets d'une réalité distordue,

-"Commissaire Martin?" c'est vous appelai-je, l'angoisse crispant ma voix.

Il se retourna lentement, les ombres dansant sur son visage.

-"Vous n'auriez pas dû venir ici," murmura-t-il d'une voix hantée.

La tension électrisait l'air alors que nous nous retrouvions au cœur de cette scène dramatique. Les rideaux rouges semblaient prêts à s'ouvrir sur un dénouement mystérieux.

Les émotions tourbillonnaient dans l'air chargé d'électricité, et la peur s'insinuait dans nos veines.

Soudain, un bruit retentit, une détonation qui ébranla le silence, Le mystère semblait se densifier autour de nous, le cinéma abandonné maintenant témoin d'un rebondissement tragique.

Le suspense flottait dans l'air, et nous restions là, figés, pris au piège dans une intrigue qui semblait dépasser les frontières de la réalité.

Je me retournai vite vers Alice, elle me regarda apeurée.

-"Paul, Paul."-

"Quoi, Alice, que se passe-t-il?"

-Tu as du sang sur ta main," elle pointa du doigt. Je regardai et vis un filet de sang couler de ma main.

-"Sortons vite, Alice."

On se retrouva dans la rue, courant pour se réfugier dans la maison. On se demanda si la silhouette était bien celle du commissaire Martin. Si c'était le cas, cela devenait oppressant. Le cinéma était si près de la maison. J'étais bien décidé à lever des zones d'ombre que me  cachat Alice. je lui demandais de me dire tout ce qu.elle me cachait , qu.elle pouvait tout me dire car je l'aimais elle me fit une révélation surprenante 

"Elle connaissait Léa, elle l'avait rencontrée à la fac et étaient devenues amies," commença-t-elle, le regard perdu dans le passé.

-Léa est  tombée amoureuse d'une personne qui vivait dans notre rue, et c'était toi, Paul."

Je fus surpris par cette révélation, mais il y avait quelque chose de plus. On fit la connaissance dans un pub du commissaire Martin. Je m'étais lié d'affection pour lui, le considérant comme le père que je n'avais jamais eu. Il se confia à moi et révéla qu'il était amoureux de Léa.

Il le dit à Léa, mais ce n'était pas réciproque.

C'est alors qu'il tomba dans une colère paranoïaque, devenant même violent. Léa était terrorisée. Je dus partir une semaine voir ma mère à Ballintoy, et à mon retour, ce fut l'horreur. Léa avait été assassinée.

Depuis ce jour, j'ai pensé que c'était lui.

Le soir tombait, laissant la rue baignée dans une lumière tamisée. Alice me regarda, ses yeux emplis de tristesse et de peur.

-Paul, j.ai peur , quittons l'Irlande 

Je lui pris la main, déterminé à faire éclater la vérité.

Replongeant dans mes souvenirs, je me remémorai chaque détail, chaque conversation avec le commissaire, cherchant le moindre indice qui pourrait nous conduire à la résolution de cette énigme macabre.

Le vent soufflait froid, portant avec lui le parfum de mystère qui enveloppait notre petite ville. La quête de la vérité était lancée, et nous étions prêts à affronter les ombres du passé.

Mais pourquoi en voudrait il a Alice et moi et ma soeur , des coincidences ! , j.étais rassuré qu'enfin elle  se confie a moi 

Tenant fermement la main d'Alice, une détermination inflexible brillant dans mes yeux, je m'immergeai dans les dédales de mes souvenirs. Chaque échange, chaque conversation avec le commissaire Martin, se transformait en une quête acharnée du moindre indice susceptible de nous guider vers la résolution de cette énigme macabre.

Le vent, glacial et mordant, transportait avec lui le parfum enivrant du mystère qui imprégnait notre petite ville. La traque de la vérité était lancée, et nous étions prêts à affronter les sombres révélations enfouies dans le passé.

Les ruelles sombres semblaient dissimuler des secrets indicibles, et chaque pas que nous faisions était comme une avancée dans l'inconnu, à la recherche de la lumière au cœur de l'obscurité. Le poids des coïncidences s'abattait sur nous, engendrant des questionnements lancinants. Pourquoi le commissaire en voudrait-il à Alice, à moi, à ma sœur ? Ces connexions fortuites semblaient tisser une toile complexe et inquiétante.

Je m'efforçai de dissiper les ombres en interrogeant Alice, lui offrant un espace sûr pour partager ses pensées. Enfin, elle se confia à moi, délivrant un récit parsemé de coïncidences troublantes.

Elle évoqua des rencontres fortuites avec le commissaire, des moments où le destin semblait tisser des liens inextricables entre eux.

Une révélation surgit, bouleversante : le commissaire était non seulement impliqué dans la vie de Léa, mais il semblait également lié à des chapitres douloureux de notre propre histoire.

La quête de la vérité prenait une ampleur inattendue, chacune de nos découvertes éclairant une parcelle d'ombre, mais en révélant simultanément des questions plus complexes. Les pièces du puzzle se mettaient en place, dessinant une image sinistre et inquiétante qui ébranlait les fondements mêmes de notre réalité.

Le mystère s'épaississait autour de nous, enchevêtrant nos vies dans une toile complexe d'intrigues et de révélations. Le crépuscule enveloppait la rue, ajoutant une dimension supplémentaire à l'atmosphère tendue qui flottait dans l'air.

Alice me confiait son effroi, et ses yeux traduisaient une inquiétude palpable.

Tenant fermement sa main, je m'immergeai dans le labyrinthe de mes souvenirs, scrutant chaque détail de mes interactions avec le commissaire Martin. Les ombres du passé semblaient danser devant mes yeux, me guidant vers des indices enfouis dans les replis de ma mémoire.

Le vent nocturne apportait des frissons, portant avec lui l'odeur persistante du mystère qui imprégnait notre petite ville. La quête de la vérité devenait une plongée dans l'inconnu, une confrontation avec des vérités insaisissables.

 Le lien entre Léa et le commissaire semblait maintenant plus complexe, presque malsain.

J'eus une pensée glaçante. Serait-il possible que le commissaire Martin en veuille à Alice, à moi, à ma sœur, à cause de cette histoire d'amour tourmentée ?

Les coïncidences s'accumulaient, formant une sombre mosaïque. Une autre pensée m'assaillit.

Et si Léa avait découvert quelque chose qu'elle n'aurait pas dû savoir ?

Et si son meurtre était lié à ces secrets, à cette intrigue amoureuse ?

La vérité semblait se dérober à nous, et chaque révélation nous plongeait plus profondément dans les abysses de l'inconnu. Un frisson d'anticipation m'envahit alors que nous nous préparions à affronter les ombres du passé, déterminés à dévoiler la vérité, même si elle se révélait plus sombre et dérangeante que nous ne l'avions jamais imaginé.

La nuit pesait lourdement sur nos épaules, ajoutant une aura mystique à notre quête de vérité. Déterminés, Alice et moi décidâmes de retourner à la cabane, même si les flammes l'avaient dévorée. Peut-être subsistait-il des indices, des lambeaux de vérité qui refusaient de s'éteindre dans le brasier de l'inconnu.

Le chemin serpentait le long du fleuve de Dublin,

La Liffey serpentait à travers la ville, ses eaux sombres reflétant la lueur faible des lampadaires qui bordaient ses rives. Le fleuve, à cette heure tardive, semblait un serpent mystique, se faufilant silencieusement à travers la cité endormie. Des bruits lointains, à la fois apaisants et inquiétants, provenaient de ses rives, ajoutant une couche de mystère à la nuit.

Le sentier qui longeait la Liffey était étroit et tortueux, les arbres noueux créant une canopée inquiétante au-dessus de nos têtes. Des branches tordues semblaient s'entrelacer comme des doigts fantomatiques, créant des ombres dansantes au sol.

Des murmures inaudibles semblaient émaner des feuilles, ajoutant à l'atmosphère étrange qui imprégnait notre progression.

 le Liffey, était une sinistre trajectoire à travers des paysages qui semblaient avoir absorbé les mystères de la vieille ville. Les lampadaires éclairaient faiblement la chaussée, projetant des ombres qui semblaient danser au rythme d'une mélodie invisible.

Les arbres dénudés bordaient la route, tordus comme des spectres figés dans le temps, témoins silencieux des histoires non racontées.

Le brouillard, dense et imprégné de l'odeur salée de la mer, se glissait lentement entre les ruelles désertes. Les façades des maisons semblaient flotter dans cette brume, créant une atmosphère fantomatique. Des fenêtres éclairées projetaient des lueurs chaleureuses, mais elles n'étaient que des oasis éphémères dans cet océan de mystère.

Les phares des voitures, tels des faisceaux de lumière égarés, coupaient l'obscurité, dévoilant brièvement des pans de l'architecture délabrée de la ville. Les ruelles pavées semblaient être un labyrinthe où les secrets se cachaient dans chaque recoin.

Au fur et à mesure que l'on approchait du Liffey, le murmure lointain de l'eau ajoutait une note discordante à l'ambiance déjà pesante. Les entrepôts abandonnés se dressaient comme des sentinelles muettes, gardiens d'histoires oubliées. Les reflets des lumières de la ville dans les flaques d'eau créaient des illusions, des images déformées qui semblaient provenir d'une réalité alternative.

Lorsque la route débouchait enfin sur les berges du Liffey, l'obscurité était en partie dissipée par la lueur des lampadaires le long du quai. L'eau sombre du fleuve semblait absorber toutes les nuances de la nuit, reflétant les mystères de la ville endormie.

Le vent, porteur de secrets indéchiffrables, soufflait le long du fleuve, faisant frissonner les rideaux des pubs déserts. Des mouettes planaient au-dessus de l'eau, émettant des cris stridents qui semblaient être des avertissements pour ceux qui osaient s'aventurer dans les profondeurs inexplorées de Dublin la nuit.

C'était sur cette route empreinte de mystère que l'on découvrait que le Liffey n'était pas seulement un cours d'eau

Arrivés à la cabane, le spectacle était macabre. Les flammes avaient tout dévoré, ne laissant derrière elles que des vestiges calcinés. Les restes de la structure autrefois solide étaient maintenant déformés et tordus, semblables à des figures fantomatiques émergées d'un cauchemar. Des volutes de fumée s'élevaient encore, tissant une atmosphère éthérée.

L'odeur de brûlé imprégnait l'air, mêlée à des effluves de bois calciné. Les ombres des arbres environnants semblaient s'étendre comme des tentacules, obscurcissant davantage la scène. La cabane, jadis refuge, était devenue un lieu de perdition, et les décombres fumants laissaient planer une aura oppressante.

Les lueurs des flammes éteintes projetaient des ombres déformées sur les restes, créant une chorégraphie lugubre. Le vent, murmure plaintif entre les ruines, semblait porter avec lui des échos d'un passé trouble.

À l'intérieur, les objets calcinés semblaient figés dans un état de désolation éternelle. Des éclats de verre brisé scintillaient parmi les débris, créant des reflets fantomatiques.

Le sol, autrefois sûr, était désormais jonché de cendres froides.

C'était comme si la cabane, témoin de secrets enfouis, avait été délibérément consumée pour empêcher quiconque de découvrir ses mystères. L'atmosphère pesante, imprégnée de l'odeur âcre du feu éteint, était empreinte d'une tension palpable, comme si l'obscurité elle-même conservait les réponses à nos questions, ne faisant que renforcer le mystère insondable

ses eaux sombres et silencieuses nous guidant comme des sentinelles muettes. Les reflets de la lueur lunaire se mêlaient aux ombres croissantes où chaque bruissement des feuilles et chaque cri lointain semblaient porteurs de secrets insondables.

Les lumières de la ville se fondaient avec la pénombre des arbres, créant des jeux d'ombres et de lumières . Les bruits de la nature nocturne résonnaient comme une symphonie étrange, les branches des arbres caressées par le vent susurrant des mélodies inconnues.

Notre marche silencieuse était entrecoupée de murmures indistincts, de bruits mystérieux qui semblaient provenir de l'obscurité environnante. Le chemin, éclairé sporadiquement par la lueur de la lune voilée, évoquait un sentier menant vers des révélations enfouies.

Arrivés à la cabane, nous fûmes accueillis par un paysage désolé, les ruines  témoignant de la violence du feu. L'odeur âcre de la cendre flottait encore  dans l'air, mêlée aux parfums de la forêt environnante. Les ombres dansaient sur les restes calcinés, créant une atmosphère surréaliste, presque fantomatique.

Dans cette scène de désolation, nous scrutâmes les débris, cherchant des indices qui pourraient nous guider vers la vérité. Chaque morceau de bois brisé, chaque relique consumée, devenait un fragment potentiel de l'histoire mystérieuse que la cabane avait abritée.

Les cris nocturnes des animaux de la forêt semblaient amplifier le mystère ambiant. Les ombres de la nuit enveloppaient notre quête, intensifiant l'impression que nous pénétrions dans un territoire où la réalité se mêlait aux rêves, et où la frontière entre le tangible et l'insaisissable devenait floue, 

la cabane, telle une relique maudite, nous accueillit dans son enceinte calcinée. Le crépitement encore perceptible des cendres froides donnait à l'endroit une ambiance irréelle. On pénétra à l'intérieur, où l'obscurité régnait en maître, nimbant la pièce d'une aura mystérieuse.

Au centre, trônant comme un écho des ténèbres, se dressait un autel étrange. Des bougies vacillantes projetaient des ombres dansantes sur des symboles ésotériques gravés sur les murs. L'air était imprégné d'une odeur de cire fondue, mêlée à des senteurs inconnues, presque envoûtantes. C'était comme si l'esprit du lieu persistait malgré la dévastation.

Alors que nous scrutions cet autel, une lueur de compréhension se fit jour. Léa, Alice, le commissaire Martin — tous ces noms semblaient liés par des fils invisibles tissés dans l'obscurité de cette cabane. Les symboles mystérieux semblaient narrer une histoire occulte, et les bougies, tels des sentinelles, gardaient les secrets que la cabane avait hébergés.

Soudain, un bruit étrange se fit entendre de l'extérieur, brisant le silence oppressant. Un murmure indistinct, comme le chuchotement de l'ombre elle-même, glissa à travers les fissures des murs. On sortit de la cabane, et l'atmosphère s'épaissit, chargée de mystère et de tension.

La clarté lunaire semblait décliner, jetant des ombres inquiétantes sur la clairière. Une silhouette sombre émergea de l'obscurité, avançant lentement vers nous. Les détails restaient indistincts, mais une sensation de menace flottait dans l'air, comme si cette silhouette détenait les réponses à nos questions, mais aussi de nouveaux mystères à dévoiler.

Les bougies vacillèrent dans la cabane derrière nous, comme si elles aussi ressentaient la présence énigmatique qui s'approchait. Chaque pas de la silhouette résonnait comme une note sinistre dans le silence de la nuit. Une tension palpable électrisait l'atmosphère, et l'écho des secrets étouffés dans la cabane semblait s'intensifier à mesure que la silhouette approchait, laissant présager des révélations troublantes dans cette danse macabre entre la lumière e

t l'ombre, 

Alors que la silhouette émergeait de l'obscurité, un frisson d'anticipation traversa l'air.

Les ombres dansaient autour de cette présence mystérieuse, projetant des formes fantomatiques sur le sol de la clairière.

La tension atteignait son paroxysme, et nos yeux scrutateurs cherchaient à percer le mystère de cette silhouette.

La jeune femme blonde se dessina lentement à mesure qu'elle s'approchait de nous, une aura de mystère flottant autour d'elle comme une brume envoûtante. Des cheveux d'or encadraient un visage qui semblait figé entre la réalité et l'irréel. C'était comme si elle avait émergé d'une toile de peinture, une beauté saisissante mais empreinte d'une étrangeté palpable.

 Alice et moi, subjugués par cette apparition, restions immobiles.

Était-ce la réincarnation de Léa ou une entité surgie des tréfonds de nos peurs les plus sombres ?

Le doute planait, épais comme le brouillard qui s'insinuait dans les recoins de la clairière.

Soudain, elle parla d'une voix à la fois douce et empreinte de mystère. Elle évoqua des souvenirs enfouis, des secrets qui avaient alimenté la tragédie de Léa mais c'était confus 

Puis, tout aussi subitement qu'elle était apparue, la jeune femme blonde disparut, laissant derrière elle une lettre au sol. Un frisson parcourut notre échine tandis que nous la ramassions. La lettre, tachée d'encre bleue, contenait des aveux poignants, des détails sur une passion interdite entre Léa et le commissaire, sur des manigances et des manipulations qui avaient conduit à sa tragique fin.

Le suspense montait encore d'un cran. La jeune femme blonde, était-elle un spectre porteur de vérité ou une illusion née de nos esprits tourmentés ?

La lettre semblait dévoiler un volet sombre et tordu de cette histoire complexe, nous plongeant plus profondément dans les méandres de la tragédie.

La clairière, désormais imprégnée de secrets révélés, semblait reprendre vie avec une énergie sinistre. Nous étions face à des vérités déchirantes, à des révélations qui ébranlaient nos certitudes. Le suspense persistait, les rebondissements se succédaient, et l'ombre de la tragédie continuait de planer

Alors que l'éclat de la lettre tachée d'encre bleue révélait des secrets troublants, Alice était visiblement bouleversée. Le vent s'était levé, faisant frissonner les feuilles autour de nous comme des témoins muets de la tragédie qui se déroulait.

Nos yeux scrutaient la clairière, cherchant d'autres indices pour élucider ce mystère. C'est alors qu'Alice remarqua quelque chose au sol, partiellement dissimulé par l'ombre des arbres. Un objet métallique brillait faiblement.

C'était une clé, petite et discrète, des initiales y étaient inscrites P.M

Cette clé, nous le savions instinctivement, était peut etre  la clé de la vérité cachée. Alice, après un moment d'hésitation, se décida à la prendre. Aussitôt, des images inquiétantes nous envahirent, comme si la clé elle-même était imprégnée des souvenirs et des secrets de la cabane.

Guidés par cette clé, nous retournâmes à la ville, une atmosphère pesante planant sur nous. nous pensions tous deux que c.était la clé du bureau du commissaire 

Dans la clairière obscure, alors que la silhouette s'approchait lentement, je sentais que nous étions sur le point de percer le voile qui entourait Alice, Léa et le commissaire Martin. Les pièces du puzzle semblaient s'assembler dans un tableau mystérieux et oppressant.

Alice, tremblante, révéla enfin une partie de la vérité. Léa, le commissaire et elle-même étaient liés par une trame complexe d'amour, de trahison et de secrets inavoués. Léa, amie proche d'Alice, avait développé des sentiments pour le commissaire Martin. Celui-ci, en retour, avait éveillé des émotions qu'elle n'avait jamais anticipées.

Un triangle amoureux s'était formé, mais la situation avait pris une tournure sombre. Léa avait refusé les avances du commissaire, déclenchant une colère profonde et inquiétante en lui. Alice avait été témoin de cette scène, et la tension entre eux avait atteint un point de rupture. le commissaire , Alice et Léa venaient souvent a cette cabane 

 cet endroit mystique et sacré, avait été le théâtre de rituels étranges, de symboles occultes liés à un amour non partagé, à des désirs interdits. Les bougies, témoins muets de ces événements, gardaient les secrets de cette trinité tourmentée.

Le soir où Léa avait été assassinée, les liens de cette trinité avaient été brisés de manière brutale. La silhouette émergée des ténèbres était peut-être le spectre de ce passé, portant avec elle des réponses aux questions qui nous hantaient.

Le commissaire Martin, animé par un amour contrarié et peut-être par une colère mal maîtrisée, semblait être le point central de cette intrigue. Alice, prise entre deux feux, avait gardé le silence par peur des répercussions.

La porte grinça légèrement lorsqu'on  l'ouvrit, laissant échapper un soupir presque mélancolique. La lumière tamisée de la lampe sur la table basse projetait des ombres dansantes sur les murs de notre modeste demeure. Les planches du plancher gémissaient sous le poids de nos pas, comme si elles avaient aussi leur propre histoire à raconter.

Les rideaux épais étaient tirés, occultant partiellement la vue sur l'extérieur, comme si le monde extérieur avait peu d'importance dans l'instant présent. Le tic-tac régulier de la vieille horloge murale emplissait l'air, créant une sorte de toile de fond apaisante pour notre retour à la maison.

Les effluves familiers de la cuisine flottaient dans l'air, annonçant le repas qui nous attendait. Le crépitement familier de la poêle sur la cuisinière était un doux rappel des moments partagés autour de la table.

Dans la pénombre, le confort rassurant de notre chez-nous semblait s'étendre comme une couverture protectrice.

Les photographies encadrées sur les murs racontaient notre histoire, figeant des instants précieux dans le temps. Les étagères étaient remplies de souvenirs, de livres usés et d'objets qui avaient traversé les épreuves du quotidien.

Chaque pièce de mobilier portait les traces du temps qui passait, mais elles étaient des témoins silencieux de notre vie.

En nous laissant choir sur le canapé, un soupir de soulagement s'échappa naturellement de nos poitrines. Les ombres se rassemblèrent autour de nous, créant une atmosphère intime, comme si la maison elle-même nous accueillait avec une étreinte chaleureuse.

C'était dans ces murs que nos joies et nos peines étaient partagées, que les histoires étaient tissées et que les liens familiaux étaient renforcés.

Le regard d'Alice, empreint d'une lueur énigmatique, se posa sur moi avec une intensité palpable. La pièce semblait soudainement chargée d'une électricité sensuelle, comme si l'air lui-même s'était transformé en un champ magnétique d'attirance.

Son souffle, léger et entrecoupé, créait une symphonie délicate dans l'espace entre nous. Les ombres dansaient sur son visage, accentuant la sensualité qui émanait de chaque trait. Ses yeux, comme des étoiles brûlantes, révélaient un désir contenu depuis trop longtemps.

- Je t'aime," murmura-t-elle, ses mots glissant sur ma peau comme une caresse.

Chaque syllabe était chargée d'une passion qui semblait déborder, prête à se répandre comme un torrent longtemps contenu.

- Je veux passer la nuit avec toi."

Les battements de nos cœurs semblaient synchronisés, une symphonie silencieuse de désir. Le timbre de sa voix était une invitation en soi, une porte ouverte vers un monde où le temps ralentissait et où seules nos pulsions dictaient les règles.

Elle s'approcha lentement, comme une danse délibérée, ses doigts effleurant ma peau avec une tendresse électrisante.

Les mots semblaient suspendus dans l'air, comme des promesses qui attendaient d'être tenues. L'atmosphère était chargée de cette tension délicieuse, où le moindre geste, le moindre effleurement, pouvait déclencher une explosion d'émotions.

Le parfum enivrant de sa peau m'entoura alors qu'elle se rapprochait, créant une toile invisible qui nous enveloppait.

Ses lèvres, douces et invitantes, trouvèrent les miennes dans un échange passionné. Chaque baiser était une déclaration, une affirmation de ce désir brûlant qui nous unissait.

Les étreintes se transformèrent en un ballet sensuel, les vêtements devinrent des obstacles à surmonter dans cette danse enflammée.

La nuit s'étendait devant nous, une toile vierge prête à être peinte avec les nuances de nos émotions débridées.

Et dans cet instant, alors que nos corps se rejoignaient dans une fusion enivrante, le monde extérieur s'effaça, ne laissant place qu'à l'écho de nos soupirs passionnés. La promesse d'une nuit empreinte de sensualité se déroulait comme un chapitre enivrant d'un roman dont nous étions les auteurs, et l'amour, la plume qui tracait chaque ligne de notre histoire ardente.

, les rideaux épais tamisaient la lumière, créant une ambiance feutrée. Le parfum envoûtant de bougies parfumées flottait dans l'air, saturant l'espace d'une sensualité raffinée.

Les murs étaient témoins silencieux d'une tension électrique, tandis que les ombres dansaient sur les meubles élégants.

Nos regards se croisèrent, une étincelle brûlante de désir s'allumant dans ses yeux sombres. Les gestes étaient calculés, chaque mouvement orchestré avec une précision presque délibérée. Elle s'approcha lentement, sa silhouette élancée émergeant de l'obscurité comme une vision irrésistible.

Les doigts habiles commencèrent à défaire les nœuds subtils du vêtement, révélant peu à peu la peau qui appelait à être explorée.

Le tissu glissa silencieusement le long de sa peau, révélant une chair douce et pâle, éclairée par la lueur tamisée de la pièce. Chaque mouvement était une invitation, chaque retrait un pas de plus vers une intimité partagée.

Les caresses se firent délibérément plus audacieuses, les mains explorant chaque courbe avec une dévotion passionnée. Un frisson parcourut sa peau à chaque contact, une réponse involontaire à la douceur enivrante de nos échanges.

Les soupirs murmurés emplissaient l'air, un écho sensuel de notre complicité croissante.

Les sensations se mêlèrent, un ballet enivrant de plaisir partagé.

Chaque baiser était une promesse de désir, chaque étreinte une déclaration silencieuse d'un besoin ardent.

La tension monta crescendo, comme une mélodie envoûtante qui atteignait son apogée.

Le lit, un sanctuaire moelleux au centre de la pièce, devint le théâtre de notre union. Les draps soyeux caressaient nos peaux, devenant témoins silencieux de la passion débridée qui s'épanouissait.

Chaque mouvement était synchronisé, chaque gémissement un écho du plaisir partagé.

La pièce se remplit d'une symphonie sensuelle, chaque note résonnant dans l'espace confiné. Le monde extérieur s'effaça, ne laissant place qu'à l'harmonie captivante de deux âmes s'entrelaçant dans une étreinte langoureuse.

Et dans cette fusion enivrante, le temps sembla suspendu, capturant l'éclat fugace d'une passion ardente qui illuminait la nuit.

Le lendemain, la lueur du jour commençait à percer à travers les rideaux entrouverts. Alice dormait toujours, son visage angélique détendu dans le sommeil.

Je ne pouvais m'empêcher de la contempler, émerveillé par sa beauté naturelle. Jamais je ne l'avais vue aussi belle, aussi paisible.

Cependant, une idée insistante s'insinua dans mon esprit, une clé à laquelle je ne pouvais échapper.

La clé que nous avions découverte dans la cabane hantait mes pensées. Les initiales gravées, "CM", semblaient résonner comme un écho mystérieux dans mon esprit. Un pressentiment grandissait, me murmurant que ces clés pourraient ouvrir la porte du mystère qui enveloppait le commissaire Martin.

Une impulsion irrésistible me poussa à m'y rendre, à explorer les vérités cachées derrière cette porte.

Le bureau du commissaire Martin était un sanctuaire austère, empreint de l'atmosphère lourde des secrets gardés

le commissariat était un labyrinthe de corridors éclairés par une lumière blafarde, les murs semblant absorber toute chaleur humaine.

Des murmures étouffés et le cliquetis des machines à écrire lointaines créaient une symphonie discordante, une mélopée monotone qui enveloppait le lieu de mystère. Je me faufilais dans cet univers oppressant, contournant habilement les policiers affairés, me cachant dans les ombres de temps à autre, comme un fantôme insaisissable.

Les pas feutrés résonnaient à peine sur le sol usé, le moindre craquement de plancher pouvant trahir ma présence.

Des portes grinçaient, des voix murmuraient dans l'obscurité, et l'odeur de café fort flottait dans l'air. Chaque détail devenait une énigme à déchiffrer, chaque ombre un abri temporaire dans ma quête de la vérité.

Arrivé devant la porte du commissaire Martin, l'atmosphère devint encore plus étouffante. Le bois de la porte semblait conserver les échos des secrets murmurés à l'intérieur. Je sortis la clé, les initiales "CM" gravées dessus réfléchissant la pâle lueur de la lampe au bout du couloir.

La porte grinça légèrement en s'ouvrant, révélant un intérieur empreint de mystère et de gravité. Des dossiers s'empilaient sur le bureau, des photographies éparpillées témoignant de scènes de crime oubliées.

Elle  s'ouvrit avec une lenteur presque théâtrale, laissant entrevoir un bureau plongé dans l'obscurité, à l'exception d'une faible lueur filtrant à travers les rideaux mal tirés. Des dossiers soigneusement empilés s'étalaient sur le bureau, chacun renfermant son lot de mystères et de vérités inavouées.

Les murs semblaient être des témoins silencieux, des archives vivantes des affaires non résolues

. Des photographies épinglées révélaient des visages marqués par la douleur et des scènes de crimes dérangeantes.

Le commissaire Martin, avec son air impénétrable, semblait être le gardien de ces sombres vérités, et son bureau, un sanctuaire de révélations enterrées.

Tandis que je fouillais discrètement, chaque coup d'œil jeté derrière mon épaule augmentait le poids de la tension. Le pistolet sur la table, comme une ombre menaçante, suggérait un désespoir trop lourd à porter. Les dossiers, dévoilant des liens inattendus, semblaient m'attirer plus profondément dans le labyrinthe des intrigues cachées.

C'est dans cet univers labyrinthique, où la vérité se cachait derrière chaque coin sombre, que je me retrouvais, un explorateur solitaire en quête de réponses dans les ténèbres du commissariat.

. Les murs semblaient retenir les murmures des enquêtes passées, et le parfum âcre de la culpabilité flottait dans l'air. La clé, glissée dans ma paume, s'intégrait parfaitement dans la serrure, comme si elle avait attendu ce moment précis pour révéler ses mystères.

Mon regard se posa sur une étagère où reposaient des dossiers marqués du sceau du secret.

Au cœur de la pièce, le commissaire Martin était affalé sur son bureau, une aura de désespoir flottant autour de lui. Un pistolet reposait négligemment sur la table, une allégorie sombre de son état d'esprit tourmenté. Ses épaules étaient voûtées, et une lueur vide habitait ses yeux fatigués.

Il semblait être le gardien des secrets enfouis, devenu prisonnier de son propre passé.

La pièce était empreinte de silence, brisé seulement par le murmure lointain de la ville. Les ombres dansaient autour du commissaire, comme des spectres témoignant de la tragédie qui s'était déroulée. L'énigme du CM était partiellement résolue, mais elle laissait place à de nouvelles questions, des ombres s'étendant sur l'histoire non racontée du commissaire Martin.

je trouvais un dossier ou tait écrit le nom d 'Alice , je le cachais dans mon pardessus et je repartis immédiatemment , tremblant de peur 

En bas du commissariat, l'obscurité des ruelles pavées semblait s'étendre comme un labyrinthe sinistre. Ma main tremblante cherchait fébrilement un pub, un endroit où je pourrais digérer le contenu choquant du dossier que je venais de découvrir.

Avec appréhension, je composai le numéro d'Alice, lui expliquant que je la rejoindrais plus tard, invoquant un devoir imprévu au bureau.

Le pub, enfoui dans l'ombre des bâtiments environnants, émanait une atmosphère feutrée qui invitait à la discrétion.

 Des volutes de fumée de tabac flottaient dans l'air épais, imprégnant l'atmosphère d'une teinte sépulcrale. Des néons éteints balayaient les murs défraîchis, soulignant des affiches fanées de groupes de rock qui avaient depuis longtemps déserté la scène.

À l'intérieur, la pénombre était épaisse, seulement éclairée par la lueur vacillante des ampoules vintage suspendues au-dessus du bar en bois sombre. Les chaises élimées et les tables bancales semblaient avoir absorbé les histoires des clients de passage, les secrets étant peut-être encore gravés dans le vernis écaillé.

L'atmosphère résonnait de murmures étouffés, de conversations confidentielles échangées dans des coins obscurs.

Les cliquetis de verres s'entrechoquant semblaient être le refrain monotone d'une chanson mélancolique qui enveloppait chaque recoin du pub. Le parfum enivrant du whisky bon marché se mêlait à l'odeur rance de vieux tapis, créant une symphonie olfactive caractéristique de l'endroit.

Des figures solitaires s'entassaient au bar, des hommes au visage buriné par la vie, des femmes mystérieuses aux regards perdus dans des pensées lointaines. Les néons, avec leur éclat délavé, mettaient en lumière des portraits figés d'époques révolues, rappelant que le temps s'était arrêté ici, dans ce coin oublié de la ville.

Les murs étaient tatoués d'une multitude de graffitis, chaque espace blanc devenant un support pour des confessions anonymes et des déclarations d'amour éphémères. Les sièges éraflés et les tabourets bancals semblaient porter les cicatrices d'innombrables soirées de désespoir et de célébration, comme des témoins silencieux d'une histoire tumultueuse.

Le barman, au visage impassible, essuyait d'un geste machinal les traces laissées par les verres, tandis que la musique en sourdine créait une toile sonore qui imprégnait l'atmosphère de tristesse et de nostalgie.

Dans ce refuge obscur, le pub semblait être un dernier rempart contre l'oubli, un lieu où les démons intérieurs trouvaient un écho dans le crépitement des glaçons et les murmures déformés des clients solitaires.

 

J'optai pour un coin isolé, une table à la lueur tamisée d'une bougie, me demandant ce que le dossier révélerait de plus.

Le dossier s'ouvrit comme une porte vers l'inconnu, dévoilant une lettre cachée à l'intérieur. Mes doigts crispés effleurèrent le papier, et mes yeux parcoururent les lignes révélatrices.

Le récit qui se déployait sous mes yeux était une descente vertigineuse dans les tréfonds de la folie.

Il commençait par une rencontre avec Alice, initiée par Léa, la nièce du commissaire Martin. Une amitié qui s'était lentement transformée en un amour unilatéral et obsessionnel de la part du commissaire envers Alice.

Les confidences d'Alice dévoilaient une trame sombre, une fiction qu'elle avait tissée pour conquérir Paul, le frère d'Alice, un amour impossible.

La confession glaçante exposait une machination diabolique orchestrée par Alice. La transformation physique, la manipulation mentale, l'élimination de Léa, tout était planifié pour atteindre ses sombres objectifs. Mon cœur se serrait à mesure que je réalisais l'étendue de la manipulation à laquelle j'avais été mêlé malgré moi.

Le récit prenait une tournure encore plus sinistre avec la découverte du cadavre de Léa. Alice avait réussi à faire disparaître les preuves et à semer le doute dans l'enquête. J'étais devenu son complice, un témoin muet de ses actes.

La lettre poursuivait son récit macabre, évoquant l'implication d'Alice dans un attentat. Sa connexion avec un groupe anarchiste, son désir de m'éliminer, tout s'emboîtait dans un puzzle démentiel. Mes mains tremblaient davantage à chaque mot, à chaque révélation.

Le commissaire Martin, craignant pour sa vie et conscient d'être devenu une gêne, m'avait exposé la vérité

. L'étau se resserrait autour d'Alice, et je me retrouvais au cœur d'un drame noir, un protagoniste inconscient dans un récit où la réalité se mêlait à la fiction, la folie à la raison. Mon esprit tourbillonnait dans l'horreur, et l'ombre de la culpabilité pesait sur mes épaules.

Je m'accrochais désespérément à la moindre parcelle de réalité qui contredirait l'abîme choquant dans lequel le dossier m'avait plongé.

La lettre dans une main, le dossier dans l'autre, je marchais dans les rues silencieuses en direction de la maison, mon esprit tourmenté par le tumulte des révélations insensées.

La clarté douce de la rue contrastait cruellement avec la noirceur de mes pensées. Comment Alice, la femme que j'aimais, pouvait-elle être liée à des actes aussi monstrueux ?

Mes pas lents résonnaient comme un écho de ma confusion intérieure, un murmure de doute qui refusait de se taire.

À la maison, je décidai de garder ce fardeau pour moi-même, de ne pas souiller l'innocence d'Alice avec des accusations qui semblaient irréelles. Je m'enfermai dans un monde d'ombres, où la vérité et le mensonge se mélangeaient dans un tourbillon de chaos. Mon amour pour elle se dressait comme un rempart contre l'impensable.

L'aube se leva, marquant le début de mes journées d'enquête solitaire. Je dis à Alice que mon retour au bureau était nécessaire pour rattraper un retard apparent. Elle comprit, et avec un baiser d'adieu, je m'engageai dans un périple aux confins de la réalité et du surnaturel.

La quête de la fille blonde dans le quartier O'Connel ressemblait à une quête insensée, une recherche de l'impossible dans un dédale de rues et d'ombres. Les visages anonymes se fondaient dans une mer de similitudes, et chaque blonde croisée était une piste floue menant à nulle part.

Je m'immergeais dans l'obscurité du quartier, cherchant une aiguille dans une motte de foin urbaine.

Dans les entrailles oubliées de Dublin, là où le scintillement des lumières de la ville n'ose à peine pénétrer, se niche ce  quartier délaissé de Ballymore  Entrelacé d'allées tortueuses et de ruelles sombres, ce coin oublié de la métropole irlandaise est comme un secret gardé jalousement par les ombres.

Les maisons décrépites s'alignent de manière chaotique, leurs façades fanées témoignant d'une époque révolue. Les fenêtres cassées, encadrées par des rideaux déchirés, laissent filtrer une faible lumière qui éclaire à peine les intérieurs. Les murs sont couverts de graffiti, des messages de désespoir mêlés à des esquisses de rêves brisés.

Le long des trottoirs pavés, des silhouettes hantées déambulent comme des spectres errants. Leurs regards vides reflètent la dureté de la vie quotidienne dans ce quartier marginalisé. Des odeurs de désespoir et de négligence flottent dans l'air, mêlées à des effluves de fumée de cigarettes bon marché.

Au coin des rues sombres, des lampadaires vacillants projettent des ombres étranges, créant une atmosphère digne d'un film noir. Des enseignes lumineuses clignotent au-dessus de petites échoppes délabrées, vendant des marchandises douteuses à ceux qui ont peu d'autres options. Le murmure incessant de conversations à voix basse et de rires amers semble imprégner l'air, comme si chaque coin de rue cachait des secrets inavoués.

Les pubs usés, dont la peinture s'écaille, semblent être des refuges pour ceux qui cherchent à échapper à la réalité austère de cette ville souterraine . Les néons clignotants créent une lueur presque surnaturelle, révélant des visages fatigués et des histoires enterrées sous des litres de bière bon marché.

C'est dans ce décor lugubre que les habitants de Ballymore Hollow tricotent les fils de leur destinée, chacun portant les cicatrices d'une vie difficile

 

Les rues étaient des labyrinthes, les façades des édifices étouffaient les secrets, et chaque coin d'ombre semblait renfermer un mystère insondable. Mon esprit s'égara dans les ruelles sombres, la chasse à la vérité se transformant en un voyage labyrinthique où la frontière entre la réalité et le cauchemar s'estompait.

C'était dans cet univers trouble que je me perdais, guidé par un instinct qui se battait contre les affirmations accablantes du dossier. Refusant d'accepter la culpabilité d'Alice, je m'immergeais dans une enquête désespérée, où la vérité semblait se dissoudre dans l'ombre, laissant derrière elle des indices énigmatiques et des ombres qui me chuchotaient des réponses insaisissables.

La nuit embrassait les rues sombres du quartier O'Connel, un mélange de néons défraîchis et de lueurs intermittentes. Je déambulais entre les ombres furtives, le dossier serré contre moi, une détermination sourde brûlant dans mes yeux. Le trottoir était comme une scène de théâtre obscure, avec des actrices aux vies marquées par l'obscurité.

Les filles sur le trottoir, éclairées par les éclats intermittents des enseignes clignotantes, tournaient la tête avec méfiance à ma vue. Les visages aux expressions lourdes étaient des miroirs reflétant les blessures du passé, des cicatrices invisibles de vies écorchées par la nuit.

Je sortis les photos d'Alice et de la blonde mystérieuse, les présentant comme des indices cruciaux. Les regards des filles, initialement indifférents, s'illuminèrent d'un éclat fugace d'intérêt.

-"Vous auriez pas vu l'une de ces filles récemment ?", demandai-je, une lueur d'urgence dans les yeux.

Les murmures nocturnes de la rue semblaient se taire, les ombres sur les murs retenant leur souffle alors que les filles étudiaient les photos avec une attention inattendue. Les yeux maquillés aux nuances sombres s'attardèrent sur les visages capturés par l'objectif, les souvenirs flottant comme des spectres dans l'air poisseux.

Soudain, une jeune femme aux cheveux blonds et aux yeux fatigués émergea de l'obscurité. Ses yeux se posèrent sur les photos, et une lueur de reconnaissance traversa son regard.

-"La blonde, je l'ai vue. Elle est venue souvent par ici. Un peu plus loin, vers les entrepôts abandonnés", elle cherchait candice chuchota-t-elle, sa voix chargée de mystère.

Mon cœur battait plus fort dans ma poitrine alors que l'espoir renaissait, une lueur dans la nuit sans étoiles. La jeune femme me donna des indications vagues sur la localisation de la mystérieuse blonde, puis s'éclipsa dans les ombres, fondue à nouveau dans l'anonymat de la rue.

La piste fraîche m'appelait, une invitation vers l'inconnu. Les entrepôts abandonnés semblaient se dresser comme des sentinelles silencieuses, gardiens de secrets enfouis. La tension dans l'air monta, et je m'engageai dans les ruelles obscures, guidé par l'espoir fragile d'obtenir des réponses dans les méandres de la nuit urbaine.

Les entrepôts abandonnés se dressaient devant moi comme des vestiges oubliés, des monuments décrépits de secrets longtemps gardés. À proximité, une silhouette solitaire émergeait des ombres, une jeune femme dont la présence semblait fondre dans l'atmosphère nocturne.

Mon dernier espoir reposait sur ses épaules, et je m'approchai d'elle, le dossier serré entre mes mains tremblantes.

-"Excusez-moi", dis-je d'une voix hésitante, comme si l'air lui-même était complice de l'urgence qui m'habitait.

-"Avez-vous vu l'une de ces filles récemment ?"

Les photos d'Alice et de la mystérieuse blonde reposaient entre nous, des éclats de vérité figés dans le papier glacé.

La jeune femme étudia les photos avec une attention grave, ses yeux balayant chaque détail, chaque visage. Un silence pesant flottait entre nous, une tension suspendue dans l'air comme un fil prêt à se rompre. Soudain, son regard s'éclaira d'une lueur de reconnaissance.

- "La blonde, je la connais , c ,est Mel et l 'autre fille , je crois qu,elle s,appelle Alice c'était une amie de Mel et ilm y a environ un an Mel a disparue et on n,a plus jamais revue la jeune fille blonde , on était content pur Mel qu'elle quitte ce quartier 

Mon cœur s'emballa à ces mots, l'obscurité oppressante de la nuit me submergait ainsi que les doutes . Je n 'avais plus de  boussole dans ce labyrinthe de l'inconnu.

La maison  était imprégnée d'une atmosphère apaisante, un refuge au cœur du tumulte qui enveloppait la ville. Lorsque je franchis la porte, une odeur alléchante de plats irlandais emplit mes narines, créant une toile chaleureuse qui contrastait avec l'obscurité oppressante de ma quête. Les effluves de l'Irlande semblaient s'échapper des plats, transportant nos pensées vers des contrées lointaines.

Alice, silhouette gracieuse dans la lueur tamisée de la cuisine, m'accueillit avec un sourire réconfortant. Ses yeux exprimaient à la fois l'inquiétude et la détermination, un mélange complexe de sentiments qui reflétait notre parcours tumultueux.

Elle me montra le journal avec une précaution presque solennelle, un baiser tendre marquant notre échange silencieux.

Le journal déployait ses pages comme un parchemin ancien, révélant les lignes tracées de la tragédie qui avait frappé la ville.

Le commissaire Martin, figure emblématique de l'ordre et de la justice, gisait dans son bureau, une arme à ses côtés. Les mots imprimés semblaient peser lourd, créant une ambiance lourde de questionnements et d'incertitudes.

Les détails s'entrelaçaient, éveillant des doutes dans mon esprit déjà tourmenté. La piste du suicide, privilégiée par les autorités, me laissait un goût agréable a mon étonnement e de vérité. Aucune trace d'effraction, aucune empreinte relevée — le mystère autour de la mort du commissaire semblait s'épaissir à chaque instant ou cette vérité m ,arrengeait  , je n,en dis rien a Alice

Le dîner, préparé avec soin par elle , était une délicate distraction dans ce tourbillon d'incertitudes. Chaque bouchée était imprégnée de saveurs complexes, tout comme les événements qui se déroulaient autour de nous. Entre deux bouchées, nous échangions des regards empreints de complicité, comme si nos pensées étaient connectées dans une danse silencieuse.

La nuit s'écoulait lentement, le récit de notre enquête prenant des détours inattendus. Des contacts mystérieux nous guidaient vers une  révélation inattendue, tandis que les ombres de la ville semblaient dissimuler des vérités enfouies depuis longtemps.

Chaque indice, chaque conversation, chaque regard furtif était une pièce du puzzle complexe que je tentais  de reconstituer.

Le journal, posé sur la table comme un témoin silencieux, nous rappelait la dualité de notre existence : entre la quiétude apparente de la maison et l'obscurité énigmatique qui planait sur la ville. Nous étions plongés dans une danse dangereuse avec le mystère, guidés par une soif insatiable de vérité et une conviction profonde que la lumière pouvait percer les ténèbres.

Le lendemain, je pris la décision de retourner au bureau, laissant Alice dans l'ombre des mystères qui pesaient sur nous. Je lui expliquai que le travail s'accumulait et que je devais m'absenter pour la journée, probablement jusqu'à tard dans la nuit. Ses yeux exprimaient une douce compréhension .

Mon premier arrêt était Ballintoy, là où Alice avait laissé des traces mystérieuses. Les rues étroites et pavées semblaient murmurer des histoires oubliées, et je me dirigeai vers la demeure des parents de Léa.

Les montagnes d'Irlande du Nord se dressaient majestueusement à l'horizon, créant une toile de fond dramatique pour cette recherche de vérité.

La rencontre avec les parents de Léa fut empreinte d'émotions complexes. Ils m'accueillirent dans leur modeste demeure, le visage marqué par la tristesse et l'incompréhension. Nous échangeâmes des souvenirs, des anecdotes, et chaque mot résonnait comme une pièce supplémentaire du puzzle complexe que nous tentions de résoudre.je demandais a son père ou habitait Alice l,amie de Léa , il me décrivit l.endroit car ils les avaient raccompagnés une fois , ce fut dérangeant et troublant car cela correspondait a la maison de ma mère  , je songais au courrier que j,avais retrouvé sur le bureau du commissaire , la vérité nue , amère se faisait jour 

je décidais d,aller sur notre  falaise 

Elle  se dressait fièrement, sculptée par le temps et balayée par les éléments furieux de la mer d'Irlande du Nord. Les vagues déferlaient avec une force incommensurable, leurs rugissements résonnant dans l'air, une symphonie brute et sauvage qui engloutissait tout autre son. Le vent, complice des vagues, s'engouffrait dans les herbes sauvages, provoquant un ballet frénétique de mouvements ondulants.

J'arrivai à cet endroit isolé, où la nature était reine et où la frontière entre la terre et l'océan semblait s'effacer dans une danse éternelle. Les bruits assourdissants des vagues et du vent enveloppaient mes sens, créant une ambiance à la fois apaisante et effrayante, comme si la nature elle-même révélait sa dualité.

Les falaises escarpées offraient une vue imprenable sur l'océan déchaîné, ses vagues s'écrasant avec une férocité hypnotique contre les rochers imposants. Des embruns salés caressaient mon visage, et le cri des oiseaux marins s'entremêlait au rugissement de la mer, créant un concert naturel d'une intensité captivante.

À cet endroit sacré de mon enfance, je cherchai des réponses parmi les secrets que les vents semblaient porter. Les herbes sauvages s'inclinaient sous la pression du vent, comme des témoins silencieux d'une histoire enfouie dans les profondeurs de la mer.

C'est là, sur ce sol rugueux et battu par les éléments, que je trouvai une lettre, comme une offrande de la mer elle-même. 

Après avoir quitté la maison de Léa, je me rendis sur la falaise de mon enfance, un lieu qui portait les cicatrices du temps. Le vent salé de la mer côtière balayait les hautes herbes, créant une symphonie apaisante.

À un endroit particulier, là où les vagues se fracassaient contre les rochers, je découvris une lettre soigneusement pliée.

Le papier vieilli portait l'encre délicate de ma mère. Ses mots me transpercèrent comme une lame, révélant des vérités que je n'avais pas envisagées.

Elle expliquait qu'elle devait partir, laissant derrière elle des ombres du passé qu'elle ne pouvait plus ignorer. La lettre était empreinte de regrets, mais elle me demandait de prendre soin d'Alice,

juste quelques mots , je regardais en bas des falaises , je relus la lettre , quelque chose me troublait , la lettre A était écrite à l'envers , cela me rappelait quelque chose et puis soudainement cela me revint , Alice , ma soeur , enfant la dessinait ainsi , cela l'amusait , j'imaginais un instant le pire , mais je le sortis de mes pensées aussitot .

 

Les détails minutieux du paysage devinrent une partie intégrante de ma quête. Les rochers lisses, polis par les vagues incessantes, racontaient l'histoire du temps qui s'écoulait inexorablement. Les mouettes tournoyaient dans le ciel nuageux, créant des ombres fugitives sur le sol.

Le vent, ce messager des profondeurs marines, semblait murmurer des réponses à travers les bruissements des hautes herbes. Les vagues, telles des gardiennes de secrets, semblaient susurrer des énigmes que seul le temps pouvait résoudre.

Ce lieu était imprégné d'une atmosphère mystérieuse et évocatrice, où chaque détail, chaque bruit, chaque souffle de vent était une pièce du puzzle à assembler. La nature sauvage de la falaise créait une toile de fond époustouflante, mêlant beauté et danger, et laissant entrevoir les mystères cachés au creux des vagues déchaînées. tout devenait évident ,je partis a la maison ,

Mes pas me conduisirent ensuite chez ma mère, la maison était vide mais son absence pesait comme une énigme supplémentaire. La maison était silencieuse, des photos familiales témoignant de moments passés.

Ce périple imprégné de révélations et de rencontres émotionnelles me ramena finalement à Alice. La nuit s'abattait sur la ville de Ballintoy , je partis pour Dublin et je rentrais tard 

LLe lendemain, alors que la lumière du jour commençait à percer l'obscurité, je partageai avec Alice mon désir de retourner à Ballintoy et d'y passer quelques mois. Assis autour d'une table, nos regards se croisèrent dans une intimité silencieuse  

Je dis à Alice que ma mère était partie, elle n’en fut pas étonnée.

-“Et si on partait aujourd.hui ?” proposai-je à Alice.

-“Ballintoy ?” s’étonna-t-elle.

-“Pourquoi là-bas ?”

- Je ne sais pas. J’ai l’impression que c’est un endroit magique, mystérieux. Et puis, j’ai besoin de prendre l’air, de me ressourcer.”

-Je comprends”, répondit-elle en souriant.

- Je suis partante. Quand est-ce qu’on part ?”

- Aujourd’hui, si tu veux. On peut louer une voiture et y aller directement.”

- Parfait”, dit-elle en attrapant son sac.

- Je suis prête quand tu veux.”

Je souris, heureux de partager cette aventure avec elle

Nous décidâmes de quitter la ville tumultueuse pour nous plonger dans les mystères plus paisibles de Ballintoy. La route défilait sous nos yeux, un ruban sinueux entre les collines verdoyantes et les horizons infinis. Lorsque nous atteignîmes enfin ce havre isolé, l'air salin de l'océan nous accueillit comme un vieil ami. 

on arriva en fin d'après-midi

Le matin se leva avec une douceur trompeuse, le soleil caressant légèrement les contours des collines verdoyantes de Ballintoy.

Les oiseaux chantaient leur mélodie matinale, créant une symphonie paisible qui contrastait avec les révélations tumultueuses qui allaient suivre.

En m'approchant de la table, mes yeux se posèrent sur le mot déposé là, chaque mot imprimé comme une invitation à un nouveau chapitre de cette histoire énigmatique.

 - Paul, je vais cueillir des fleurs sur la falaise où nous allions. Rejoins-moi quand tu te réveilles."

L'air semblait électrique, chargé de l'anticipation de ce qui allait se dévoiler. La vérité, longtemps dissimulée dans les plis de la réalité, se frayait un chemin à la surface.

L'idée que l'aube tranquille pouvait être le prélude à des révélations aussi troublantes m'envahissait d'un mélange d'excitation et d'appréhension.

Je me rendis à l'endroit familier de la falaise, là où tant de mystères avaient trouvé leur écho. Le paysage s'étendait devant moi, une toile de verdure et de ciel bleu, une scène tranquille qui masquait l'intrigue qui se déroulait en coulisses.

st temps que tout soit révélé.

La brume de mystère se dissipait peu à peu. une vérité que j'avais refusé de voir, un récit complexe tissé de liens familiaux et d'amours interdits. Elle était ma sœur, et au fil de son parcours, elle avait tissé une toile complexe, impliquant Léa, Mel, le commissaire Martin, ma mère, une alchimie précieuse faites de drames 

Dans cette danse délicate entre la vérité et le mensonge, entre l'amour et la trahison, je me sentais piégé et complice et heureux .

Je décidai de la rejoindre a l'endroit où nous allions habituellement, mais à mon arrivée, elle n'était pas là.

Une angoisse grandissante m'étreignait alors que je cherchais des signes de sa présence parmi les fleurs sauvages.

L'air se chargeait d'une tension qui annonçait un dénouement inévitable. Peu m'importait la vérité à cet instant, seul le besoin de trouver Alice, de comprendre ce qui se passait, guidait mes pas.

Je me penchai vers le bord de la falaise, criant son nom dans l'écho assourdissant du vent et des vagues.

"ALICE!"

Le cri résonna dans l'air, porté par l'urgence et la peur de perdre celle qui était à la fois ma sœur et celle que j'aimais. La falaise, témoin silencieux de tant de mystères, gardait ses secrets dans le tumulte des vagues déchaînées, évoquant un suspense déchirant et une émotion 

Au détour du sentier, sous le doux ballet du soleil, éclatait une scène hors du temps.

Alice se tenait là, entourée d'une mer de fleurs sauvages, leur fragrance emportée par la brise légère.

Ses cheveux, semblables à des écharpes ondoyantes, dansaient au rythme complice du vent, créant une image à la fois enchanteresse et troublante.

Ses yeux, deux orbes de mystère, se tournèrent vers moi, et dans leur profondeur, je perçus une complexité d'émotions indéchiffrables.

- Paul, tu as eu peur pour moi, alors tu as compris et..."

Les mots d'Alice, presque murmurés, suspendirent le temps. La mer de fleurs semblait retenir son souffle, comme si même la nature respectait le secret partagé entre nous.

Dans un geste irrépressible, je la pris dans mes bras, la serrant avec une intensité qui transcendait les mots.

C'était Le zodiaque des pluies, 

le ballet céleste, une étreinte où chaque goutte, chaque éclat de lumière, devenait une constellation de sensations. Les pétales de fleurs, tels des astres éphémères, descendaient autour de nous, créant une scène poétique dans laquelle notre amour se dressait en protagoniste.

Sous le firmament changeant, entre les murmures de la brise et le parfum suave des fleurs, nous demeurions là, emportés par le tourbillon des émotions. Les éclats de pluie, tels des joyaux liquides, révélaient les nuances de notre lien, une mélodie secrète jouée par les doigts invisibles du destin.

Chaque goutte, telle une perle d'extase, semblait capturer l'essence de nos émotions partagées. Les pétales, comme des étoiles fugitives, témoignaient de ce moment suspendu, où le temps se dilatait dans un écho éternel.

Dans ce tableau mouvant, notre amour, tel un poème , s'élevait comme une fleur rare au sein d'un jardin céleste.

Les parfums mêlés des fleurs et de la pluie formaient une symphonie olfactive, envoûtante et insaisissable.

Les éléments, complices de notre étreinte, semblaient vouloir inscrire notre histoire dans les annales éternelles du romantisme. Les gouttes de pluie, telle une pluie d'étoiles filantes, étaient les témoins silencieux d'un amour né dans l'obscurité et éclairé par l'éclat mystique de cette danse céleste.

 notre étreinte devenait une œuvre d'art, une peinture éphémère tracée par la main invisible de la nature. Et dans cette union des éléments, notre amour s'épanouissait comme une fleur rare dans un paradis terrestre.

La brume du mystère qui avait enveloppé notre histoire commençait à se dissiper, laissant place à la clarté d'une vérité dévoilée. Les émotions, telles des échos lointains des saisons passées, résonnaient entre nous, tissant un lien indélébile.

Sous le ciel changeant, entre les murmures de la brise et le doux parfum des fleurs, nous restâmes là, emportés par le courant des émotions, unis dans le ballet envoûtant du zodiaque des pluies, une étreinte qui transcendait le mystère pour donner naissance à une nouvelle harmonie.

on ne parla plus de cette histoire , notre secret scellait enfin à jamais notre amour 

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